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Archives de Tag: policier

Le dernier coyote / Michael Connelly

14 dimanche Mai 2017

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cold case, Harry Bosch, Michael Connelly, policier

Michael Connelly - Le dernier coyote.Le dernier coyote / Michael Connelly.Traduit de l’américain par Jean Esch. Editions du Seuil, 1999. 378 pages

Suite à une grave altercation avec son supérieur, le lieutenant Harvey Pounds, l’inspecteur Harry Bosch est mis en congé d’office et sommé de consulter une psychologue afin de maîtriser son agressivité : sa réintégration au sein de la police de Los Angeles en dépend. Harry Bosch commence par refuser le traitement, puis, poussé à bout par ses questions, révèle au Dr Hinojos le secret qui le hante : sa mère, Marjorie Lowe, une prostituée, a été tuée alors qu’elle allait enfin l’extraire du centre où, tout petit enfant, on l’avait placé après l’avoir séparé d’elle.
Et, noud du problème, l’enquête de police qui aurait pu l’aider à accepter le réalité de ce meurtre n’a pas abouti. Libéré par cet aveu, Harry Bosch comprend alors que malgré l’interdiction d’enquêter qui le frappe, il doit retrouver celui qui lui a ravi l’amour de sa mère, et rouvre le dossier. Auteur, entre autres ouvrages, de Les Égouts de Los Angeles (prix calibre 38), La Blonde en béton, Le poète (prix Mystère), Créance de sang (grand prix de littérature policière 1999), etc., Connelly signe ici le livre le plus terriblement émouvant de sa série Harry Bosch.

Une part d’ombre, une agressivité mais un sens moral dans ses enquêtes, voici ce qui caractérise Harry Bosch. Electron libre qui se manifeste une nouvelle fois ; en dépit de ce repos forcé et de soins imposés, il voit là l’occasion d’enfin se plonger dans un dossier bien ancien resté au point mort des années plus tôt. Il va sans dire que les protagonistes, témoins etc ne sont plus tout à fait au rendez-vous, et il lui faut démêler bien des fils, des imprécisions, et personnages retors, mais Marjorie Lowe n’est autre que sa mère. Séparés par les services sociaux, elle lui avait certifié que très vite elle allait parvenir à le récupérer.

Quand les fils du destin font des noeuds, il faut de la patience – ce qui n’est pas toujours le point fort de notre héros- et surtout beaucoup de temps afin de parvenir à tout remettre d’aplomb. Du temps, il n’en m’en manque guère mais les entrelacements semblent toujours plus complexes au fur et à mesure qu’il parvient à en défaire un et comme mentionné, les années qui ont passé ne sont pas les meilleures alliées. Et pourtant, grâce à son expérience, d’un peu de chance aussi sans doute (si on peut l’appeler ainsi), à son culot et ses contacts, Harry Bosch  finira par résoudre ce meurtre. Bien entendu cette enquête nous fait penser à d’autres romans, mais le savoir-faire de Michael Connelly nous plonge dans un inédit et une fin que les plus perspicaces devraient avoir néanmoins du mal à trouver. Pour ma part, je me suis laissée prendre aux apparences. Eléments du quotidien de ce quasi anti-héros ou volonté de ne voir que des évidences, je ne sais pas vraiment mais le tout est bien mené, sans temps mort.

Moissons sanglantes / Peter Robinson

14 lundi Nov 2016

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Inspecteur Banks, milieu rural, Peter Robinson, policier

Peter Robinson - Moissons sanglantes.https://plaisirsacultiver.files.wordpress.com/2015/08/logo-by-eliza1.jpg?w=159&h=132

Moissons sanglantes / Peter Robinson. Roman traduit de l’anglais par Pierre Reignier. Albin Michel, 2016. 441 pages

La nouvelle chef de la police du Yorkshire ayant placé la sécurité des campagnes au sommet de ses priorités, Alan Banks et les flics de la Criminelle sont sommés d’élucider au plus vite un simple vol de tracteur ! Mais cette affaire banale en cache peut-être une autre.
Alors que deux garçons d’un village voisin sont portés disparus, un promeneur découvre non loin de là une flaque de sang suspecte dans un hangar désaffecté. Un cadavre décapité, une jeune fille inquiétée par un faux policier, un accident de la route aux macabres révélations… l’enquête de routine bascule brutalement dans une dangereuse course contre la montre, contre la mort.

