• À propos

uncoindeblog

uncoindeblog

Archives de Tag: mort

Le grand marin / Catherine Poulain

06 vendredi Oct 2017

Posted by uncoindeblog in #Un peu de lecture

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Alaska, alcool, amour, apprentissage, Catherine Poulain, femme, mort, nature, pêche en pleine mer

Catherine Poulain - Le grand marin.Le grand marin / Catherine Poulain. Editions de l’Olivier, 2016. 368 pages

Une femme rêvait de partir. De prendre le large. Après un long voyage, elle arrive à Kodiak (Alaska). Tout de suite, elle sait : à bord d’un de ces bateaux qui s’en vont pêcher la morue noire, le crabe et le flétan, il y a une place pour elle. Dormir à même le sol, supporter l’humidité permanente et le sel qui ronge la peau, la fatigue, la peur, les blessures… C’est la découverte d’une existence âpre et rude, un apprentissage effrayant qui se doit de passer par le sang.
Et puis, il y a les hommes. À terre, elle partage leur vie, en camarade. Traîne dans les bars. En attendant de rembarquer. C’est alors qu’elle rencontre le Grand Marin.

Un tantinet déçue par ce roman qui a reçu moult prix (même si ce n’est pas cela qui a attiré mon attention). Je lui ai parfois trouvé une force magnifique, à l’image de cette frêle héroïne qui s’embarque sans rien connaître à la pêche, dans l’inconnu, sans la carrure et les muscles, dans les descriptions de cette quête de fortune en haute mer. Confrontés aux éléments, hommes et femme se retrouvent quasi égaux et le style narratif de Catherine Poulain est simplement époustouflant.

D’autres passages, chapitres m’ont laissé sur ma faim. En particulier la quête amoureuse (ce n’en est pas vraiment une, mais puisque le terme s’est glissé sous mes doigts, je le laisse), que j’ai trouvé moins gratifiante pour le lecteur. Est-ce le retour à la terre, ce manque de confrontations aux éléments marins, une certaine apathie à l’image de ces marins qui replongent dans l’alcool et autres dès leur retour sur terre et qu’ils ne perçoivent plus l’utilité ou le besoin de combattre la nature ? Je ne sais pas. Mais il est certain que si cet ouvrage reste à découvrir si vous ne l’avez pas encore fait, pour la narration sans égale de cette éducation en accélérée et des conditions de vie sur ces bateaux : l’avant, pendant, après la pêche, je préfère nuancer mon propos.

Catherine Poulain parle fort à propos de la liberté, de la nature et de la violence des hommes. Sans fard, elle exprime la souffrance, les blessures et la mort que côtoient à chaque instant ces personnages entiers, forts en gueule et sensibles. Des pages superbes sont à retenir.

Daytripper / Fabio Moon et Gabriel Ba

22 mardi Août 2017

Posted by uncoindeblog in Traduit du portuguais (Brésil)

≈ 2 Commentaires

Étiquettes

Fabio Moon, famille, Gabriel Ba, mort, roman graphique, sentiment, vie

Image associéeDaytripper  : au jour le jour/ Fabio Moon et Gabriel Ba. Traduit par Benjamin Rivière. Couleur de Dave Stewart. Urban Comics, 2012 (Vertigo). 250 pages

Les mille et une vies d’un aspirant écrivain… et ses mille et une morts. Brás de Oliva Domingos, fils du célèbre écrivain brésilien, passe ses journées à chroniquer les morts de ses contemporains pour le grand quotidien de Sao Paulo… et ses nuits à rêver que sa vie commence enfin. Mais remarque-t-on seulement le jour où notre vie commence vraiment ? Cela commence-t-il à 21 ans, lorsque l’on rencontre la fille de ses rêves ? A 11 ans, au moment du premier baiser ? A la naissance de son premier enfant peut-être ? Ou au crépuscule de sa vie…

Une envie de roman graphique m’a fait prendre celui-ci. La couverture ne me parlait qu’à moitié alors je l’ai un peu feuilleté. Sans être totalement sous le charme du trait j’ai décidé de tenter la lecture. Parfois l’instinct et le hasard donnent de très bonnes surprises.

Original dans son thème et par son traitement. La mort est ici le sujet central mais pas que. Glauque me direz-vous ? Encore plus ces dernières années et ces derniers jours. Détrompez-vous. Le tout est fait avec beaucoup d’intelligence et nous rappelle simplement notre condition mortelle. La grande faucheuse peut intervenir n’importe où, n’importe quand. Simple hasard, maladie, mauvaise rencontre. Pour l’évoquer les deux frères que sont Fabio Moon et Gabriel Ba jouent sur tous les tableaux. Bras, le personnage principal est aspirant écrivain et fils de. A défaut d’avoir la célébrité de son père, il rédige des chroniques mortuaires pour un journal. La boucle est quasi bouclée.

