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Archives de Tag: secrets de famille

L’esprit des morts / Andrew Taylor

16 lundi Jan 2017

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'anglais

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Andrew Taylor, Edgar Allan Poe, meurtre, secrets de famille

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L’esprit des morts / Andrew Taylor. Traduit de l’anglais par Françoise Smith. Cherche midi, 2016. 648 pages

Sur les traces d’Edgar Allan Poe, un thriller gothique d’une intensité rare. Londres, 1819. Thomas Shield devient le professeur particulier d’un jeune Américain, Edgar Poe, et de son meilleur ami, Charles Frant, dont la mère, une femme séduisante et malheureuse, l’attire irrésistiblement. Lorsqu’un homme est retrouvé mort et que tous les indices convergent vers la famille Frant, Thomas est emporté dans une spirale dont les conséquences risquent d’être lourdes pour lui.
Il décide alors de trouver le coupable mais le piège se referme au fur et à mesure qu’il cherche à s’en échapper. Quel est donc le lien entre ces macabres événements et le jeune Edgar Poe ? Thomas devra traverser bien des épreuves avant que la vérité soit enfin dévoilée… Mêlant avec brio fiction et réalité, ce roman à l’intrigue haletante nous plonge dans l’atmosphère de l’Angleterre du XIXe siècle, où Edgar Allan Poe passa quatre années de son adolescence : l’agitation des rues londoniennes, les taudis de St Giles et Seven Dials, l’hypocrisie d’une bourgeoisie avide de pouvoir…
Un décor parfait pour un meurtre, des secrets de famille et une galerie de personnages loin d’être aussi respectables qu’ils voudraient le faire croire.

Edgar Allan Poe n’est ici qu’un prétexte, mais néanmoins bien amené et utilisé à bon escient pour suivre l’existence de Thomas Shield, jeune homme à la vie déjà bien remplie que nous allons suivre tout au long de ces pages et qui est le narrateur de cette histoire. A la fois protagoniste, pierre angulaire de ce roman écrit dans un style qui n’est pas sans rappeler les ouvrages de la période décrite, ce récit se voulant la fidèle transcription des faits vécus.

Andrew Taylor part de simples faits divers, de situations quotidiennes et d’un homme issu d’une extraction modeste pour mieux le jeter dans une aristocratie, au milieu de parvenus également. Comme dans tous les récits de cette époque qui se doivent, l’argent, les héritages sont au coeur même de ces épisodes. L’auteur y a ajouté une pincée de malversations, de meurtre et de faits historiques. Il nous entraîne dans tous les milieux de cette période (ou presque), dans l’ivresse de la jeunesse, de l’âpreté, le quotidien et une enquête où les faux semblants s’emmêlent comme bien souvent. L’ensemble est riche et bien mené, même si le héros parfois tête à claques -à mon sens- se rue dans toutes les situations les plus désavantageuses (ou presque) à son égard. Ce n’est pas une enquête de Sherlock Holmes, cela a parfois la saveur de ses fresques du XIXème siècle, mais avec une part historique  et de mise en abîme des éléments qui en font un bon roman du XIXème siècle. Idéal pour une bonne soirée (plusieurs) au coin du feu – pour conserver cette image du passé.

Le tableau / Laurence Venturi

07 lundi Nov 2016

Posted by uncoindeblog in #Un peu de lecture

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héritage, Laurence Venturi, Modigliani, secrets de famille, tableau

Laurence Venturi - Le tableau.

Le tableau / Laurence Venturi. Albin Michel, 2016. 342 pages

Et si, vous aussi, vous découvriez un Modigliani chez vous ? Et si, vous aussi, vous découvriez un Modigliani chez vous ? Impensable ? Délirant ? Et pourtant, c’est l’histoire authentique que Laurence Venturi nous raconte, de l’enquête quasi policière pour faire authentifier le tableau aux bouleversements familiaux, conjugaux, psychologiques qu’entraîne pareille aventure où tous les secrets de famille volent en éclat.
Un vrai roman.

Après Van Gogh il y a quelques semaines, me revoici en compagnie d’un peintre au destin tragique : Modigliani. Là s’arrêtera la comparaison, car il ne s’agit pas du même auteur et absolument pas du même traitement dans la forme.

