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Archives de Tag: secret

Secret absolu / W. Wilkie Collins

20 samedi Mai 2017

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'anglais

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femme, secret, Wilkie Collins

Wilkie Collins - Secret absolu.Fichier 02-07-2016 20 14 56

Secret absolu / W. Wilkie Collins. Traduit de l’anglais par Marie-Thérèse Carton-Piéron. Phébus, 2002 (Libretto). 440 pages

La nuit du 23 août 1829, sur la Côte de Cornouailles, Mrs Treverton est sur le point de rendre l’âme dans son manoir. Avant de mourir, elle dicte à sa dame de compagnie, Sarah Leeson, une mystérieuse confession en lui faisant promettre de ne jamais la détruire. Des années plus tard, Sarah disparaît et le manoir est mis en vente.

Un petit moment que j’avais mis de côté les victoriens – les rencontres et suggestions de lecture du groupe s’étant espacées-, je n’ai pas pris la peine de revenir à mes classiques. Un livre sur une de mes jolies PAL et voici un oubli et lacune dans la lecture des classiques résolu.

J’essaie de lire de plus en plus souvent les préfaces espérant toujours en apprendre un peu plus pour ma lecture à venir. Rien de bien novateur dans cette dernière, mais elle m’a remis quelques idées à jour (mon cerveau ayant sans doute connu quelques bugs ces derniers temps) concernant le style de W. Wilkie Collins. Ainsi ce roman fut écrit avant « La dame en blanc » (toujours dans ma bibliothèque) et est propre au roman à sensations, précurseur de nos policiers actuels. Bien entendu pour nous autres, l’énigme est tellement évidente que quelques pages suffiront à la résoudre, mais j’étais curieuse de connaître comment il allait parvenir à faire découvrir ce secret à ces différents protagonistes et comment il allait ménager son suspense ; les romans étant publiés en premier sous forme de feuilletons.

Bien entendu tout cela à un petit charme suranné, mais je n’ai pas trouvé les tournures si vieillottes par rapport à d’autres romans. Sans doute à l’heure actuelle, des paragraphes, descriptions et longueurs seraient certainement coupés. Mais, ces épanchement sont surtout vrai, à mes yeux, dans le dernier tiers du livre, partie pour laquelle j’ai réellement eu la sensation que Wilkie Collins se devait de faire durer le plus longtemps possible ces pages.

Les femmes, qu’elles soient fortes, au franc parler ou totalement dominées par les éléments de la vie ou par d’autres jouent un rôle important dans ce roman. Bien entendu elles n’y trouvent qu’une place relative, restant sous l’emprise masculine et surtout les codes moraux et juridiques. Le coeur des lectrices a dû être totalement conquis par l’histoire d’amour qui ouvre et conclut ces pages.

Collins ajoute une part de fantasque, fantaisie même en la personne de l’oncle et de son valet insolant et miroir grotesque. L’oncle Joseph n’est pas non plus exempt d’un côté croquignolesque qui peut faire sourire ou copieusement agacé le lecteur comme ses interlocuteurs. Bref un ouvrage complet et assez agréable pour tous ceux qui ne sont pas totalement insensibles au style.

Les héritiers de la mine / Jocelyne Saucier

27 dimanche Nov 2016

Posted by uncoindeblog in Auteurs québecois

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auteur québécois, culpabilité, enfance, famille, Jocelyne Saucier, secret

Les héritiers de la mine  - Jocelyne Saucier

Les héritiers de la mine / Jocelyne Saucier. France Loisirs, 2016.215 pages

Dans une région lointaine et sauvage du Québec, la famille Cardinal règne sur le petit village minier de Norco depuis que le père y a découvert un filon de zinc. Les 21 enfants, presque livrés à eux-mêmes, grandissent heureux, chacun trouvant sa place comme il peut. Et tant pis s’il n’y a pas assez de lits pour tout le monde !
Et puis la mine ferme, les enfants grandissent et s’éloignent… Lorsqu’ils se retrouvent à l’occasion de la remise d’une décoration à leur père, certains ne se sont pas vus depuis des décennies. Mais un seul regard suffit : personne n’a oublié le secret tragique qu’ils ont enfoui pour préserver la famille. Sept d’entre eux déroulent le fil de leurs souvenirs. La culpabilité cèdera-t-elle la place à la vérité ?

7 voix pour raconter des souvenirs d’enfance, d’une vie idéale aux yeux du dernier né qui, nous allons le découvrir très vite, ne les a vécu qu’à travers les histoires de ses ainés. Une vie de pauvreté mais de richesse familiale, d’unité que LeFion continue d’idéaliser, de vouloir revivre alors que tous les enfants se sont dispersés. Du plus jeune au plus âgé, différents protagonistes nous racontent cette enfance, les joies et les petites souffrances de cette existence. Quant à la peine ultime que chacun tait, elle nous est amenée par petites touches en parallèle de la narration de cette existence où chacun cherche à se faire un surnom. Car lorsque vous êtes 21, il faut vous différencier, essayer volontairement ou non de vous montrer, de drainer l’énergie des uns et des autres. A force de vouloir se faire une place, certains vont y laisser une partie de leur âme, de leur sensibilité. Mais trop jeunes pour s’en rendre compte, la fuite a été leur seule perspective.

