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Archives de Tag: BD

Culottées : Des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent / Pénélope Bagieu

16 dimanche Juil 2017

Posted by uncoindeblog in #Un peu de lecture, Pour les grands et les petits

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BD, faits marquants, femmes, Pénélope Bagieu

Pénélope Bagieu - Culottées Tome 1 : Des femmes qui ne font que ce qu'elles veulent.Culottées : Des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent. 1 / Pénélope Bagieu. Gallimard, 2016.143 pages

Margaret, actrice « terrifiante », spécialisée à Hollywood dans les rôles de méchante ; Agnodice, gynécologue de l’Antiquité grecque qui dut se déguiser en homme pour exercer ; Lozen, femme apache, guerrière et chamane ; Annette, sirène australienne qui inventa le maillot de bain féminin… Pénélope Bagieu brosse avec humour et finesse quinze portraits de femmes, combattantes hors normes, qui ont bravé la pression sociale de leur époque pour mener la vie de leur choix.

De temps en temps je picorais une ou plusieurs histoires proposées par Pénélope Bagieu sur le blog proposé par Le Monde. Je n’étais pas vraiment régulière et me promettais pourtant d’y retourner, découvrant bien souvent des personnalités quasi inconnues. Bref, je n’ai pas résisté à cette version papier. Oui je reste accroc à ce vieil outil (en dépit des heures passées sur mes outils électroniques tant au niveau perso que professionnel), et ai redécouvert, dans un format que je juge plus aéré les 15 portraits présentés dans ce 1er volume avec des doubles pages concluants chacun, agrémentant le tout.

Alors oui certains me diront qu’ils n’aiment pas le graphisme de Pénélope Bagieu, qu’elle ne traite que des éléments positifs de ces personnalités. Mais pour ma part, je trouve que tout son art est justement de savoir aller à l’essentiel. Elle ne se présente pas en tant qu’historienne, mais reprend à travers le temps et le monde, des histoires de femmes qui prennent leur vie en mains, cherchent une issue que ce soit pour elle, leur pays ou la condition féminine. Toutes n’ont certainement pas la même valeur aux yeux des féministes, mais ces portraits sont attachants et nous permettent en moins d’une 10aine de pages de nous intéresser à ces femmes et si nous le souhaitons, de nous attacher à leurs pas, leur histoire via d’autres publications.

Un trait vif, de l’humour, de la véracité-crudité nécessaire, le tout sous une couverture pastelle. Non je n’ai pas retenu le nom de toutes ses femmes, mais je sais déjà que je reprendrais ma lecture et vais la poursuivre avec les 15 autres portraits proposés.

Mal de mère / Rodéric Valambois

05 vendredi Fév 2016

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits

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alcoolisme, BD, famille, maman, Rodéric Valambois

Mal de mère / Rodéric Valambois. Soleil, 2015 (Quadrants Astrolabe). 223 pages

Jean-Mary, mon père cultivé et ironique ; il est le maire de notre commune et travaille dans la culture. Mon grand-frère, Cédric, est un ours qui ne dit pas grand- chose ; adolescent, il est en conflit avec tout le monde. Ma petite soeur, Vanessa est sans doute la plus fragile ; elle aura toujours connu notre mère dans cet état. Claudette, remarquable maman, institutrice en école maternelle. Elle s’occupait vraiment bien de tout, de la maison, de notre famille… Avant.Et puis moi, Rodéric, jeune garçon de neuf ans pas du tout armé pour la vie, qui pense vivre dans le meilleur des mondes mais qui voit tout ce qui l’entoure s’effondrer et se salir.

Roman graphique autobiographique dans lequel Rodéric Valambois aborde le difficile sujet de l’alcoolisme de la mère. Une maman modèle pour une famille que l’on pourrait voir comme idéale, mais il y a l’alcool qui détruit progressivement l’unité, les sentiments, la confiance et la place de la mère. C’est au travers de Rodéric, 9 ans lorsque débute cette narration, que l’on va suivre cette déchéance. Il note quelques changements, des disputes plus fréquentes, un sentiment étrange s’immisce en lui, mais il faut que sa petite soeur, Vanessa, exprime enfin la vérité pour qu’il réalise vraiment. Plus dur fut la chute en quelque sorte ! Car le malaise sous-jacent était là et cette vérité nue le plonge dans la tristesse qui progressivement va se transformer en rage.