Très agréable découverte que ces enquêtes de l’inspecteur Banks et de son équipe. Je dois avouer que je ne connaissais pas du tout alors qu’il ne s’agit pas de sa première enquête et que Peter Robinson a une bibliographie fort conséquente.

J’ai trouvé ce volume intéressant à plus d’un titre. Tout d’abord les lieux de l’enquête et les faits : vol de machines agricoles, de bétail etc… Aucun fantasme de ma part d’un retour à la terre, mais un univers différent de prime abord de celui auquel les policiers actuels nous ont habitué : paradis fiscaux, délits d’initiés et j’en passe. Je ne vous cache pas que le trafic couvert dans ce milieu rural n’est pas exempt de ces voleurs en cols blancs du fait de l’argent investi, de l’envoi de ces machines extrêmement coûteuses à l’autre bout de l’Europe, mais nonobstant un interrogatoire à Londres, l’ensemble de cette histoire se déroule bien dans le Yorkshire et donne à découvrir l’ensemble du Comté : bord de mer, tracé montagneux et l’A1 qui le coupe allant de Londres à  Edimbourg. C’est une quasi invitation touristique, si le mauvais temps ne venait pas se mêler à un meurtre sordide et à un accident de la route extrêmement spectaculaire.

Chaque membre de l’équipe a une personnalité, des traits de caractère qui nous sont distillés tout au long de l’enquête mais pour en savoir plus, pour reconstituer les drames/faiblesses intimes, ce seul roman ne suffira pas, car si l’histoire les implique, qu’ils sont des personnages essentiels, la quête des preuves et la résolution de leur travail passe avant tout.

L’ensemble est agréable à lire, sans temps mort. Bien entendu à l’image d’Annie, la tournée des abattoirs va vous soulever le coeur (sujet d’actualité s’il en est), mais les descriptions, faits, compte rendus post mortem ne sont pas là pour complaire le lecture avide de détails ou pour le faire s’écrier mais simplement pour l’immiscer dans l’histoire, le faire vivre au plus près le quotidien de cette équipe. Bref un bon polar où si des doutes quant au coupable potentiel sont rapidement présents, la toile est si dense que vous n’aurez pas le dernier mot avant de tourner la page ultime.

Le club des policiers yiddish / Michael Chabon

21 mardi Juin 2016

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Alaska, Communauté juive, enquête, Michael Chabon, policier, Prix Hugo 2008

Hop-Hop je commence ma série de romans américains car en Septembre, c’est la             8ème édition du Festival America

Le club des policiers yiddish / Michael Chabon. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Isabelle D. Philippe. Robert Laffont, 2009 (Pavillons). 473 pages.

Le district de Sitka, en Alaska, est le nouvel Israël. Y vivent deux millions de Juifs parlant le yiddish. L’inspecteur Meyer Landsman, de la brigade des homicides, est chargé de faire régner la paix dans cette communauté désobéissante et encline aux mystères. Ainsi, dans un hôtel minable, Landsman découvre un junkie assassiné qui s’avère être le fils du plus puissant rabbin de Sitka, le chef des verbovers, des Juifs ultra-orthodoxes. Des ordres venant de l’étranger exigent la clôture de l’enquête mais Landsman s’obstine : ce mort lui plaît et il refuse de laisser son assassinat impuni… Le rabbin aurait-il commandité le meurtre de son fils ? Dans quel but ? Et quels liens entretient la communauté verbover avec d’étranges commandos parlant hébreu ?