En s’éloignant, en se taisant, chacun essaie de masquer ses regrets et sa culpabilité, mais cette réunion familiale est le grain de sable ou le moment que tout un chacun attendait pour se retrouver, pour étancher sa peine. Volontairement ou pas, la chute viendra d’où personne ne l’attendait.

Chant d’amour de la famille, des parents ce roman a beaucoup de qualité. Il est difficile dans les trois premiers chapitres de comprendre le rythme adopté par l’auteur car ces voix nous ne les connaissons pas, nous avons peu d’éléments sur elles et sur leur histoire. Au fil des pages, les joies et les peines prennent forme, une partie de la vie de la famille Cardinal, originale et pleine de vie, aux personnalités si distinctes et pourtant si dépendantes les unes des autres dans ce petit village minier. 30 ans après cette journée de juillet, les choses seront dites.

 

Le secret de la manufacture de chaussettes inusables / Annie Barrows

09 mercredi Sep 2015

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'anglais (Etats-Unis)

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Barrows, Etats-Unis, famille, Grande dépression, Macedonia, secret

Annie Barrows - Le secret de la manufacture de chaussettes inusables.amarica

Le secret de la manufacture de chaussettes inusables / Annie Barrows. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Dominique Haas et Patrick Dusoulier. Nil, 2015. 622 pages

Raconté par les voix de trois narratrices pleines d’esprit – Layla, Jottie et sa nièce Willa –, ce récit nous plonge dans l’univers cocasse et charmant d’une petite ville de Virginie-Occidentale, Macedonia, pendant l’été 1938. Layla Beck, une jeune citadine fortunée, fille d’un puissant sénateur du Delaware, refuse d’épouser le riche parti que son père a choisi pour elle et se voit contrainte d’accepter un emploi de rédactrice au sein d’une agence gouvernementale.
Elle n’a jamais travaillé de sa vie, mais en ces temps de grande dépression, nécessité fait loi. Sa mission : se rendre dans la petite ville de Macedonia, interroger ses habitants hauts en couleur, et rédiger l’histoire de cette ville sur le point de célébrer le cent-cinquantenaire de sa fondation. Elle prend pension chez les Romeyn, des excentriques désargentés, autrefois propriétaires d’une grande fabrique de chaussettes et autres articles de bonneterie – Les Inusables Américaines – qui a été ravagée par un incendie plusieurs années auparavant.

 

Si vous souhaitez retrouver la fraîcheur, l’originalité du Cercle des amateurs d’épluchures de patates, je n’ai qu’un conseil à vous donner : passez votre chemin. Mais, si vous souhaitez une lecture sympathique, retrouver le sud des Etats-Unis, son histoire et ses secrets de famille, je vous encourage vivement à lire cet opus écrit par Annie Barrows, co-auteur du roman précédemment cité. Ainsi prévenu, je pense que vous serez moins déçus. Car si ce roman présente des qualités, on y retrouve néanmoins des thématiques déjà vus et le secret est presque une évidence au fur et à mesure de la lecture. Car non il ne s’agit pas non plus d’une enquête policière, mais plus sûrement d’histoires d’amour et de famille.

Le charme réside avant tout par deux narratrices principales : Jottie et sa nièce, Willa, jeune adolescente qui cherche à comprendre les adultes dans l’espoir de se voir considérer comme tel. Le style bien entendu est distinct, leur vision des choses comme leur univers est différent, mais cela nous permet de suivre et de comprendre la vie de Macedonia. Ville qui fête ses 150 ans et que Layla, jeune femme de Washington, va découvrir en prenant pension chez les Romeyn, la maison de Jottie. Layla va être à la fois un grain de sable et un élément déclencheur dans les découvertes que Willa va faire de son entourage, mais comme je le disais c’est avant tout en s’interrogeant sur ce qu’elle voit (sa tante l’ayant encouragé à être plus observatrice), à comprendre. Bien entendu, pour obtenir davantage d’informations, Willa ne néglige pas les planques volontaires ou involontaires (elle cherche tous les endroits possibles pour assouvir sa passion de la lecture (clin d’oeil évident au précédent opus)) ou les maladresses.

Le récit est assez enlevé grâce notamment aux échanges épistolaires de Layla avec ses proches  qui nous permettent de bien voir la différence d’existence de ces femmes. Annie Barrows, pour faire bonne mesure, à ajouter la présence des soeurs de Jottie, des jumelles, quelques personnages secondaires parfois drôles, originaux… et n’omet aucun détails concernant la période en évoquant les grévistes accusés de tous les maux ou le trafic d’alcool.

Vous l’aurez compris, j’ai lu sans aucun déplaisir ce roman qui ne restera pas un inoubliable mais m’a permis de passer quelques heures de lecture agréable.

 

Mademoiselle Maeve a aimé,

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