En 10 chapitres, 10 tranches de vie de cet homme, dix moments où la mort aurait pu aller à sa rencontre, à différents âges, il nous raconte son univers, ses passions, ses amours, sa famille et ses souvenirs. Comme des petites touches ou au travers d’instantanés nous allons le découvrir lui et son existence ainsi que des personnages récurrents dont ses parents, figures centrales de son univers, son ami Jorge, ses amours, son fils.

Bien entendu la mort nous arrache à chacun de ces chapitres mais avant cela nous auront le temps de nous attacher à ces petits moments de bonheurs ; le tout est présenté avec beaucoup de sensibilité et une immense tendresse pour ce personnage qu’il ait 76 ans ou 11 ans. Dans ce chapitre les couleurs sont plus vives, les traits des personnages comme des paysages plus affirmés. Vous l’aurez compris chaque chapitre est différent par sa chute et son traitement et même si la mort est toujours là, jamais elle n’est la même.

Avec une très grande pudeur, les auteurs se sont donc penchés sur cette fin que nous préférons tous ignorer, tout en sachant qu’elle est inexorable.

Les sangs / Audrée Wilhelmy

08 mardi Nov 2016

Posted by uncoindeblog in Auteurs québecois

≈ 4 Commentaires

Étiquettes

adultes, Audrée Wilhelmy, auteur québécois, Barbe Bleue, mort, sang

Les sangs / Audrée Wilhelmy. Grasset, 2015. 192 pages

Un manoir obscur et fascinant, dans une cité hors du temps. Celui qu’on appelle l’Ogre attire à lui des proies presque consentantes pour les aimer puis les tuer. Mais d’où viennent ces femmes ? Pourquoi se donnent-elles à lui ? Elles le racontent dans les carnets qu’elles laissent derrière elles et que Féléor assemble en un curieux livre – ses Sangs. Mercredi, Constance, Abigaëlle, Frida, Phélie, Lottä, Marie : sept femmes, et autant d’expériences du désir et de la mort, sept écritures qui disent la féminité, le narcissisme, la soumission tantôt feinte, tantôt amusée.  Polyphonique et amorale, poétique et sulfureuse, cette réinterprétation virtuose du conte de Barbe bleue, par Audrée Wilhelmy, n’est pas pour les enfants.

Alors Karine:) avait écrit que c’était particulier, la couverture parlait de Barbe Bleue, mais voilà… je suis entrée dans la narration de Mercredi avec une bribe d’hésitation puis me suis laissée gagner par ma lecture, en quête de ce fameux ogre que je devinais mais qui ne faisait guère peur, cette jeune femme semblant beaucoup plus au fait des jeux de la séduction et amoureux que lui. Et puis, Féléor (l’ogre, le nouveau Barbe Bleue) s’est fait l’écho du journal de cette femme, et une facette du personnage à commencer à se construire.

7 histoires basées sur le même processus : courte présentation de la femme, ses écrits qui nous parlent d’elle, de cet homme, de leurs relations tantôt amoureuse, tantôt expérimentale et, en guise de conclusion, un certain point de vue, la vision de Féléor.

Oui ces narratrices n’ont pas le même style, l’une d’entre elle refuse de coucher sur le papier cette attente de l’intime, de la mort. Tantôt incroyable, limite de l’insolence, du sadisme, ces narrations conduisent toutes à la disparition, volontaire ou non, de ces femmes. Mais ces femmes ont aimé Fédéor ou le statut qu’il leur apportait et, elles nous permettent de le suivre de sa vie d’adolescent jusqu’à l’aube de sa vieillesse. Un homme – des femmes et le début d’une légende, de craintes ou de tentations. C’est tout cela qui se dégage de ce court roman qui choquera peut-être certains lecteurs mais qui m’a entraîné dans une lecture rapide et quasi ininterrompue, me demandant à chaque fois (non par voyeurisme, rassurez-vous), quels seraient les désirs (sensuel, douleur) de la prochaine, mais également comment elle concevrait sa mort. Car très vite l’une après l’autre elles savent quel sera leur destin et, Fédéor laisse leur imagination lui souffler leur destin.

Irrévocablement pour adultes. A découvrir avec quelques messages d’avertissements, mais indéniablement bien troussé à mes yeux.

Le billet d’Enna,

L’exploitation / Jane Smiley.

25 dimanche Sep 2016

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'anglais (Etats-Unis)

≈ 6 Commentaires

Étiquettes

famille, Festival America, Jane Smiley, maladie, mort, relations familiales, terre

America

L’exploitation / Jane Smiley. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Françoise Cartano. Rivages, 1993. 462 pages.

