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Archives de Tag: Sherlock Holmes

Le mandala de Sherlock Holmes / Jamyang Norbu

04 samedi Mar 2017

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'anglais (Inde)

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chutes dde Reichenbach, dalaï-lama, disparition présumée, Inde, mandala, Sherlock Holmes, Tibet

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Le mandala de Sherlock Holmes : les aventures du grand détective au Tibet / Jamyang Norbu. Traduit de l’anglais (Inde) par Marielle Morin. Editions Philippe Picquier, 2001. 299 pages

Le Mandala de Sherlock Holmes ressuscite pour nous le grand détective et lève le voile sur un pan de sa vie auquel Conan Doyle, laissant sur leur faim tous les passionnés, n’a consacré que quelques lignes laconiques : l’intervalle séparant sa disparition présumée dans les chutes de Reichenbach de sa réapparition dans L’Aventure de la maison vide. Jamyang Norbu, holmésien distingué d’origine tibétaine, comble ce manque. Il a en effet découvert le journal du compagnon de voyage de Sherlock Holmes, confirmant la thèse selon laquelle ce dernier a effectivement voyagé en Inde et au Tibet où il a vécu moult péripéties, est venu en aide au dalaï-lama, et a trouvé un nouveau Watson en Hurree Chunder Mookerjee, espion et savant bengali, personnage créé à l’origine par Kipling et auteur présumé de ce récit. Entraînant le lecteur dans un tourbillon de rebondissements et d’épreuves, le récit jongle avec brio entre références littéraires, histoire coloniale dans l’atmosphère de l’Inde du Raj et Tibet mystique, mélangeant fiction et réalité jusqu’à un dénouement évidemment inattendu.

Et oui un petit Sherlock Holmes même s’il n’est pas écrit par Conan Doyle est toujours diablement tentant. Et quand il vous propose de vous emmener dans des sentiers de traverses, dans la période silencieuse, j’ai toujours un peu de mal à résister. Bien entendu les expériences passées m’ont parfois laissé un peu sur ma faim ou réellement surprise.

Pour cet opus, si j’ai trouvé les idées intéressantes et assez bien menées, à part la chute réellement tirée par les cheveux (mais après tout Sherlock est bien revenu d’entre les morts deux ans après cette terrible chute), c’est davantage le style qui ne m’a pas convaincu. Je l’ai trouvé lourd, parfois pompeux et pour tout dire, il ne me donnait pas réellement envie de retourner à ma lecture. En donnant de multiples détails concernant la vie, les équipements utilisés etc, etc, cette sensation de pesanteur s’est accentuée.

Si les actes manqués concernant les tentatives d’homicides à l’encontre de Sherlock ont de prime abord donné un petit entrain à l’ouvrage, l’histoire du mandala et l’aide au Dalaï-lama tarde à arriver. D’un autre côté, cet aspect de l’histoire est intéressant puisqu’il rappelle que les tentatives de prise de pouvoir du Tibet par les chinois ne datent pas de la période communiste.

A découvrir si le coeur vous en dit. Certains billets sont plus positifs que les miens : ici,

Moriarty / Anthony Horowitz

19 vendredi Juin 2015

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'anglais

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Chutes du Reichenbach, gang, Horowitz, La maison de soie, Londres, Moriarty, Sherlock Holmes

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Moriarty et Les trois reines / Anthony Horowitz. Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Annick Le Goyat. Hachette, 2014. 358 pages

Elle se passe cinq jours après les événements tragiques des chutes du Reichenbach, où l’illustre Sherlock Holmes et son ennemi juré, le Professeur Moriarty, ont perdu la vie. Tout commence dans une crypte où se trouvent trois hommes. Le premier est Athelney joncs, inspecteur à Scotland Yard. je suis le deuxième. Le troisième homme est grand et mince. Il porte une étiquette à son poignet. Repêché à quelque distance des chutes, il est mort noyé.
Le nom inscrit sur l’étiquette James Moriarty. Moriarty : il est la raison de ma venue en Europe. Visiblement, je suis arrivé trop tard.

