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Archives de Tag: quête

La vie est un millefeuille à la vanille / Lars Vasa Johansson

11 lundi Juin 2018

Posted by uncoindeblog in Traduit du suédois

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bilan, forêt de Tiveden, gâteau, Lars Vasa Johansson, Magie, monde féérique, quête, Suède

Lars Vasa Johansson - La vie est un millefeuille à la vanille.La vie est un millefeuille à la vanille / Lars Vasa Johansson. Traduit du suédois par Hélène Hervieu. Fleuve Editions, 2017. 412 pages.

Malgré sa profession de magicien itinérant, Anton ne sent guère d’affinité avec ses semblables. Depuis des années, il arpente le pays et se produit de maisons de retraite en centres commerciaux avec un succès disons… médiocre. Il s’en accomoderait si son éternel rival Sebastian ne rencontrait une immense gloire dans toute la Suède avec son spectacle éblouissant. Sans oublier sa fiancée Charlotta qui l’a quitté pour suivre Sebastian.
Aujourd’hui, Anton fête ses quarante-cinq ans mais seuls ses parents s’en souviennent. Cela ne l’empêchera pas de déguster dans la paix de sa solitude son traditionnel millefeuille à la vanille. Pourtant, enfermé sur lui-même, Anton ne va pas si fort, et pour dire vrai, pas fort du tout. Il maîtrise depuis longtemps l’art de maquiller sa vie à ses propres yeux pour en être encore conscient. Or, cette nuit, une rencontre inopinée va rompre son équilibre et l’amener à questionner sa vie et peut-être à se redécouvrir…Attention, Anton va se réveiller !

De prime abord, en dépit de sa couverture « à la mode » (un peu sirupeuse) et d’un titre intriguant, ce roman n’avait pas grand-chose pour me plaire. Et lorsque l’on découvre le personnage d’Anton, on se demande bien ce que l’on vient faire dans cette galère et où l’auteur va bien pouvoir nous emmener. Anton est le prototype du loser, amer et imbu de sa personne. Incapable de comprendre ses échecs et de rebondir. Sans amis, famille et bientôt sans travail. Ses errances et une journée anniversaire calamiteuse vont le faire atterrir là où il n’aurait jamais dû se rendre : dans la forêt de Tiveden.

J’ai vu un billet qui parlait d' »Alice aux pays des merveilles ». Nous n’en sommes pas vraiment là et Anton n’a pas la naïveté et l’enfance d’Alice, mais son créateur nous plonge dans un monde parallèle, dans la féérie des contes suédois auquel nul ne peut croire et encore moins un homme de 45 ans, incrédule et amer comme Anton. Les rencontres qu’il va faire, les accidents qui se multiplient vont le pousser à une certaine forme d’introspection et non ce n’est pas totalement un roman à l’eau de rose ou aux tons tout à fait pastels (comme la couverture nous laisserait à le penser), mais Anton avec ses expériences personnelles, son vécu, va prendre, pour la première fois de sa vie, le temps de réfléchir, de se remémorer son passé. Il va apprendre à mieux se connaître et tout en gardant son caractère va parvenir à aider les habitants de la forêt de Tiveden, et quelques autres personnes, tout en s’aidant lui-même.

Alors oui, le conte est là comme la morale : « aide ton prochain », « fais le bien » etc, mais cela ne m’a pas totalement gêné, car après tout Anton a juste pris le temps de faire un micro bilan de son existence, de réfléchir sur son métier et ses échecs. Un roman qui n’est pas parfait mais qui se laisse lire une fois que l’on se laisse saisir par l’idée de Lars Vasa Johansson. Laissons la magie, opérer.

Vie et mort de Sophie Stark / Anna North

02 vendredi Sep 2016

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'anglais (Etats-Unis)

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Anna North, cinéma, Festival America, indépendance, isolement, quête

Anna North - Vie et mort de Sophie Stark.Festival America - logo

Vie et mort de Sophie Stark / Anna North.Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Jean Esch. Autrement, 2015 (Littératures). 376 pages

« Sophie comprenait beaucoup mieux les gens, et la façon de les manipuler, qu’elle ne le laissait paraître. Au moment même où j’ai ouvert la porte, elle a su qu’elle pouvait faire de moi ce qu’elle voulait. »Allison vient de quitter sa Virginie natale pour NewYork. Elle travaille dans un bar et n’a aucune ambition, aucun avenir. Puis elle rencontre Sophie Stark, une jeune réalisatrice décidée à faire d’elle une star.
Daniel, ancien champion de basket, se remet d’un terrible accident de voiture. Ses retrouvailles avec Sophie Stark, son amour de jeunesse, lui redonnent le goût de vivre. La carrière de George, producteur hollywoodien, est au point mort. Pour renouer avec le succès, il décide d’appeler Sophie Stark, étoile montante du cinéma indépendant. Artiste passionnée, géniale et insaisissable, Sophie transforme et transcende la vie de ceux qui croisent sa route.
Pour le meilleur et pour le pire.

Tout est dit dans le titre et pourtant cela ne m’a pas empêché de lire de bout en bout ce roman écrit différemment. Car, très vite ce n’est pas le comment  du décès annoncé qui nous intéresse, mais le personnage en son entier. Jeune femme énigmatique, manipulatrice pour les uns, toxique pour les autres, mais entière et pleine de fièvre. Ne prenant pas la peine de s’arrêter devant des personnes qui ne l’intéressent pas.