En 1979, dans l’Iowa, Larry Cook, un fermier orgueilleux et exigeant, décide un beau jour de partager son vaste domaine entre Ginny, Rose et leur cadette, Caroline, jeune avocate ayant quitté la ferme depuis longtemps. Pour les deux aînées, ce don ne représente qu’une juste récompense pour des années de travail pénible. Pour la cadette, c’est une mauvaise idée. Furieux, son père la déshérite. Les soeurs se déchirent, les couples se défont.
Les secrets apparaissent. C’est la fin d’un monde, la mise à nu d’un homme, le père. Ce roman a été récompensé par le prix Pulitzer en 1991 et adapté au cinéma sous le titre Secrets avec Michelle Pfeiffer et Jessica Lange.

Jane Smiley était présente au Festival America 2016 et je m’en veux de ne pas avoir pris le temps d’aller l’écouter. Son nouveau roman (une trilogie) raconte une nouvelle fois la terre et une épopée familiale toujours attachée à une exploitation agricole mais qui observe / vit les changements du monde.

Dans ce roman plus ancien, salué par le Prix Pulitzer, la romancière nous parle déjà de la terre, du formidable travail de défricheur des arrières grands-parents de ces femmes, mais elle nous narre avant tout l’explosion familiale liée à la jalousie, la maladie et tous les obscurs secrets de ces vies. Alors que nous sommes au tournant d’une grande crise agricole (mais que les protagonistes ne peuvent imaginer), la ferme familiale fait la fierté des Cook. Hectare après hectare, le père a fini par acquérir les fermes alentours où se sont installées ses filles ainées. C’est à travers la voix de Ginny que leur vie nous est racontée. Une femme heureuse selon les apparences si ce n’est les fausses couches à répétition. Sa soeur et confidente n’est pas loin et elle profite de ses nièces. Une visions idyllique de l’existence si ce n’est le cancer du sein dont sa soeur est victime. Sa santé semblant se rétablir, la vie semble reprendre son cours normal.

Différents éléments vont faire éclater cette jolie aquarelle et la respectabilité dont cette famille bénéficiait vu son importance, sa richesse. A partir d’une donation impulsive, du retour du fils prodige des voisins, envieux, malheureux, le château de cartes va peu à peu s’effondrer sous nos yeux, dévoilant tout, même les secrets les plus intimes, tus depuis si longtemps que Ginny elle-même refuse de voir. Mais avant cela, sans jamais lasser le lecteur par des descriptions agricoles ou familiales trop mièvres, Jane Smiley fait monter la tension. Les événements s’enchaînent liés à l’humeur des protagonistes, aux intempéries, ou à des actes de malveillances. Le tout est entrecoupé du quotidien des uns et des autres, des attentes et du regard de notre narratrice sur son passé ; c’est toute la vie de cette exploitation qui nous est racontée.

Jamais mièvre, cet ouvrage n’est pas un « roman de terroir » comme nous en trouvons fréquemment (et que j’apprécie donc rien de péjoratif en ce qui me concerne), mais montre l’existence dans une de ces petites villes rurales. Ici, un formidable tourbillon va renverser ces existences, mais il ne sera que le premier (pour memo, bientôt les prix vont s’effondrer). L’auteur insère dans son roman, en cette fin des années 70 les questions écologiques liées aux engrais utilisés à grande échelle et qui empoisonnent l’eau courante, la volonté de certains de sortir de ces usines à viandes, des végétariens et la place des femmes. Une place si essentielle, à la fois effacée et vitale pour la vie rurale.

Avenue des mystères / John Irving

23 jeudi Juin 2016

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'anglais (Etats-Unis)

≈ 3 Commentaires

Étiquettes

écrivain, cirque, différence, Irving, Jésuites, Mexique, mort, Oaxaca, Philippines, souvenirs, vierge

John Irving - Avenue des mystères.Avenue des mystères / John Irving. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun et Olivier Grenot. Seuil, 2016. 515 pages.

Lors d’un voyage aux Philippines, Juan Diego Guerrero, revit en rêves récurrents les épisodes qui ont marqué ses jeunes années au Mexique non loin de la décharge publique d’Oaxaca où lui et sa soeur Lupe ont grandi. C’est dans les livres abandonnés sur les ordures par un jésuite bienveillant de la mission locale que l’adolescent a appris seul à lire et à penser. Recueilli avec sa petite soeur extralucide dans un cirque, il voit son destin basculer lorsqu’un couple improbable – formé par une transsexuelle mexicaine et un ex-jésuite homo américain – l’adopte et l’emmène dans l’Iowa aux Etats-Unis.
Au terme de ses études, il devient un écrivain célèbre. Infirme depuis le jour où une voiture lui a écrasé le pied, Juan Diego a en outre le coeur fragile ; il prend régulièrement des bêtabloquants, qui le protègent des émotions et occasionnellement du Viagra… car on ne sait jamais. Des émotions justement, il en aura pendant ce voyage au contact de Miriam et Dorothy, mère et fille aussi désirables qu’inquiétantes.
Ballotté d’hôtels en aéroports, Juan Diego se remémore entre autres la mort de sa mère, femme de ménage chez les jésuites et prostituée à ses heures,  » tuée  » par une statue géante de la Vierge Marie ; la foule des pèlerins exaltés au sanctuaire de Guadalupe à Mexico ; les êtres qu’il a aimés, disparus depuis longtemps. Son destin fantasque et agité s’accomplira enfin, sur un mode mélancolique, dans une modeste église au fin fond d’un quartier pauvre de Manille.