Une fois que les mots sont dits, les évidences s’accumulent mais, la spirale infernale se poursuit en dépit des efforts maladroits, distraits des uns et des autres. Il n’hésite pas à montrer sa maladresse au fil de ces années, son aveuglement. Car non seulement c’est Vanessa qui lui révèle la vérité par cette simple phrase mais, bien des années plus tard, c’est encore elle qui lui racontera les démêlés de son père avec l’épicerie, le boucher, et même l’école où travaille sa mère.

Non, Rodéric Valambois ne juge pas, il exprime sa souffrance, son incompréhension vis à vis de son père comme de sa mère, mais également des familles paternelle et maternelle. Il n’y a pas de mots pour expliquer le pourquoi, pas de mots pour comprendre. S’il crie, ignore sa mère, semble la mépriser au fil des années, il n’en demeure pas moins qu’il garde au fond de lui cette vision de cette mère aimante et attentionnée qu’elle fut, avant…

Alors non cette histoire n’est pas la plus gaie qui existe mais elle se veut un témoignage du quotidien d’une famille qui peut être celle de n’importe qui, peu importe l’époque. L’auteur nous montre en retraçant cette histoire qu’il n’y a pas de fatalité, que la vie continue pour les uns et les autres. Un dessin sobre, simple, nuancé de gris qui accentue parfois la tristesse ambiante, mais réaliste et contemporain. Afficher l'image d'origine

Je reste admirative devant cet auteur qui sait montrer, parler de cette souffrance, sans ajouter trop de pathos, simplement en retraçant ses émotions, ses sentiments du moment et qui termine en nous parlant des questions qui demeurent aujourd’hui, en lui, de la place de cette mère qui était également une femme, une épouse et une institutrice.

Habibi / Craig Thompson

03 jeudi Sep 2015

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits, Traduit de l'anglais

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adultes, BD, roman graphique, Thompson

amaricaLe Mois américain chez Titine (cliquer sur l’image)

Habibi / Craig Thompson. Traduit de l’anglais (américain) par Anne-Julia & Walter Appel, Paul Pichereau, Laëtitia & Frédéric Vivien. Casterman, 2011. (écritures). 671 pages.

Ancré dans un paysage épique de déserts, harems et bâtiments industriels, Habibi raconte l’histoire de Dodola et Zam, deux enfants liés par le hasard, puis par un amour grandissant. Réfugiés dans l’improbable épave d’un bateau échoué en plein désert, ils essaient de survivre dans un monde violent et corrompu. Seule la sagesse des récits narrés par la jeune femme, issus des Livres sacrés et des traditions orientales, pourra les protéger de l’avidité des hommes.
A la fois contemporain et intemporel, Habibi est une histoire d’amour aux résonances multiples, une parabole sensible et lucide sur le monde moderne et la relation à l’autre. Avec Habibi, Craig Thompson signe un travail graphique d’une impressionnante sophistication, marqué du sceau du merveilleux.

C’est la couverture de ce roman graphique qui m’a tout d’abord attiré. Son épaisseur m’a surprise et je n’étais pas au bout de mes surprises. A la fois imaginaire et réel, cet ouvrage est fait de contrastes : par son graphisme, dans l’histoire elle-même qui mêle le quotidien, parfois âpre et la vie rêvée qui se brise si rapidement, le tout entrecoupé de références érudites sur le Coran et la Bible, les secrets de la calligraphie arabe, des extraits de légendes et des bribes de récits à la façon de Mille et Une nuits. Histoire dans l’histoire lorsque le sultan donne un certain nombre de nuits à Dodola avant de se lasser d’elle, avant de la tuer. Forcément la référence à Shéhérazade est aisée dans ce contexte, mais bien d’autres histoires se retrouvent dans ce conte quasi sans fin si ce n’est l’espoir pour Dodola et Zam de se retrouver un jour.

Avancée du désert,  folie et violence des hommes, esclavage, Craig Thompson semble avoir réellement voulu condenser bon nombre de thématiques qui lui sont chers. Alors parfois, la lectrice que je suis fut un peu désarçonnée, tant d’érudition au coeur d’un récit à la fois si dur et si tendre, au réalisme cru ; ainsi, on découvre que ce n’est pas grâce à la bonté d’âme des caravaniers que Dodola revient avec des provisions. A la manière de Zam, lentement mais amèrement on découvre la réalité. Dodola le berce, lui raconte des histoires dans lesquelles nous nous laissons entrainer. Jusqu’à son enlèvement…

Zam et Dodola n’auront plus qu’un seul but : se retrouver mais pour cela ils vont devoir traverser bien d’autres univers, bien loin de leur paradis / bateau perdu. Soubresauts du quotidien, de notre futur, une nouvelle fois l’auteur se fait le chantre de ses craintes : la guerre de l’eau, les problèmes environnementaux. Mais Zam et Dodola, envers et contre tout, font face et reprennent le chemin de leur vie, unissant leurs cultures, leurs couleurs de peau, leur sensualité et leurs souffrances passées.

A découvrir, à reprendre tranquillement sans se bousculer tant ces récits se mêlent et les clés de lecture sont différentes, dépendant certainement de ce que l’on y cherche ou de ce l’on veut bien y voir.

Maggy Garrisson / Lewis Trondheim, Stéphane Oiry

10 lundi Août 2015

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits

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BD, Enquêtes, Londres, Oiry, polar, Trondheim

Maggy Garrisson. 1, Fais un sourire, Maggy. 2, L’homme qui est entré dans mon lit / Lewis Trondheim, Stéphane Oiry. Dupuis, 2014-2015. 46 + 46 pages

C’est son premier job depuis deux ans… Il faudrait qu’elle fasse un effort. Sauf que son patron à l’air d’un parfait incapable. Et qu’il y a pas mal de fric à gratter en parallèle. S’emparer de 15 000 £, c’est pas mal. Mais après, il faut être discret, pas les dépenser trop vite, et trouver un bon endroit pour les planquer. Et surtout continuer comme si de rien n’était, en cachetonnant à gauche à droite… 

De nos jours, Londres, scène de la vie ordinaire : Maggy Garrisson, jeune femme moderne en quête de travail, de mec, d’une vie sociale. Premier jour de boulot comme secrétaire, poste obtenu par relation. Elle ne s’attend à rien de particulier, juste à travailler et via ses propos, on comprend bien vite qu’elle n’a pas sa langue dans sa poche, mais là, elle est bien décidée à faire le gros dos pour garder ce job dont elle a besoin. Surprise ! Elle vient d’être recrutée chez un détective privé et se rend bien vite compte, que si elle veut gagner sa vie, c’est grâce à des micro enquêtes parallèles, toujours un peu borderline. En acceptant ce travail, c’est un nouvel univers qu’elle va découvrir, de nouvelles rencontres.

Cette enquêtrice non homologuée va mener cette 1ère enquête presque de main de maître, même si elle ignore bon nombre de codes de sa nouvelle profession ou des mondes qu’elle va côtoyer. Elle s’adapte…. à cette vie, à ses nouveaux amis, aux aléas de l’existence. Son bureau c’est davantage le pub où elle a ses habitudes, le scotch est remplacé par les bières qu’elle écluse. Les secrétaires blondes des privés sont remplacés par les hommes qu’elle rencontre et qu’elle est prête à mettre dans son lit ; femme d’aujourd’hui, elle n’en reste pas moins en quête d’un homme.

Habituellement peu fan de Trondheim, j’ai un peu tiqué lorsque j’ai vu cette BD, mais je dois avouer que je n’ai absolument pas regretté. Avec son complice Oiry, ils renouvellent le genre du polar, en créant une enquêtrice peu ordinaire, bien dans notre époque. Les personnages, décor comme les événements sont crédibles. Si le 1er volume peut se lire indépendamment (l’histoire est complète, et cela donne l’occasion de voir si le style plait), il est certain qu’il faut mieux l’avoir lu pour comprendre le 2nd volume où l’on retrouve les personnages rencontrés dans « Fais un sourire, Maggy« , dans la continuité de l’histoire, même si des histoires / enquêtes se greffent en parallèle.

Je lirai avec plaisir le prochain volume de cette fresque presqu’ordinaire. Plus qu’à guetter la sortie…

La traversée du Louvre / David Prudhomme

09 dimanche Août 2015

Posted by uncoindeblog in #Un peu de lecture, Pour les grands et les petits

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adultes, BD, Le Louvre, Prudhomme

La traversée du Louvre / David Prudhomme. Futuropolis, Musée du Louvre, 2012. 74 pages.

