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Archives de Tag: Montreal

Nikolski / Nicolas Dickner

17 vendredi Nov 2017

Posted by uncoindeblog in Auteurs québecois

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amour, aventures, déchet, hasard, lecture, Montreal, Nicolas Dickner, pirate, Québec, relation, relations, roman, sentiment

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Nikolski / Nicolas Dickner. Alto, 2005. 322 pages

À l’aube de la vingtaine, Noah, Joyce et un narrateur non identifié quittent leur lieu de naissance pour entamer une longue migration. Fraîchement débarqués à Montréal, ils tentent de prendre leur vie en main, malgré les erreurs de parcours, les amours défectueuses et leurs arbres généalogiques tordus. Ils se croient seuls; pourtant, leurs trajectoires ne cessent de se croiser, laissant entrevoir une incontrôlable symétrie au sein de leurs existences. Nicolas Dickner aime enchevêtrer les récits et les images avec une minutie qui frôle parfois celle d’un zoologue fêlé. Dans Nikolski, il prend un malin plaisir à rassembler des archéologues vidangeurs, des flibustiers de tous poils, des serpents de mer, plusieurs grands thons rouges, des victimes du mal de terre, un scaphandrier analphabète, un Commodore 64, d’innombrables bureaux de poste et un mystérieux livre sans couverture. Un récit pluvieux, où l’on boit beaucoup de thé et de rhum bon marché.

3 destins, 3 jeunes gens en quête de leur histoire, de leur famille et de leur destin. On pourrait croire qu’ils ne font que se croiser au détour d’une adresse commune, de connaissances ou d’une librairie d’occasions mais ces liens sont beaucoup plus fins que cela. Mais tout cela ils l’ignorent et seul le lecteur va détenir tous les fils de leur existence, si ténus soient-ils parfois, quasi invisibles à l’oeil nu. Quelle chance nous avons et quel bonheur de découvrir tout cela.

Proches et lointains mais des personnalités originales et sensibles que Nicolas Dickner sait rendre à merveille. Au fil des pages l’intérêt pour ces 3 personnages invitent le  lecteur à s’interroger toujours plus sur leurs liens, leur devenir et leur quotidien.

Un soupçon de fantaisie grâce à des histoires à la fois quasi féérique et beaucoup de réalisme. Nicolas Dickner sait à merveille susciter l’intérêt et nous entraîner à sa suite et nous plonger dans la vie de ses personnages et de son imaginaire, tout en gardant les pieds sur terre lorsqu’il nous parle de notre société de consommation, des déchets de notre quotidien ou de tout ce qui est perçu comme tel.

Une très belle lecture, une découverte et une furieuse envie de poursuivre mes lectures des écrits de Nicolas Dickner.

Il ne faut pas parler dans l’ascenseur / Martin Michaud

04 samedi Nov 2017

Posted by uncoindeblog in Auteurs québecois

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enquête, Martin Michaud, meurtres, Montreal, Victor Lessard

Martin Michaud - Il ne faut pas parler dans l'ascenseur.https://i0.wp.com/moncoinlecture.com/wp-content/uploads/2017/10/Qu%C3%A9bec-en-novembre-2017.jpg

Il ne faut pas parler dans l’ascenseur. 1. Une enquête de Victor Lessard / Martin Michaud. Kennes, 2015. 399 pages.

Une jeune femme s’éveille après vingt-quatre heures passées dans le coma et se lance à la recherche d’un homme qui semble ne pas exister. Un meurtrier sans merci décide que chacun doit payer pour ses fautes et applique sa propre justice. Des meurtres commis à une journée d’inter­valle dans des circonstances identiques tourmentent le responsable de l’enquête, le sergent-détective Victor Lessard, de la police de la Ville de Montréal.

J’ai découvert cette série dont j’ignorais tout grâce à une collègue. Comme quoi, il est toujours utile de discuter et jamais trop tard pour remédier à ces lacunes. Une nouvelle fois, j’étais passé totalement à côté de cette série et, comme vous me connaissez bien à présent, je suis quasi prête à dévorer tous les volumes dont les éditions Kennes se sont fait le chantre.

Diablement efficace, les enquêtes qui s’emmêlent (difficile de vous résumer les actions sans trop vous en dire et sans copier les propos de la 4ème de couverture) se laissent lire avec plaisir et nous immergent dans Montréal. Je suis heureuse d’avoir participé au mois québécois ces dernières années et d’avoir été intriguée par certains quartiers. D’où de nouvelles promenades au cours de mon dernier séjour. Quoi de plus agréable de pouvoir suivre, un peu (n’exagérons rien) les pas des personnages de ce roman grâce à ses déambulations.