Même si vous n’avez jamais vu de billets ici depuis 8 ans sur Irving, il faut que vous sachiez que j’aime Irving. Ses 3-4 derniers romans sont toujours sur les étagères, attendant le moment propice, le temps pour les dévorer. Alors lorsque j’ai vu la sortie de ce dernier opus, je l’ai acheté (bien entendu) mais cette fois j’ai rapidement commencé ma lecture.

C’est toujours un plaisir pour moi de retrouver cette folie douce des personnages d’Irving, ses thématiques usuelles (notons l’absence de la  lutte dans ce roman), ce qui me fait toujours autant sourire. A chaque fois, je me demande comment il va pouvoir amener ces thèmes et, les voilà, au détour de l’histoire, souvent en très bonne place dans la vie du personnage principal. Alors oui ses détracteurs verront cela comme des travers, tout comme son style, mais en ce qui me concerne, cela me donne juste envie de reprendre tous ses romans.

Juan Diego est le personnage principal et, il est lui-même romancier. John Irving lui crée bien entendu un passé pittoresque mais surtout il fait au fil des pages référence à la bibliographie de cet écrivain imaginaire, double de lui-même à travers ses écrits. Quel plaisir pour les amateurs de trouver ces clins d’oeils (je pense notamment à « L’oeuvre de Dieu, la part du diable », « Un enfant de la balle » etc…) et pour le lecteur découvrant Irving, nulle crainte car nul besoin de les connaître.

L’auteur envoie donc son personnage en voyage aux Philippines afin, notamment, de respecter une promesse faite lorsqu’il était enfant à un jeune américain. Juan Diego suit un traitement médical dont les effets secondaires sont, pour les plus pénibles selon lui : un état amorphe, l’absence de rêves et de souvenirs et de ne plus bander. Etat qu’il compense via une prescription de Viagra. Les voyages ne font pas bon ménage avec la prise de médicaments, d’autant plus lorsque vous les laissez dans votre valise, que votre vol a du retard et que vous rencontrez 2 femmes se présentant comme mère et fille et se proposent de vous aider. Juan Diego se laisse porter pour ce premier vol et redécouvre ses souvenirs. Entre son envie de se remémorer son histoire familiale, la quasi omniprésence de ces femmes et des événements externes, autant vous dire que le traitement n’est guère scrupuleusement suivi. Ce qui nous donne un va et vient entre le passé et le présent, propre à découvrir la vie de l’enfant qu’il fut, de ses batailles avec la vie comme avec la religion. Une nouvelle fois ceux qui aiment le style linéaire seront désarçonnés, pour les autres cette épopée fantaisiste et débridée va vous faire passer, comme souvent avec Irving, du rire aux (presque) larmes. Car non la vie de Juan Diego enfant-adulte ne fut pas un long fleuve tranquille.

La chute me semblait évidente, mais je pense que l’intérêt du lecteur réside dans  l’histoire de Juan Diego et de sa famille directe ou non. Comme toujours on s’attache aux personnages présent et à ceux liés au passé, même si on sait d’avance que leur absence est forcément liée à une disparition prématurée qui va constituer une partie de la trame du roman.

Toujours le même plaisir d’ouvrir un roman de John Irving.

Articles récents

  • Le chasseur de lapins / Lars Kepler 21 juin 2018
  • Un clafoutis aux tomates cerises / Véronique de Bure 18 juin 2018
  • Trilogie des ombres. Tomes 1 et 2 / Arnaldur Indridason 16 juin 2018
  • La fille sauvage / Jim Fergus 13 juin 2018
  • La vie est un millefeuille à la vanille / Lars Vasa Johansson 11 juin 2018

Commentaires récents

WordsAndPeace dans Si tu passes la rivière / Gene…
Karine:) dans La petite patrie / Claude Jasm…
Mal de mère –… dans Mal de mère / Rodéric Val…
La chèvre grise dans Trilogie des ombres. Tomes 1 e…
Ankya dans Le pensionnat des innocentes /…

Catégories

Archives

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné∙e
    • uncoindeblog
    • Rejoignez 27 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • uncoindeblog
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre