Et oui, je l’ai lu ;-D
Bref rappel pour les étourdis ou ceux qui suivent en pointillés (comme moi, quoi) :
La véritable histoire de mon père / Nicolas Cauchy. Robert Laffont, 2006. 171 pages.
« Et alors vous êtes au milieu des gens qui ne savent pas, qui sont à mille lieues de savoir, parce que apparemment rien n’a changé. Et c’est vrai. Rien n’a changé. Tout est pareil sauf une chose: vous avez commis l’irréparable.’ Simon fuit dans la nuit au volant d’une Porsche volée. Sur la banquette arrière, le corps de son enfant. Longtemps prisonnier de ses mensonges, Simon doit aujourd’ hui regarder la vérité en face. Lui qui se croyait maître de ses sentiments s’est laissé débordé par la violence d’une passion et entraîné jusqu’aux rives de la folie.

Je n’en reviens toujours pas… Lancée comme je l’étais dans les premiers chapitres, très courts, au rythme de la Porsche volée, fébrile et irritée par cette utilisation incessante, un vrai leitmotiv, du mot « irréparable » (c’est bon j’ai compris, avance faut passer toutes les vitesses, arghh), je n’ai pas prêté attention au narrateur, et c’est uniquement le dernier chapitre qui m’a fait ouvrir les yeux. Moi qui me vante de trouver les coupables ou d’entrevoir la vérité ou les ficelles dans 95% des livres ou oeuvres cinématographiques, je me suis laissée berner.
Je n’ai prêté attention qu’à la voix de Simon, à ses explications, à sa narration. Mais non tous les personnages sont là sous mes yeux… L’utilisation du Vous m’a, je pense, quelque peu interloquée ; je ne me cherche pas d’excuse, mais suis réaliste car je me posais des questions sur le titre lorsque j’ai ouvert le livre puis, en ai fait totalement abstraction, irritée comme je le disais. Ajoutons à cela que les flashback sur Simon et une palette assez odieuse de sa personnalité m’ont plongé dans la volonté de poursuivre cette lecture afin de comprendre où l’auteur voulait nous emmener.
Alors me direz-vous ? Verdict ? Prise au jeu, j’ai aimé ce roman par certains côtés, même si je déteste le personnage principal et que la chute me laisse un peu d’amertume : je n’aime pas qu’on me laisse en suspens. Circonstances atténuantes ou pas ?
A dire vrai : Aucune, vu pourquoi il s’endort, si telle est la raison invoquée.

Merci Caro[line]
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