Ce roman avait, me semblait-il, tout pour me plaire : roman uchronique mêlée à une enquête policière en milieu hostile (l’Alaska) dans une communauté juive dont je suis loin de maîtrisée la culture et la langue mais l’intérêt était là. Les critiques élogieuses, de multiples prix et, une lecture quasi commune avec une collègue à qui on avait conseillé ce roman.

Et bien, l’une comme l’autre nous sommes totalement passées à côté de ce pseudo polar. L’enquête en elle-même n’est là que pour nous baigner dans un environnement communautaire, proche de l’implosion. Elle nous entraîne deci delà, sur le territoire, nous plongeant dans cette ville fantomatique, dans cet idéal revisité, sur les traces de l’histoire, nous distillant des bribes d’informations mais qui se perdent dans les biographies de Landsman, de son cousin et de cette colonie qui s’est étendue progressivement, veillant jalousement à défendre sa culture et à reconstruire son passé perdu. Au fur et à mesure, j’avais la sensation d’égarer le fil conducteur, ne comprenant pas bien où Michael Chabon avait la tentation de m’emmener et puis, tout à coup la clarté a semblé apparaître. Mais la chute est repartie dans les travers déjà soulignés.

Le personnage principal lui-même, aurait dû être attachant tout comme les secondaires, mais le style de l’auteur m’a complètement détaché de lui comme de l’histoire elle-même. Par exemple, je me suis vue relire 3 fois une simple phrase afin de comprendre de qui il parlait car, sans tambours ni trompette et surtout, sans virgules ou parenthèses, il fait parler un personnage tout en citant un sentiment/un comportement pour un autre.

Vous l’aurez compris je ne suis pas réellement entrée dans ce roman, car chaque nouvel élan de lecture se voyait balayé. J’en suis désolée car de nombreuses thématiques présentes dans ce roman m’intéressaient, mais non… il n’est pas pour moi.

Le mystère de Tarn House / Martha Grimes

05 mardi Avr 2016

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Lakiste, Martha Grimes, Melrose Plant, policier, Richard Jury

Afficher l'image d'originehttps://plaisirsacultiver.files.wordpress.com/2015/08/logo-by-eliza1.jpg?w=159&h=132

Le mystère de Tarn House / Martha Grimes. Traduit par Philippe Rouard. Pocket, 2007. 442 pages

Chez les Holdsworth, on vit de moins en moins vieux. Avec le suicide de Jane, c’est le quatrième décès en moins de six ans, assez pour éveiller les soupçons de Scotland Yard et ceux du commissaire jury, d’autant qu’il partageait l’intimité de la victime.
Écarté de l’enquête, il charge son vieil ami Melrose Plant d’infiltrer la famille Holdsworth en tant que bibliothécaire et il s’installe dans la propriété familiale de Tarn House.
Non loin delà, dans une luxueuse maison de retraite tenue par le docteur Kingsley et son assistante le docteur Viner, psychiatre, Adam Holdsworth, le richissime et excentrique arrière-grand-père s’obstine encore à vivre.

Je continue dans ma série de policiers que l’Angleterre semble avoir bien inspiré. Est-ce lié à une auteur fort connu de série ou bien les demeures, le climat, la personnalité de nos voisins suscitent-ils ce besoin d’écrire des séries policières s’y déroulant ? (une thèse ou plus simplement une enquête a-t-elle été rédigée sur ces faits ? Non je ne me propose pas pour la rédiger mais je suis simplement curieuse). Je ne peux pas répondre à ces questions mais cette année anglaise me donne le loisir d’explorer différentes séries jamais explorées jusque-là.

Une nouvelle fois je ne commence pas par le 1er volume et j’avoue m’être un peu perdue dans les protagonistes pour commencer. Je m’explique. Ces sont les enquêtes de Richard Jury & Melrose Plant et voilà qu’un troisième larron s’immisce dans l’affaire : Marshall Trueblood. Les débats entre ces deux derniers dans les premiers chapitres m’ont égaré. Plus loin, je découvre le mystérieux Cyril qui a disparu et qui est… un chat. Ah oui je vous avais prévenu, c’est la première fois que je lis cette série. Mais là n’est pas le sujet….