David Prudhomme déambule dans les galeries du musée du Louvre. Son regard embrasse les œuvres exposées, autant de chefs-d’œuvre proposés dans un espace ordonné et pensé avec soin. 35 000 œuvres côtoient ainsi les quelque dizaines de milliers de visiteurs journaliers. Car le regard de David ne se pose pas uniquement sur les tableaux, sculptures ou objets du musée… mais aussi sur leurs spectateurs. Le voilà qui observe l’étrange ballet muet qui se tisse entre les œuvres et leurs visiteurs.
Couple enlacé devant Le radeau de la Méduse, homme solitaire happé dans la contemplation du scribe accroupi ou groupes agglutinés devant la Joconde, rien n’échappe au pinceau alerte de David Prudhomme, qui saisit sur le vif les attitudes des uns et des autres devant l’Art… Car combien de musées, comme le Louvre, permettent à autant de gens d’horizons si différents de se retrouver dans le même désir de se cultiver ?

Bien embêtée pour vous chroniquer cette superbe BD car je dois avouer que je suis absolument nulle en dessin et que j’ai une nette préférence pour la ligne claire (un dessin simple, destiné aux enfants selon certains). Alors j’ai beau essayer de sortir de mon cadre habituel, il m’est toujours difficile d’appréhender un autre style. Néanmoins, cette BD m’a fait de l’oeil, je la voyais un peu comme un pendant à celle de Davodeau « Le chien qui louche » dont Le Louvre était un acteur essentiel. Et j’y ai retrouvé bon nombre de sensations, de relations, bien que ces BDs soient totalement différentes.

J’aime cette mise en abîme du dessinateur dans sa BD, comme j’aime son regard sur les oeuvres et les personnes qui vont et viennent dans ce musée. A la manière des visiteurs dont un 3ème oeil s’est greffé (présence des appareils photos sous différentes formes)Résultat de recherche d'images pour ""la traversée du Louvre" prudhomme", David Prudhomme lui, semble voir le musée à travers les cases de sa BD, un regard pour une case qu’il nous rend drôle, sensible, vrai. Montrant à la fois les différentes facettes et salles du musée, la façon dont tout un chacun vit cette visite. Il rend le ton juste de tous ses passants d’une minute (vite une photo avec la Joconde), avant de poursuivre au pas de course la visite du musée, de tout voir (impossible !), de conserver des souvenirs via des photos / portraits, de style : pose en symbiose avec l’oeuvre, ou voulu comme telle. Parfois il n’y a que lui et son art pour voir les choses ainsi et il sait à merveille nous le restituer via ses dessins (l’exemple trouvé n’est pas celui auquel je pensais, mais cela vous donne une petite idée, de la vision et de l’imagination du dessinateur). Une visite / traversée du Louvre certainement différente de celle à laquelle vous vous attendiez et un regard un brin impertinent sur la relation  de l’homme et des oeuvres à travers les âges. Et lorsque vous sortirez du musée, à l’image de David Prudhomme d’autres images se fixeront sur votre rétine. Je vous laisse découvrir lesquelles, mais sans doute les voyez-vous déjà…

 

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Et dire qu’il y a 20 ans, cette Dentelière était dans une micro salle (un couloir), pas tous les jours ouverte au public et, qu’il n’y avait jamais personne.

You-ou retournez-vous, le tableau derrière vous est beaucoup plus intéressant (à mes yeux) : Les noces de Cana.

Sherlock Holmes / Cordurié, Laci, Fattori

05 vendredi Juin 2015

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits

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adultes, BD, Moriarty, Sherlock Holmes

Pour bien terminer cette semaine du Mois Anglais, une série de plus consacrée à Sherlock Holmes. Oui c’est la thématique que j’ai choisi cette semaine et il est très facile de poursuivre sur le sujet.

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Sherlock Holmes & les voyageurs du temps. 1/2. La Trame / Sylvain Cordurié, Vladimir Krstiic-Laci. Soleil, 2014 (1800). 48 pages – Lien vers la collection.    Sherlock Holmes. Les Chroniques de Moriarty. 1. Renaissance / Sylvain Cordurié. Andrea Fattori. Soleil, 2014 (1800). 48 pages

Sherlock Holmes et les voyageurs du temps 01 - La TrameJ’ai découvert par hasard cette collection et cet auteur qui n’en est pas à son galop d’essai. Ainsi il avait commencé par un diptyque intitulé « Sherlock Holmes et les vampires de Londres ». Le succès étant au rendez-vous d’autres se sont ajoutés. Voici 2 nouveautés distinctes mais qui font suite aux précédents tout en pouvant être lus de manière indépendante.