Et le livre, me direz-vous ? Un plaisir de lecture avec quelques expressions québécoises que je suis certes loin de maîtriser mais qui se marient aisément dans ce roman et nous plongent dans cette ville et chez nos amis québécois. Martin Michaud a su créer un quasi anti héros, humain, dont les faiblesses ne le rendent pas toujours des plus sympathiques, mais nous démontrent que les démons intérieurs peuvent se retrouver même chez ceux qui sont censés faire respecter les lois.

L’auteur tire habilement sur les fils de ces histoires et si le lecteur imagine sans peine qu’ils sont liés la question demeure de savoir comment et les pourquoi s’accumulent. A petits pas, ils nous donnent quelques éléments de réponse, nous lancent sur de quasi fausses pistes par l’expérience de Simone, suite à son accident.

Fragilité et détermination pourraient être les maîtres mots de ces hommes et femmes qu’il met en scène. Une fragilité propre à tous ces êtres humains et bon nombre ne s’en sortiront pas. Vous n’êtes pas chez George R.R. Martin, mais ne vous attachez pas trop aux personnages, ne commencer pas à tirer des plans sur la comète, car vous risquez de voir votre monde imaginaire se disloquer sous vos yeux. Bienvenue dans le quotidien de Victor Lessard. Je vous sers un verre ?

 

La petite patrie / Claude Jasmin. Julie Rocheleau, Normand Grégoire

01 mercredi Nov 2017

Posted by uncoindeblog in Auteurs québecois, Pour les grands et les petits

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années 40, histoire, Montreal, quartier populaire, Québec, roman graphique

Normand Grégoire et Julie Rocheleau - La petite patrie.La petite patriehttps://i0.wp.com/moncoinlecture.com/wp-content/uploads/2017/10/Qu%C3%A9bec-en-novembre-2017.jpg

La petite patrie : d’après l’oeuvre de Claude Jasmin / Scénario de Normand Grégoire et Dessin et couleur de Julie Rocheleau. La Pastèque, 2015. 86 pages.

Publié en 1972, La petite patrie de Claude Jasmin est un roman autobiographique québécois qui a connu un vif succès. Chronique d’un quartier populaire de Montréal, il nous offre le regard d’un enfant de huit ans sur le monde qui l’entoure à l’aube des années 40 : la guerre, la religion, les jeux de ruelles, l’amour et la mort… Julie Rocheleau et Normand Grégoire nous offre une adaption du populaire roman de Claude Jasmin, un livre qui nous rappelle notre enfance et l’insouciance qui s’y rattache.

La petite patrie /Claude Jasmin. Typo, 1999. 134 pages.

Dans le style vif et familier qui lui est propre, Claude Jasmin évoque les souvenirs de son enfance montréalaise: la vie d’un quartier populaire, ses ruelles, son école primaire et son brouhaha quotidien. L’auteur y révèle son extraordinaire capacité à revisiter les souvenirs de toute une époque pour les fondre à son histoire intime. Désormais célèbre, ce roman autobiographique a connu un franc succès populaire, en partie grâce à son adaptation télévisée.

J’ai tout d’abord découvert cette bande dessinée au travers d’un article de presse. L’encensement était total et je n’ai donc pas su résister à la tentation lorsque je l’ai vu. Malheureusement mes souvenirs des éloges envers ce roman graphique étaient tels qu’en dépit d’un agréable moment de lecture, d’un graphisme sensible et rendant bien le quotidien de ces familles à l’aube de la seconde Guerre Mondiale, je ne comprenais pas vraiment les propos dithyrambiques (peut-être est-ce juste ma mémoire qui me joue des tours) qui m’avaient fait noter cette référence.

Bref j’ai décidé de dénicher le roman à l’origine de cette adaptation graphique, persuadée qu’ils me manquaient des éléments. Et, je ne le regrette absolument pas. En effet, les souvenirs de Claude Jasmin sont merveilleusement bien rendus dans son roman et au fil des pages, les choix d’adaptation et illustrations de Julie Rocheleau et Normand Grégoire s’éclairent réellement. Sans être une inconditionnelle du dessin de Julie Rocheleau, ses personnages à la physionomie ronde et simple me renvoient à des personnages enfantins et propres à certains illustrés de cette période. Le choix des couleurs parfois proches du sépia, ou jamais agressives complètent la palette graphique pour rendre l’image de cette année 1939.

L’ouvrage de Claude Jasmin (paru l’année de ma naissance) retrace avec un amour inconditionnel cette petite patrie, les ruelles de son enfance. Les petites joies, les drames imaginaires ou réels. Le quotidien de ces familles si proches et particulièrement de ces enfants heureux des moments partagés et des saisons. L’auteur raconte merveilleusement l’amour de ces enfants pour l’hiver et l’été. Deux saisons aux antipodes mais où la vie à l’extérieur rendait le quotidien toujours plus brillant pour ces têtes blondes. Il n’omet pas pour autant le temps scolaire, et ses enseignants plus ou moins heureux de leur métier. La part belle est également faite à ces petits métiers aujourd’hui disparus : le livreur de glace, le marchand des 4 saisons, le rémouleur et tant d’autres.