Laurence Venturi a choisi de nous parler de cet artiste à travers une sorte d’enquête et en l’insérant dans une histoire familiale qui, progressivement va prendre une place de plus en plus importante, menaçant le quotidien de Laura, son héroïne, et son couple. S’il ne m’a pas autant enchanté que celui de Jean-Michel Guenassia, il ne m’a pas pour autant laisser indifférente. Comme je l’ai déjà signalé pour d’autres romans, je trouve que le système des chapitres courts permet à ce style d’écriture de donner un élan et d’éviter de lasser le lecteur. Cela est parfaitement adapté ici car le personnage se lance sur différentes pistes au milieu de son quotidien ; la logique est donc respectée.

Quelques bémols liés sans doute au fait qu’il s’agisse d’un premier roman.

Je suis toujours surprise de découvrir que certains noms soient totalement tombés dans l’oubli. Ainsi Laura semble découvrir Max Jacob. (Même si j’ai des lacunes dans bon nombre de domaines, ce fait m’a semblé totalement bizarre, mais peut-être est-ce que ce sont mes connaissances qui le sont). Cette femme semble vivre dans un certain confort, son mari est un puits de connaissance et pourtant…

Les digressions cauchemardesques, les limites visions qu’elle a de ce tableau me sont apparues un peu hors sujet, même si elles permettent de tirer davantage la couverture sur le couple, elles n’en restent néanmoins en dehors du propos, si l’on réfléchit à la tournure prise par les événements. Si ce tableau reste toujours sa marotte, son enquête a dévié vers un autre sujet : le grand-père de son mari, contemporain de Modigliani.

En dépit de ces travers, je ne peux que vous encourager à découvrir cet ouvrage qui, comme je l’ai déjà mentionné, se lit facilement. Ce ne sera pas LE roman de l’année à mes yeux mais j’en conserve un agréable souvenir même si la chute m’a laissée un peu sur ma faim.

Une famille délicieuse / Willa Marsh

01 samedi Août 2015

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'anglais

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campagne, Marsh, secrets de famille, Tea time

Une famille délicieuse / Willa Marsh. Traduit de l’anglais par Eric Mc Comber. Autrement, 2014. 477 pages

       A year in England

 » Elle se mit à sourire légèrement, d’un air malin. Sa voix était plus forte, maintenant, et elle avait pris cette vieille intonation chantante. La peur piqua Nest au ventre. » Mina et Nest vivent à Ottercombe House, imposante demeure familiale plantée au cour de la lande, entourées de leurs chiens et unies par le souvenir d’une enfance idyllique. L’arrivée de Georgie, la soeur aînée atteinte de démence sénile, fait resurgir un passé douloureux qu’elles auraient préféré oublier.
Pire, Georgie s’apprête à révéler des secrets au pouvoir destructeur… Les deux cadettes sont prêtes à tout pour empêcher que la vérité n’éclate au grand jour. Qui aurait cru que ces respectables vieilles dames avaient tant de choses à dissimuler ?

Pas de secrets d’empire dans cette lecture contrairement à ce que la 4ème couverture pourrait suggérer, car il s’agit de l’histoire d’une famille et des squelettes qui traînent dans les tiroirs. Sous les yeux du lecteur les morceaux du puzzle s’assemblent alors que nous suivons le quotidien et les souvenirs de 3 protagonistes : Mina et Nest les 2 soeurs et leur nièce Lyddie qui cherche à comprendre le devenir de son couple et se réfugie, à l’occasion, dans la vieille demeure familiale : Ottercombe.

A l’image de cette tasse so british, j’ai dégusté cette histoire avec plaisir. Même si elle ne présente rien de révolutionnaire, j’ai aimé ces allers-retours dans le passé : le rappel du quotidien des « enfants » (le titre d’origine est « L’heure des enfants »), les différents caractères des filles, même si ce roman est trop court pour en souligner toutes les subtilités. Enfin, l’aspect anglais de ces moments autour d’une tasse de thé, de l’affection pour leurs chiens, des promenades au bord de la mer ou dans la nature environnante. Des clichés  sans doute, mais qui se glissent avec douceur dans le quotidien de ces vieilles personnes qui se retrouvent confronter avec la maladie, la perte de mémoire et les travers que la maladie d’Alzheimer peut entraîner. Car c’est bien de cela que souffre Georgie, leur soeur ainée qui s’installe pour quelques semaines, dans la maison de son enfance, en attendant sa place dans une maison médicalisée. Cette arrivée et la manie de Georgie d’essayer de gagner une place centrale dans l’attention de chacun et sa manie des « secrets » provoque le rappel des souvenirs chez ses soeurs et va permettre à l’une d’elle de lever le voile sur une partie de sa vie.

Chez Melo, beaucoup moins emballée par sa lecture.

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