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croyance, James Meek, temps qui passe, trahison, vie, vie publique
Le coeur par effraction / James Meek. Traduit de l’anglais (Ecosse) par David Fauquemberg. Points, 2014. 603 pages
Rebecca, brillante scientifique, refuse la demande en mariage de Val, journaliste people. Furieux, il est déterminé à se venger. Avec la Fondation morale, organisme de délation, il fait chanter Ritchie, le frère de Rebecca, un producteur à succès : s’il ne lui donne pas d’infos scabreuses sur sa soeur, il révélera sa relation avec une stagiaire de 15 ans ! Seriez-vous capable de trahir un être cher ?
Encore un livre dont je n’aurais jamais dû lire le résumé proposé car il m’a fallu attendre le dernier tiers du livre pour enfin arriver à ce moment où le sujet de la trahison cité entre enfin en scène. Je me rends compte que cela a modifié ma lecture, et m’a certainement empêché de trouver des qualités à ce roman. Je me suis donc ennuyée pendant ma lecture car avant de parvenir à cet (ce non-) événement, c’est l’histoire des protagonistes qui nous est narrée ici. Elle ne se cantonne pas à Rebecca et Val mais s’élargit à certains membres de leur entourage. Et on prend conscience que la question des valeurs morales se retrouvent dans le comportement de tous ces personnages, de tout être d’une manière générale. Faisons-nous les bons choix ? L’instant présent nous affirme que oui mais qu’en est-il a posteriori ? Le temps et ce simple coup d’oeil dans le rétroviseur nous jette dans une introspection sur nous et nos actions.
Chacun des personnages se cherche, ou par ambition, croyance, autre, entraîne son existence, celle d’êtres chers vers un gouffre, la solitude, la mort ?
Le bien, le mal coexistent et que vous soyez profondément religieux, monsieur / madame tout le monde, chanteur, chercheur dont les vaccins ou les théories peuvent changer la vie de millions d’êtres, rien ne vous empêchera de faire des erreurs.
Le billet beaucoup plus positif de Titine.