Au niveau graphique et histoire, et n’ayant lu que les 1ers volumes ma préférence va aux « voyageurs du temps ». Sauf erreur de ma part, Sylvain Cordurié travaille sur les personnages de Conan Doyle mais il y a ajouté une part de fantasy qui lui est propre. Dans le volume cité, c’est donc la notion de voyage à travers le temps qui est traité, clin d’oeil appuyé à H.G. Wells et à d’autres auteurs : bracelet, trame temporel et personnages venus du futur ayant arraché la connaissance au scientifique qui s’était lui-même utilisé comme cobaye. La trame repose sur la recherche de ce voyageur qui pourrait bien changer le monde. Et s’il avait fait disparaitre la Reine Victoria et pris sa place ? !! Par bien des aspects : personnages imaginaires rencontrant des personnages historiques ainsi que l’aspect futuriste, tout cela n’est pas sans me rappeler certains épisodes du Doctor Who (et plus particulièrement celui où il croise la Reine). Bref je suis fort intriguée par ce diptyque et fort impatiente d’en connaître la conclusion. Des personnages dont un médium qui aide Sherlock et qui appartient à des volumes précédents ont éveillé ma curiosité et m’incitent à essayer de lire les volumes qui ont précédé.

« Les Chroniques de Moriarty » nous plongent davantage dans l’occulte et le combat avec les Dieux. Il fait suite à la série « Sherlock Holmes et le Necronomicon ». Nul trace de Sherlock car la série est désormais consacrée à Moriarty revenu d’entre les morts, fort de nouveaux pouvoirs après avoir combattu les anciens Dieux. Il recherche les derniers exemplaires du Necronomicon afin de les détruire ayant pris conscience des dangers de l’ouvrage. On assiste tour à tour à ses recherches et au récit de sa lutte pour revenir parmi les vivants, tout en apprenant des Dieux. Plus difficile au niveau visuel et donc moins facile à appréhender, cela n’en reste néanmoins un volume intéressant et connaissant ma curiosité, je vais m’efforcer de trouver la suite dès que possible.

A découvrir si ces séries vous intriguent et que vous n’êtes pas contre des pointes de fantastique.

Holmes (1854-1891?) / Cecil & Brunschwig

03 mercredi Juin 2015

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits

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adultes, Baker Street, BD, Brunschwig, Cecil, Chutes de Reichenbach, Holmes, Moriarty, Watson

Holmes (1854-1891?). Livre 1. L’adieu à Baker Street. 2. Les liens du sang. 3. L’ombre du doute  / Cecil & Brunschwig.Futuropolis, 2008-2012. 47 pages. Livre 4 à paraître mi-juin

4 mai 1891, Sherlock Holmes disparaît aux Chutes de Reichenbach. Pour son frère, Mycroft Holmes, sa mort est le suicide déguisé d’un homme qui ne pouvait se résoudre à voir son cerveau détruit par la drogue. (…) Malgré les preuves apportées par Mycroft, Watson se refuse de croire à cette version des faits.
Il se lance à travers l’Europe entière dans une incroyable enquête qui va tout lui révéler de l’histoire de Sherlock Holmes et de sa famille.

Je n’avais pas prêté attention à la thématique de ces albums consacrés à Sherlock Holmes. Et pour une surprise, ce fut une surprise… formidable. Formidable, cette idée de partir de la mort de Sherlock, tué par son auteur comme ce volume nous le rappelle dans la postface ainsi que les conditions de cette disparition et les mystères entourant son retour : 2 ans de silence et beaucoup d’ombres tout autour. Dans la préface c’est le combat à mort entre Moriarty et Sherlock qui est rappelé et la découverte des « faits » par Watson s’enchaîne aussitôt. Tout de suite nous voici plongés dans l’étrange, dans la souffrance de Watson. Chaque image est un tableau, une recherche dans le dessin qui va aller en s’accentuant dans les volumes qui suivent. Le graphisme est en noir et blanc mais convient parfaitement à cette quête, les aspects sombres de la vie et de la mort de Sherlock, des mystères qui entourent sa vie, comme sa famille que Watson découvre un par un.