L’ombre de Sherlock Holmes domine ce roman à travers les personnages que l’on croise : différents inspecteurs de Scotland Yard, des réminiscences de ses histoires narrées par Watson, un inspecteur qui s’inspire de ces faits d’armes pour mener l’enquête, et bien entendu l’image omniprésente de Moriarty. Car tout tourne autour du professeur qui, une fois disparu, laisse un boulevard à des malfrats américains pour devenir les nouveaux maîtres de Londres, avec des moeurs peu communes à celles usitées jusqu’ici. Car s’ils sont redoutables, leurs méthodes sont extrêmes : explosions, meurtres sordides ou quasi gratuits, enlèvements tout leur semble bon. Anthony Horowitz confronte les deux mondes et leurs méthodes, jouant avec intelligence de l’histoire et de la géographie londonienne afin de mieux nous plonger dans l’univers que nous connaissons bien et que nous attendons dès que le nom de Sherlock apparaît.

Ne cherchez pas Holmes, il n’y est pas comme je viens de vous le dire. Et nulle digression sur sa disparition, le narrateur nous dit par avance qu’il n’est pas mort et que sa disparition de 3 ans ne peut être élucidée (du moins pas dans ce roman qui n’est pas là pour cela). Mais les mystères demeurent et s’enchevêtrent comme dans tout bon roman de Conan Doyle. L’histoire est bien ficelée mais je dois avouer (attention limite du spoiler) que j’avais quasi deviné la chute dès le 3ème chapitre. En effet, à force de jouer au jeu du chat et de la souris, bien malin qui finit par savoir qui est qui, et qui se cache réellement derrière les façades : de demeure quasi transformée en prison, de l’ambassade des Etats-Unis ou d’un fameux club américain où tout un chacun aime paraître.

Cela a le couleur de Doyle, un peu le goût mais cela reste du Horowitz. Un cocktail qui se boit avec plaisir.

Sherlock Holmes / Cordurié, Laci, Fattori

05 vendredi Juin 2015

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits

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adultes, BD, Moriarty, Sherlock Holmes

Pour bien terminer cette semaine du Mois Anglais, une série de plus consacrée à Sherlock Holmes. Oui c’est la thématique que j’ai choisi cette semaine et il est très facile de poursuivre sur le sujet.

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Sherlock Holmes & les voyageurs du temps. 1/2. La Trame / Sylvain Cordurié, Vladimir Krstiic-Laci. Soleil, 2014 (1800). 48 pages – Lien vers la collection.    Sherlock Holmes. Les Chroniques de Moriarty. 1. Renaissance / Sylvain Cordurié. Andrea Fattori. Soleil, 2014 (1800). 48 pages

Sherlock Holmes et les voyageurs du temps 01 - La TrameJ’ai découvert par hasard cette collection et cet auteur qui n’en est pas à son galop d’essai. Ainsi il avait commencé par un diptyque intitulé « Sherlock Holmes et les vampires de Londres ». Le succès étant au rendez-vous d’autres se sont ajoutés. Voici 2 nouveautés distinctes mais qui font suite aux précédents tout en pouvant être lus de manière indépendante.

Au niveau graphique et histoire, et n’ayant lu que les 1ers volumes ma préférence va aux « voyageurs du temps ». Sauf erreur de ma part, Sylvain Cordurié travaille sur les personnages de Conan Doyle mais il y a ajouté une part de fantasy qui lui est propre. Dans le volume cité, c’est donc la notion de voyage à travers le temps qui est traité, clin d’oeil appuyé à H.G. Wells et à d’autres auteurs : bracelet, trame temporel et personnages venus du futur ayant arraché la connaissance au scientifique qui s’était lui-même utilisé comme cobaye. La trame repose sur la recherche de ce voyageur qui pourrait bien changer le monde. Et s’il avait fait disparaitre la Reine Victoria et pris sa place ? !! Par bien des aspects : personnages imaginaires rencontrant des personnages historiques ainsi que l’aspect futuriste, tout cela n’est pas sans me rappeler certains épisodes du Doctor Who (et plus particulièrement celui où il croise la Reine). Bref je suis fort intriguée par ce diptyque et fort impatiente d’en connaître la conclusion. Des personnages dont un médium qui aide Sherlock et qui appartient à des volumes précédents ont éveillé ma curiosité et m’incitent à essayer de lire les volumes qui ont précédé.

« Les Chroniques de Moriarty » nous plongent davantage dans l’occulte et le combat avec les Dieux. Il fait suite à la série « Sherlock Holmes et le Necronomicon ». Nul trace de Sherlock car la série est désormais consacrée à Moriarty revenu d’entre les morts, fort de nouveaux pouvoirs après avoir combattu les anciens Dieux. Il recherche les derniers exemplaires du Necronomicon afin de les détruire ayant pris conscience des dangers de l’ouvrage. On assiste tour à tour à ses recherches et au récit de sa lutte pour revenir parmi les vivants, tout en apprenant des Dieux. Plus difficile au niveau visuel et donc moins facile à appréhender, cela n’en reste néanmoins un volume intéressant et connaissant ma curiosité, je vais m’efforcer de trouver la suite dès que possible.