Car, après avoir bataillé avec ces personnages bien connus de certains lecteurs, je me suis réellement laissé happée par ma lecture. Les rebondissements sont intéressants, les personnages bien décrits même si on retrouve des images assez anglaises. Le double coup de génie vient sans contexte de ses duos qui se renvoient la balle : Marshall et Melrose, Adam et son arrière-petit-fils, Alex ou Alex et Millie pendant d’Adam et Lady Gray.  Les jumelles, les 2 psy, les 2 fois deux soeurs, les 2 enfants orphelins et cerise sur le gâteau (même s’ils ne se rencontrent jamais) : Cyril et Sorcier. Tout semble fonctionner par paire, même les décès : 2 suicides, 2 accidents. Et si tous ces morts étaient liés ? Mais comment les expliquer les rattacher alors que 5 ans ont passé entre les deux derniers. Notre assassin a-t-il tout son temps ? Est-il seul ou bien ?…. Homme ou femme ? Et, quel est son objectif réel ?

En attendant le commissaire Jury est bien en peine pour mener l’enquête car ses liens avec la dernière victime, son nom chez elle, comme ses empreintes font de lui un suspect comme les autres. Et quand tueur et suspects battent les cartes, comment mener à bien la résolution de cette enquête ? Grâce à des aides imprévues : un tableau, une Lady, un rêve et…. d’autres éléments que je dois taire. Une fois la vérité établie, le dernier chapitre est expéditif et surprenant dans sa conclusion de l’affaire (mais comment sont les autres volumes ?). Ce n’est pas forcément une série envoutante mais une fois dépassée la difficulté des personnages récurrents, les idées sont là et la lecture est plaisante.

Meurtre dans un fauteuil / P.D. James

02 samedi Avr 2016

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Adam Dalgliesh, P.D. James, policier, Toyton Manor

P-D James - Meurtre dans un fauteuil.                         https://plaisirsacultiver.files.wordpress.com/2015/08/logo-by-eliza1.jpg?w=159&h=132

Meurtre dans un fauteuil / P.D. James. Le Livre de Poche, 2006. 377 pages

Adam Dalgliesh, un des plus fins limiers de Scotland Yard, a reçu une lettre d’un vieil ami l’invitant à lui rendre visite. Lorsqu’il arrive à Toynton Manor – l’institution pour handicapés dont son ami est l’aumônier -, Dalgliesh apprend la triste nouvelle : le père Baddeley est mort et enterré. Dalgliesh ne croit guère à une crise cardiaque. Aussi s’attarde-t-il dans cette étrange demeure. Très vite, Toynton Manor lui apparaît comme un repaire où les intrigues, les haines, les jalousies créent une atmosphère irrespirable. La série de morts mystérieuses qui s’ensuivent ne fait que confirmer ses soupçons…

Une petite série de policiers qui se laissent lire entre deux trains, une grève des transports et de la fatigue. Ce roman de P.D. James n’échappe pas à la règle (non que j’en ai lu beaucoup), mais il se lit facilement.

Cet épisode a un petit air suranné et, même si la « date » des déroulements des faits n’est pas celle d’aujourd’hui, j’ai eu cette sensation de manière assez exacerbée ; sans doute est-ce volontaire avec la personnalité du maître des lieux de Toyton Manor qui semble vouloir être hors du temps, tout en sachant pertinemment utiliser les aspects modernes de son époque pour son confort personnel. L’histoire semble osciller tantôt avec la France et l’Angleterre, dans les faits mais également dans l’écriture. Plusieurs fois je me suis demandée si nous nous trouvions bien en Angleterre ou bien dans le sud de la France. Etrange sensation. Peut-être était-ce volontaire de la part de l’auteur afin de mieux égarer son lecteur ?