C’est un Watson tourmenté, assisté de son agent littéraire, Conan Doyle lui-même (quel pied de nez, c’est fort bien trouvé et fort bien inséré dans l’histoire, n’en déplaise aux puristes), de son épouse et aidé par Simeon Wiggins, chef des irréguliers de Baker Street (devenu Détective amateur et recommandé par Sherlock lui-même) que l’on suit dans ces livres. Bref vous l’aurez compris les auteurs s’accordent des licences pour notre plus grand plaisir. C’est un monde étrange, plus fantasque que le monde de Sherlock qu’ils nous proposent. Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises car Moriarty va bientôt apparaître et son histoire est lié à celle de Sherlock. Mais je ne peux en dire plus.

Vous l’aurez compris, je suis totalement conquise par cette série, par tous ces éléments novateurs et qui s’appuient en même temps sur les écrits du père de Sherlock. Un seul regret : que tous les albums ne soient pas encore disponibles. Je ne pense pas que le prochain volume soit le dernier et il ne me reste plus qu’à me morfondre en patientant jusqu’à leur parution.

Les Quatre de Baker Street / Djian, Etien, Legrand

01 lundi Juin 2015

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits

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Baker Street, BD, Djian, Enfants, Etien, francs tireurs, Legrand, Londres, Sherlock Holmes, Watson

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Les Quatre de Baker Street. 1. L’affaire du rideau bleu. 2. Le dossier Raboukine. 3. Le rossignol de Stepney. 4. Les orphelins de Londres. 5. La succession de Moriarty / J.B. Djian, Olivier Legrand, David Etien. Vents d’Ouest, 2009-2014 (un 6ème volume est paru).

Les Quatre de Baker StreetBilly, Charlie et Black Tom sont inséparables. Et pour cause : impossible de survivre seul dans l’East End londonien, peuplé de faux mendiants, de vrais ruffians et de franches canailles ! Heureusement, les trois amis peuvent compter sur la protection d’un certain Sherlock Holmes, pour lequel ils font parfois office d’espions des rues….

Une série consacrée aux francs tireurs de Baker Street représentés par Billy, Charlie, Black Tom et…Watson. Des enfants des rues comme il en existe des milliers à cette période qui connaissent les recoins de Londres, des tapineuses, des personnes enfermées à l’asile, le roi de la pègre,… tout en étant eux-mêmes des débrouillards. Sherlock fait appel à eux, mais quand lui et Watson s’absentent et que des situations délicates se présentent, ils ne leur restent plus qu’à compter sur eux-mêmes.

Même si Sherlock Holmes, Watson, le commissaire Lestrade (et bien d’autres) sont présents, ces jeunes personnages sont bien les héros de ces BDs et nous permettent de retrouver le Londres grouillant de cette fin de siècle. Si de nombreuses situations sont évoquées, grâce à eux les auteurs semblent se pencher davantage sur la situation des enfants : enlèvement d’une jeune fille pour la vente de sa virginité, apprentissage du vol, maison de correction (ou tout comme)… qui nous montre que la débrouillardise ne suffit pas, que la famille n’est pas toujours idéale au sens que nous en avons, que les amis peuvent disparaitre du jour au lendemain. Enfin que la loi du plus fort domine, même avec des enfants du même âge. Nos personnages n’ont donc pas d’autres choix que de se serrer les coudes, de se faire confiance, même s’ils sont chacun des caractères et des traits qui rendent parfois les situations délicates. Néanmoins Sherlock les a rapprochés et leurs aventures les aident à la fois à vivre et à poursuivre l’aventure.

Et ces aventures prennent du relief à chaque nouvel épisode. Si le premier a pour trait l’enlèvement de l’amie de Black Tom, le second prend une tournure plus politique avec la présence de russes prônant la révolution et le renversement de la monarchie. Le 3ème revient à la main mise de certains sur les commerçants, théâtres : le prix à payer de la tranquillité. C’est l’occasion pour les auteurs de nous rappeler les internements involontaires dans les asiles, la situation des aliénés. La vérité crue est rendue, même si cette série s’adresse à un jeune public.  Mais les scénaristes n’oublient pas ce qu’ils doivent à Conan Doyle et dans le 4ème volume, la mort de Sherlock laisse ces enfants orphelins. Comment vont-ils pouvoir survivre ?  Car, comme je le disais, même s’ils vivaient une certaine indépendance dans leurs aventures, le célèbre personnage restait une référence et concluait. Bravo à ce coup de maître qui rebondit sur les histoires de Conan Doyle, et ce double hommage par cette série et les événements livresques.