A découvrir si ces séries vous intriguent et que vous n’êtes pas contre des pointes de fantastique.

Les Quatre de Baker Street / Djian, Etien, Legrand

01 lundi Juin 2015

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits

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Baker Street, BD, Djian, Enfants, Etien, francs tireurs, Legrand, Londres, Sherlock Holmes, Watson

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Les Quatre de Baker Street. 1. L’affaire du rideau bleu. 2. Le dossier Raboukine. 3. Le rossignol de Stepney. 4. Les orphelins de Londres. 5. La succession de Moriarty / J.B. Djian, Olivier Legrand, David Etien. Vents d’Ouest, 2009-2014 (un 6ème volume est paru).

Les Quatre de Baker StreetBilly, Charlie et Black Tom sont inséparables. Et pour cause : impossible de survivre seul dans l’East End londonien, peuplé de faux mendiants, de vrais ruffians et de franches canailles ! Heureusement, les trois amis peuvent compter sur la protection d’un certain Sherlock Holmes, pour lequel ils font parfois office d’espions des rues….

Une série consacrée aux francs tireurs de Baker Street représentés par Billy, Charlie, Black Tom et…Watson. Des enfants des rues comme il en existe des milliers à cette période qui connaissent les recoins de Londres, des tapineuses, des personnes enfermées à l’asile, le roi de la pègre,… tout en étant eux-mêmes des débrouillards. Sherlock fait appel à eux, mais quand lui et Watson s’absentent et que des situations délicates se présentent, ils ne leur restent plus qu’à compter sur eux-mêmes.

Même si Sherlock Holmes, Watson, le commissaire Lestrade (et bien d’autres) sont présents, ces jeunes personnages sont bien les héros de ces BDs et nous permettent de retrouver le Londres grouillant de cette fin de siècle. Si de nombreuses situations sont évoquées, grâce à eux les auteurs semblent se pencher davantage sur la situation des enfants : enlèvement d’une jeune fille pour la vente de sa virginité, apprentissage du vol, maison de correction (ou tout comme)… qui nous montre que la débrouillardise ne suffit pas, que la famille n’est pas toujours idéale au sens que nous en avons, que les amis peuvent disparaitre du jour au lendemain. Enfin que la loi du plus fort domine, même avec des enfants du même âge. Nos personnages n’ont donc pas d’autres choix que de se serrer les coudes, de se faire confiance, même s’ils sont chacun des caractères et des traits qui rendent parfois les situations délicates. Néanmoins Sherlock les a rapprochés et leurs aventures les aident à la fois à vivre et à poursuivre l’aventure.

Et ces aventures prennent du relief à chaque nouvel épisode. Si le premier a pour trait l’enlèvement de l’amie de Black Tom, le second prend une tournure plus politique avec la présence de russes prônant la révolution et le renversement de la monarchie. Le 3ème revient à la main mise de certains sur les commerçants, théâtres : le prix à payer de la tranquillité. C’est l’occasion pour les auteurs de nous rappeler les internements involontaires dans les asiles, la situation des aliénés. La vérité crue est rendue, même si cette série s’adresse à un jeune public.  Mais les scénaristes n’oublient pas ce qu’ils doivent à Conan Doyle et dans le 4ème volume, la mort de Sherlock laisse ces enfants orphelins. Comment vont-ils pouvoir survivre ?  Car, comme je le disais, même s’ils vivaient une certaine indépendance dans leurs aventures, le célèbre personnage restait une référence et concluait. Bravo à ce coup de maître qui rebondit sur les histoires de Conan Doyle, et ce double hommage par cette série et les événements livresques.

Vous l’aurez compris j’ai été enchantée par ma lecture et même si les événements politiques du 2nd volume m’ont moins parlé, j’ai trouvé intéressant de reprendre le contexte historique. J’aime le graphisme et la répartie des jeunes héros. Le public ne s’y est pas trompé car j’ai vu que cette série avait reçu plusieurs prix.

Les blogs en parlent : Cryssilda , Kikine, Lou,

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