Tous ses personnages valides ou handicapés sont parfois de véritables caricatures ; vivants ou morts, une rapide ébauche de leur histoire ou caractère nous est donnée, et tous semblent des coupables potentiels à l’exception des personnes en fauteuils roulants (mais sait-on jamais me direz-vous. Non je cherche à vous égarer, je l’avoue…). Adam Dalgliesh, prudent et se remettant difficilement de sa maladie, prend le temps d’explorer chaque piste, d’écouter chaque membre de cette étrange famille, bien prompte à raconter les petits travers des uns et des autres. Car, comme dans toute famille qui se respecte, les secrets des uns et des autres pullulent et se télescopent parfois. Mais il est rare que les décès se multiplient par accident ou mort naturelle avec une telle fréquence.

Un coin tranquille dans la campagne anglaise, bordée de falaises, isolé du premier village, un manoir dédié à des malades dépendant d’un personnel médical ayant eu tous (ou presque) rapport avec la justice, un responsable sain d’esprit ?, des accidents / incidents à répétition. Et quand parfois la brume, l’orage s’en mêle, tous les éléments sont réunis pour susciter l’intérêt.

Promesse / Jussi Adler Olsen

27 samedi Fév 2016

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Adler Olsen, danois, Département V, polar, policier

Promesse

Promesse  : La sixième enquête du département V / Jussi Adler Olsen. Traduit du danois par Caroline Berg. Albin Michel, 2016.649 pages.

Bornholm, une île danoise de la mer baltique, fin des années 1990. Le cadavre d’une jeune fille est retrouvé dans un arbre, son vélo broyé au bord de la route. Aucune trace du chauffard : affaire classée. Sauf pour un inspecteur de la police locale qui finit dix-sept ans plus tard par demander l’aide de l’inspecteur Carl Mørck. Avant de se tirer une balle dans la tête. À l’initiative de Rose, l’assistante du flegmatique Mørck, l’insolite trio du Département V en charge des cold cases débarque sur l’île de Bornholm. En remuant le passé, ils prennent le risque de réveiller de vieux démons…

Un très grand merci aux Editions Albin Michel pour m’avoir transmis ce roman. Je dois avouer que j’ai ces dernières années eu beaucoup de chance lorsque j’ai pris leurs policiers, ils furent tous d’excellentes factures et me poussent à chaque fois à reprendre une série ou à la poursuivre. Celui-ci ne fait pas exception à la règle et je n’ai qu’une hâte, continuer cette lecture (le compte à rebours est commencé).

En effet, si Jussi Adler Olsen mène à merveille ses « cold cases », jouant entre le passé et le futur, il met en scène 4 personnages appartenant à ce département totalement déroutant par certains aspects de leurs facettes (à la base il s’agit d’un trio mais un 4ème personnage devrait s’immiscer un peu plus dans les volumes postérieurs). Ils font non seulement parti d’un département qui cherche à résoudre des enquêtes non résolues, mais ils sont eux-mêmes des énigmes sous une apparence plus ou moins lisse. Néanmoins ce point de vue apparaît progressivement dans ce volume et nous laisse sur notre faim pour des ouvrages postérieurs. Pour en revenir à ce crime du passé, l’auteur joue avec nous comme avec ses personnages, les principaux comme les secondaires. Tour à tour, la parole des uns et des autres nous impliquent un peu plus dans cette histoire constituée de plusieurs histoires. N’ayez crainte, aucun risque de vous perdre, tout est logique, évident (enfin presque car les dernières cartes ne seront battues que dans les ultimes chapitres), mais en jouant l’alternance, en nous donnant quelques clés du passé, Alder Olsen s’amuse avec nous, notre ignorance, les clés qu’il nous donne et que nous suivons les yeux fermés comme son trio, certain de saisir progressivement ce qui s’est passé ; tout est là, dans les indices laissés à profusion par ce policier qui les a initialement appelés, qui les a forcés à s’impliquer et à reprendre cette affaire vieille de 20 ans. Un tout complexe où évidemment les renseignements ont  leur place pour tous, mais à l’image de notre insolite trio vont-ils vous perdre ou vous aider à résoudre cette énigme ? Force et faiblesse de ces fils emmêlés qui m’ont pourtant portés jusqu’au bout.

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