J’ai finalement passé de beaux moments de lecture et découvert la facette du Montréal des années 40 grâce à ces auteurs. Pour boucler le tout, il me reste à découvrir l’adaptation télévisée qui, aux dires d’une blogueuse québécoise, risque d’avoir pas mal vieillie. Je vais tester et, peut être vous raconter tout cela….

Paul / Michel Rabagliati

23 lundi Mai 2016

Posted by uncoindeblog in #Un peu de lecture, Auteurs québecois

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Chalet, Expo67, Michel Rabagliati, Montreal, Paul, pêche, Québec, scouts

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Paul. 1.Paul à la campagne. 3. Paul en appartement. 4. Paul dans le métro.5. Paul à la pêche. 7. Paul au parc / Michel Rabagliati. La Pastèque : 1999-2011. 47+ 110+91+199+155 pages

Je n’avais pas été très productive dans le rendu de mes lectures ces dernières semaines, mais tout s’explique par un (toujours) fabuleux voyage au Québec qui m’a permis de retrouver des amis, des anciennes et toujours actuelles blogueuses. Chargé de souvenirs, de photos, de cadeaux & romans, j’ai repris la route de mon domicile. Et, l’envie de lire (depuis le temps) la série Paul de Michel Rabagliati s’est glissé dans mon esprit. Quelques volumes manquent à l’appel mais cela je ne devrais pas tarder à compléter mon éducation.

Oui tous les lecteurs qui encensent cette BD ont raison. Elle peut, niveau graphisme, paraître simple, mais loin de moins cette idée et en observant bien, vous verrez tous les détails, la vision de l’auteur, la minutie du trait. Un bonheur que l’on retrouve dans tous ses albums, même lorsqu’ils reprennent des parutions issues de revues ou autre.

Pour ceux qui l’ignorent encore, Paul n’est pas tout à fait notre auteur, mais Michel Rabagliati s’inspire de sa vie, de ses expériences pour nous faire traverser l’univers de Paul. Un Paul tantôt adulte, tantôt enfant.Afficher l'image d'origine On découvre à travers ses yeux l’évolution de la société, des faits politiques ou du quotidien : l’installation des boat people, l’arrivée de la télévision, la domination des ordinateurs (course effrénée de Paul pour acheter la dernière nouveauté Apple) et la suppression des anciens imprimeurs, la construction du parc Olympique (1976), quelques bâtiments sur l’Ile Notre Dame issus de l’Exposition Universelle de 1967, le scoutisme dans les années 70 mais aussi les actes du FLQ. La petite histoire : le quotidien de notre héros, ses relations avec ses amis, ses premiers amours, boulot, installation et vie de couple côtoie donc la vie au Québec : les faits historiques comme les changements économiques, politiques que Paul vit sans en prendre conscience mais dont son auteur se fait l’écho.

Et j’ai même découvert le tête de P.E. Trudeau grâce à cette BD, dont le fils (Justin Trudeau) est l’actuel Premier ministre – petite discussion avec Abeille, d’où ce clin d’oeil – Afficher l'image d'origine[seule petite page en anglais].

Cette série peut être lue dans n’importe quel ordre car Michel Rabagliati alterne, ne présentant pas les événements de manière chronologique ; il privilégie parfois un « thème » (la pêche) qui est pour lui l’occasion de raviver des souvenirs de l’enfance de Paul, de raconter l’histoire d’une des sœurs de sa femme, tout en évoquant les problèmes rencontrés par le couple afin de mener un projet de grossesse à terme.

Souvent émouvant, drôle et pourtant si attaché au quotidien, les histoires de Paul forment un tout. Comme je le disais précédemment l’auteur n’omet rien : pas même sa formation où ses goûts pour le graphisme qui très tôt se dessinent : cf planche ci-dessous.Afficher l'image d'origine

Enfin, en la lisant, vous aurez l’impression d’être là-bas, au Québec, bien entouré. Car oui, tous ses personnages vous allez les entendre et ne pas pouvoir vous empêcher de sourire. Non je ne me moque pas de mes amis, mais j’aime les écouter et essayer d’assimiler leurs expressions. Lire ces mots me renvoient immanquablement vers eux… Merci Karine:), Jules, Abeille, Kikine, leurs familles et leurs amis.

Et pour finir, une « Toune d’Automne » que j’aime particulièrement – sous Deezer, n°3–

Souvenir photo de mon 1er voyage au Québec – Chutes de Montmorency

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