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Archives de Tag: Baker Street

Holmes (1854-1891?) / Cecil & Brunschwig

03 mercredi Juin 2015

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits

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adultes, Baker Street, BD, Brunschwig, Cecil, Chutes de Reichenbach, Holmes, Moriarty, Watson

Holmes (1854-1891?). Livre 1. L’adieu à Baker Street. 2. Les liens du sang. 3. L’ombre du doute  / Cecil & Brunschwig.Futuropolis, 2008-2012. 47 pages. Livre 4 à paraître mi-juin

4 mai 1891, Sherlock Holmes disparaît aux Chutes de Reichenbach. Pour son frère, Mycroft Holmes, sa mort est le suicide déguisé d’un homme qui ne pouvait se résoudre à voir son cerveau détruit par la drogue. (…) Malgré les preuves apportées par Mycroft, Watson se refuse de croire à cette version des faits.
Il se lance à travers l’Europe entière dans une incroyable enquête qui va tout lui révéler de l’histoire de Sherlock Holmes et de sa famille.

Je n’avais pas prêté attention à la thématique de ces albums consacrés à Sherlock Holmes. Et pour une surprise, ce fut une surprise… formidable. Formidable, cette idée de partir de la mort de Sherlock, tué par son auteur comme ce volume nous le rappelle dans la postface ainsi que les conditions de cette disparition et les mystères entourant son retour : 2 ans de silence et beaucoup d’ombres tout autour. Dans la préface c’est le combat à mort entre Moriarty et Sherlock qui est rappelé et la découverte des « faits » par Watson s’enchaîne aussitôt. Tout de suite nous voici plongés dans l’étrange, dans la souffrance de Watson. Chaque image est un tableau, une recherche dans le dessin qui va aller en s’accentuant dans les volumes qui suivent. Le graphisme est en noir et blanc mais convient parfaitement à cette quête, les aspects sombres de la vie et de la mort de Sherlock, des mystères qui entourent sa vie, comme sa famille que Watson découvre un par un.

C’est un Watson tourmenté, assisté de son agent littéraire, Conan Doyle lui-même (quel pied de nez, c’est fort bien trouvé et fort bien inséré dans l’histoire, n’en déplaise aux puristes), de son épouse et aidé par Simeon Wiggins, chef des irréguliers de Baker Street (devenu Détective amateur et recommandé par Sherlock lui-même) que l’on suit dans ces livres. Bref vous l’aurez compris les auteurs s’accordent des licences pour notre plus grand plaisir. C’est un monde étrange, plus fantasque que le monde de Sherlock qu’ils nous proposent. Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises car Moriarty va bientôt apparaître et son histoire est lié à celle de Sherlock. Mais je ne peux en dire plus.

Vous l’aurez compris, je suis totalement conquise par cette série, par tous ces éléments novateurs et qui s’appuient en même temps sur les écrits du père de Sherlock. Un seul regret : que tous les albums ne soient pas encore disponibles. Je ne pense pas que le prochain volume soit le dernier et il ne me reste plus qu’à me morfondre en patientant jusqu’à leur parution.

Les Quatre de Baker Street / Djian, Etien, Legrand

01 lundi Juin 2015

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits

≈ 11 Commentaires

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Baker Street, BD, Djian, Enfants, Etien, francs tireurs, Legrand, Londres, Sherlock Holmes, Watson

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Les Quatre de Baker Street. 1. L’affaire du rideau bleu. 2. Le dossier Raboukine. 3. Le rossignol de Stepney. 4. Les orphelins de Londres. 5. La succession de Moriarty / J.B. Djian, Olivier Legrand, David Etien. Vents d’Ouest, 2009-2014 (un 6ème volume est paru).

Les Quatre de Baker StreetBilly, Charlie et Black Tom sont inséparables. Et pour cause : impossible de survivre seul dans l’East End londonien, peuplé de faux mendiants, de vrais ruffians et de franches canailles ! Heureusement, les trois amis peuvent compter sur la protection d’un certain Sherlock Holmes, pour lequel ils font parfois office d’espions des rues….

Une série consacrée aux francs tireurs de Baker Street représentés par Billy, Charlie, Black Tom et…Watson. Des enfants des rues comme il en existe des milliers à cette période qui connaissent les recoins de Londres, des tapineuses, des personnes enfermées à l’asile, le roi de la pègre,… tout en étant eux-mêmes des débrouillards. Sherlock fait appel à eux, mais quand lui et Watson s’absentent et que des situations délicates se présentent, ils ne leur restent plus qu’à compter sur eux-mêmes.

Même si Sherlock Holmes, Watson, le commissaire Lestrade (et bien d’autres) sont présents, ces jeunes personnages sont bien les héros de ces BDs et nous permettent de retrouver le Londres grouillant de cette fin de siècle. Si de nombreuses situations sont évoquées, grâce à eux les auteurs semblent se pencher davantage sur la situation des enfants : enlèvement d’une jeune fille pour la vente de sa virginité, apprentissage du vol, maison de correction (ou tout comme)… qui nous montre que la débrouillardise ne suffit pas, que la famille n’est pas toujours idéale au sens que nous en avons, que les amis peuvent disparaitre du jour au lendemain. Enfin que la loi du plus fort domine, même avec des enfants du même âge. Nos personnages n’ont donc pas d’autres choix que de se serrer les coudes, de se faire confiance, même s’ils sont chacun des caractères et des traits qui rendent parfois les situations délicates. Néanmoins Sherlock les a rapprochés et leurs aventures les aident à la fois à vivre et à poursuivre l’aventure.

Et ces aventures prennent du relief à chaque nouvel épisode. Si le premier a pour trait l’enlèvement de l’amie de Black Tom, le second prend une tournure plus politique avec la présence de russes prônant la révolution et le renversement de la monarchie. Le 3ème revient à la main mise de certains sur les commerçants, théâtres : le prix à payer de la tranquillité. C’est l’occasion pour les auteurs de nous rappeler les internements involontaires dans les asiles, la situation des aliénés. La vérité crue est rendue, même si cette série s’adresse à un jeune public.  Mais les scénaristes n’oublient pas ce qu’ils doivent à Conan Doyle et dans le 4ème volume, la mort de Sherlock laisse ces enfants orphelins. Comment vont-ils pouvoir survivre ?  Car, comme je le disais, même s’ils vivaient une certaine indépendance dans leurs aventures, le célèbre personnage restait une référence et concluait. Bravo à ce coup de maître qui rebondit sur les histoires de Conan Doyle, et ce double hommage par cette série et les événements livresques.

Vous l’aurez compris j’ai été enchantée par ma lecture et même si les événements politiques du 2nd volume m’ont moins parlé, j’ai trouvé intéressant de reprendre le contexte historique. J’aime le graphisme et la répartie des jeunes héros. Le public ne s’y est pas trompé car j’ai vu que cette série avait reçu plusieurs prix.

Les blogs en parlent : Cryssilda , Kikine, Lou,

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