Vous l’aurez compris j’ai été enchantée par ma lecture et même si les événements politiques du 2nd volume m’ont moins parlé, j’ai trouvé intéressant de reprendre le contexte historique. J’aime le graphisme et la répartie des jeunes héros. Le public ne s’y est pas trompé car j’ai vu que cette série avait reçu plusieurs prix.

Les blogs en parlent : Cryssilda , Kikine, Lou,

Les vieux fourneaux / Lupano, Cauuet

30 samedi Mai 2015

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits

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BD, Cauuet, Lupano, vieux fourneaux

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Les vieux fourneaux. 1. Ceux qui restent. 2. Bonny and Pierrot / Lupano, Cauuet. Dargaud, 2014. 56 + 56 pages. Crédits photos : http://www.dargaud.com/Le-Mag/Actualites/Les-Vieux-Fourneaux-nouvelle-serie-decapante2

Tome 1. Trois septuagénaires, amis d’enfance, se lancent dans un road-movie rocambolesque vers la Toscane. Explications : Antoine vient d’enterrer sa femme et apprend qu’elle l’a trompé, il y a 40 ans, et avec le patron ! Son âme de cégétiste en prend un coup et il décide de commettre un crime passionnel rétroactif. Pierrot, chef de bande d’anars aveugles (Ni yeux, ni maître !), Mimile et Sophie feront tout pour l’en empêcher…

3 vieux irrévérencieux que nous allons suivre dans ces volumes des Vieux fourneaux. Langue acérée, mouvements d’humeur s’ils le veulent ! Il faut dire que nous allons découvrir que ces vieux fourneaux ont un passé de syndicaliste pour l’un : Antoine ; de révolutionnaire / saboteur de 1er ordre pour Pierrot et que Mimile, le baroudeur, a eu une existence bien moins lisse et endormie que son physique ne le laisserait à penser.

3 amis d’enfance que le décès de Lucette, la femme d’Antoine, fait se réunir et se remémorer les moments de leur enfance et de leur jeunesse déjà engagée. Alors je vous vois frissonner car commencer un livre sur une crémation et des larmes on a déjà vu plus drôle. Mais accrochez-vous car Pierrot est au volant pour se rendre chez Antoine et piétons, cyclistes et véhicules n’ont qu’à bien se tenir.

 

C’est bientôt dans un road movie que nous entraînent les auteurs : Antoine étant parti en Toscane réglé son compte à un ancien amant de son épouse et accessoirement, son patron. Ni une, ni deux ces deux complices se lancent à sa poursuite dans la camionnette rouge de Lucette (théâtre de marionnette du Loup en slip) accompagnée de sa petite fille, enceinte de 7 mois et qui, si physiquement ressemble à sa grand-mère, semble avoir hérité de la répartie de ses grands-parents et de leurs valeurs morales.

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Car oui, Sophie n’a pas sa langue dans sa poche et règle ses comptes avec tous ceux qui la cherchent, dans ce volume comme dans le second tout aussi hilarant. Les 2 tomes parlent non seulement de ces vieux qu’on délaisse plus ou moins, de leurs histoires (pages de flashbacks sur l’enfance des 3 compères ou des moments importants de l’existence d’Antoine et Lucette) et de la manière dont ils continuent de se frotter à leur idéaux (Pierrot, activiste au sein de son groupe de non-voyants anarchistes « Ni yeux, ni maître ») mais aussi de notre société de consommation, du marketing à outrance. Avec Sophie la relève semble presque assurée, mais n’enterrons pas trop vite ces vieux fourneaux qui ont encore plus d’un tour dans leur sac et bien d’autres histoires à nous raconter, qu’elles soient d’amour ou de rébellion.

Merci à Titine pour cet excellent conseil de lecture. Cela faisait longtemps qu’une BD ne m’avait fait autant rire.

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