• À propos

uncoindeblog

uncoindeblog

Archives de Tag: Milieu artistique

Un appartement à New York / Jane Smiley

29 mercredi Mar 2017

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'anglais (Etats-Unis)

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Jane Smiley, meurtre, Milieu artistique, New York, relations humaines

Jane Smiley - Un appartement à New York.

Un appartement à New York / Jane Smiley. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Anne Damour. Rivages Poche, 2016. 301 pages.

L’appartement de Susan et Dennis est le port d’attache d’une bande de copains originaires du Midwest, installés à New York dans les années 80. Ils se voyaient déjà… former un groupe de rock, rester unis quoi qu’il arrive. Un unique album sort et les liens se distendent. Un matin, Alice fait une terrible découverte : les corps sans vie de Dennis et de leur ami Craig. Comment a-t-on pu en arriver là ? Avec un diabolique sens du suspens, Jane Smiley nous offre un roman attachant, disséquant les secrets et les blessures au coeur de toute relation.

Dans L’exploitation, Jane Smiley nous racontait l’explosion familiale. Dans un milieu tout à fait différent : urbain, elle va nous montrer comment un groupe d’amis pour qui les notions d’amitié, de solidarité semblaient inébranlables à l’image du couple formé par Susan et Dennis va peu à peu s’effriter.

La narration se déroule à New York et commence à la manière d’un polar : 2 cadavres, 2 musiciens toujours en quête de gloire bien des années après des espoirs déçus. Autour d’eux des amis du même milieu ou liés à leur existence car rencontrés au moment de leur lancement (échoué) sur orbite. Alice est une amie de leurs années d’étudiants et est liée à Susan. Détachée de cet univers, elle est bibliothécaire ; elle a suivi le mouvement de la venue à New York avec son mari de l’époque, poète, cherchant lui-aussi, la renommée.

Autour de ces cadavres, de ses amis et de cette enquête où toutes les pistes sont possibles (les clés de l’appartement ayant été largement copiées et diffusées), ces assassinats jouent quasi un rôle de catalyseur et entraînent ces amis, ex-amis ou faux amis à se dévoiler. Les non-dits deviennent des reproches, des amertumes. Vaille que vaille Alice tente de garder des liens si distendus soient-ils avec chacun et surtout à aider son amie Susan qui vient de perdre son compagnon et qui fut toujours présente pour elle, rocher au milieu de l’océan. Progressivement Alice va s’interroger sur les réactions des uns et des autres, voient les liens qu’elle croyait amicaux s’effilocher, apparaître sous un nouvel éclairage. Est-ce ce nouvel homme dans sa vie, la découverte des deux morts ou le comportement inexpliqué de ces relations ? Bref des changements se déroulent sous ses yeux alors que la police cherche à retrouver le meurtrier : figure amicale, proche ou règlement de compte ? D’apparence banale, le contenu est loin de cette image d’enquête policière.

Les lance-flammes / Rachel Kushner

15 jeudi Sep 2016

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'anglais (Etats-Unis)

≈ 7 Commentaires

Étiquettes

Italie, Milieu artistique, New Yok, Rachel Kushner

Rachel Kushner et Rachel Kushner - Les lance-flammes - Traduit de l'anglais (Etas-Unis) par Françoise Smith.America

Les lance-flammes / Rachel Kushner. Traduit de l’anglais (Etats-unis) par Françoise Smith. Stock, 2015 (La Cosmopolite). 539 pages. 

Reno a trois passions : la vitesse, la moto et la photographie. Elle débarque à New York en 1977 et s’installe à Soho, haut lieu de la scène artistique, où elle fréquente une tribu dissolue d’artistes rêveurs, qui la soumettent à une éducation intellectuelle et sentimentale. Reno entame alors une liaison avec l’artiste Sandro Valera, fils d’un grand industriel milanais, qu’elle suit en Italie. Tous deux sont bientôt emportés dans le tourbillon de violence des années de plomb.

J’avais trouvé fort sympathique cette auteur au Festival America – ayant commencé ce roman le samedi matin, je voulais absolument l’écouter. Chose faite dans un débat intitulé « La littérature face au terrorisme ». A présent, je savais que son roman parlait des Brigades rouges, mais nul spoiler dans cet échange.Alors, si, comme mon amie Titine ce sujet vous intéresse, ne vous réjouissez pas trop vite. Ce sujet fait « l’objet » d’une 100aine de pages sur les 500 du roman.

Quant au roman en lui-même, je lui ai trouvé fort peu de qualité. Tout avait assez bien commencé avec cette jeune femme, Reno, découvrant New York, ses quartiers, le milieu artistique vers lequel elle aspirait. Son projet de course dans le désert de sel et sa volonté de graver photographiquement parlant, cette course (je ne voyais pas très bien comment de prime abord, mais pourquoi pas). Mais là où Rachel Kushner m’a perdue c’est dans son évocation de ces milieux se voulant artistiques qui semblent simplement épris de performances / d’invraisemblances, d’ego surdimensionnés. C’est vrai que je ne suis pas une adepte du minimaliste ou de l’art contemporain, néanmoins, jeter ces expériences aux yeux du lecteur furent pour moi un point limite de rupture. Même si elles donnent un certain sens au milieu dans lequel Reno évolue, nul besoin d’en faire 150 pages et de nous retrouver à plus de la moitié du roman sans que rien ne soit vraiment dessiné concernant le devenir du roman et sur quel point s’ancrer.

Platitudes. Voilà, le terme est écrit. Les artistes sont bohèmes, épris de folie, d’alcool et de sexe. La haute bourgeoisie est hostile à tous ceux qui n’appartiennent pas à leur milieu, etc,etc.

Et pourtant quelques chapitres sauvent ce roman mais il faut pour cela parvenir au bout et, je ne suis pas certaine que tout un chacun ait envie de lire ces invraisemblables longueurs. Bref, à mettre tout au fonds de votre PAL.

Avis similaire au mien, et, un autre, beaucoup plus enthousiaste.

rachel-kushner

Articles récents

  • Le chasseur de lapins / Lars Kepler 21 juin 2018
  • Un clafoutis aux tomates cerises / Véronique de Bure 18 juin 2018
  • Trilogie des ombres. Tomes 1 et 2 / Arnaldur Indridason 16 juin 2018
  • La fille sauvage / Jim Fergus 13 juin 2018
  • La vie est un millefeuille à la vanille / Lars Vasa Johansson 11 juin 2018

Commentaires récents

WordsAndPeace dans Si tu passes la rivière / Gene…
Karine:) dans La petite patrie / Claude Jasm…
Mal de mère –… dans Mal de mère / Rodéric Val…
La chèvre grise dans Trilogie des ombres. Tomes 1 e…
Ankya dans Le pensionnat des innocentes /…

Catégories

Archives

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné
    • uncoindeblog
    • Rejoignez 28 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • uncoindeblog
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…