Pour mieux nous la raconter, c’est une forme déguisée de documentaires qui nous est proposé. Sont réunis dans cet ouvrage des proches qui ont su voir une partie d’elle-même, sans jamais obtenir tout à fait la pleine mesure de ce personnage. Tour à tour, Allison : actrice et amante, son frère qui lui fit découvrir le cinéma qui, à travers ses mots nous raconte l’enfant dont il se souvient, ses paradoxes etc. Mais aussi, Daniel sur qui elle réalisa son premier film, son mari musicien, son producteur et, les critiques de ces films. Tout à tour, ils parlent, sans échanger, mais tous montrent la même femme passionnée qui ne sait pas s’arrêter, saisissant chaque émotion pour construire ses films, pour se révéler ? Plus exactement elle ouvre les yeux de ceux qui l’aiment, leur permettant de rebondir, de s’affirmer. C’est ainsi qu’elle crée, se nourrissant tout en donnant à sa manière.

Femme étrange s’il en est qui ne donne pas forcément envie de la rencontrer, mais qui fascine néanmoins grâce à un ouvrage rédigé avec force et imagination.

La quête du bleu divin / Sylvain Treperman

18 vendredi Sep 2015

Posted by uncoindeblog in #Un peu de lecture, Petites maisons d'édition

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bleu, Chartres, quête, Treperman, vitraux

La quête du bleu divin / Sylvain Treperman. La Grande Ourse, 2015. 366 pages

Chartres, capitale de la lumière. Au début des années 1970, Raoul, jeune étudiant, découvre dans une chapelle un vitrail dont la lueur bleutée sert à apaiser la folie des hommes. Déjà, trente ans plus tôt, sous l’occupation allemande, un haut officier nazi, professeur d’histoire médiévale, avait décidé, après la lecture d’un vieux manuscrit, de partir à la recherche de ce même vitrail fabuleux. Mais cette quête avait réellement débuté au Moyen Âge, avec la tentative d’un maître-verrier juif de contacter l’Eternel par le biais d’une clarté merveilleuse émise par un vitrail de sa fabrication.
Trois époques, trois destins, une même quête : celle du bleu divin, qui selon la tradition avait le pouvoir d’insuffler la grâce suprême aux âmes les plus pures. Au centre de ce roman historique se dresse la cathédrale de Chartres et ses fabuleux vitraux.

Chartres, sa cathédrale et ses vitraux. Le tout agrémenté d’une quête, cet ouvrage avait tout pour me plaire. Et pourtant je ne suis pas sortie aussi enchantée que je l’avais imaginé par ma lecture.

En premier lieu sans doute parce que Raoul, 1ère et ultime rencontre dans cette histoire n’est pas, à mes yeux, un personnage attachant contrairement à Osée qui ouvre chronologiquement cette trilogie. Tout de suite, j’ai aimé ce « pèlerin », je me suis attachée à son histoire personnelle, aux rebondissements de son existence comme de son quotidien autour de la cathédrale. L’histoire commençait bien, manière de parler au vu des événements tragiques qui avaient accompagné jusque-là la vie d’Osée, l’obligeant à masquer sa religion. En se trahissant, il allait se réfugier chez les seuls représentants de sa confession et entendre les événements qui les avaient menés dans ce royaume. Parallèlement Osée, comme le lecteur allait découvrir l’objet de la quête de tous : un vitrail divin ; son histoire et ses révélations.

Raoul pourrait lui ressembler par bien des côtés, ne serait-ce que par son statut d’itinérant. Mais si l’histoire d’Osée avait du sens, je n’ai pas saisi celle de Raoul. Je suis sans doute une nouvelle fois bien naïve, ignorante de la manière de penser des années 70, mais le plonger dans une ambiance aussi antisémite (oui nous sommes sur une route de pèlerinages, néanmoins…) en voulant montrer les similitudes entre ces 2 protagonistes qui ouvrent et clos ce roman, le fait basculer bien près des clichés. Enfin, son attitude générale ne me l’a rendu ni sympathique, ni réellement intéressant.  Bref cet ultime portrait m’a fait perdre la dernière accroche de cette histoire. En voulant créer un triptyque avec 2 parties aussi semblables, Sylvain Treperman ne m’a pas donné la vision / l’écho qu’il m’a semblé vouloir transmettre.

Entre ces deux hommes, la 2nde Guerre Mondiale, la Shoah et toujours la recherche de ce vitrail qui suscite chez les nazis une quête sans faille dans la volonté de leur chef de s’approprier tout symbole de pouvoir ou pouvant avoir une connotation de puissance, assimilé à un Dieu quel qu’il soit. C’est une partie que j’ai trouvé à la fois fascinante, l’art de jouer sur cet aspect connu de la personnalité d’Hitler par Sylvain Treperman pour écrire la partie centrale de son roman, nous narrer la quête et la cache du bleu entre le XIIème et le XXème siècle qui envoûte et détruit et, un sentiment de malaise tant les allemands sont grossiers et meurtriers ; bien entendu le personnage de von Leer est un SS, mais la caricature ne semble jamais très loin. A l’opposé, tout au long de l’histoire, le peuple juif est montré en exemple. Sans contester les faits historiques, je ne peux m’empêcher de penser que cela nuit à l’histoire elle-même.

Vous l’aurez compris, ce sont les personnages eux-mêmes qui n’ont pas réussi à me convaincre totalement dans cette histoire. Et, j’ai beau aimé la fantasy, la redondance de l’histoire : la jeune femme simple, mère d’un enfant m’a laissé dubitative.

Merci aux Editions La Grande Ourse pour cette proposition de lecture.

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