• À propos

uncoindeblog

uncoindeblog

Archives de Catégorie: Traduit de l’espagnol

Le fantôme de Gaudi / El Torres, Alonso

22 dimanche Mai 2016

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits, Traduit de l'espagnol

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Alonso, Barcelone, El Torres, Gaudi, meurtres en série

Le fantôme de Gaudi / El Torres (scénario), Jesus Alonso Iglesias (dessin). Traduit de l’espagnol par Michel Casas. Paquet (Calamar), 2015. 126 pages

Les tueurs en série sont généralement sortis de l’imaginaire des scénaristes d’Hollywood, non ?Pourtant, Barcelone est la proie d’atroces meurtres dans des lieux bien précis: les célèbres créations de l’architecte Gaudi. Et les policiers n’ont pas le moindre indice. Une simple caissière a fait une curieuse rencontre. Le sosie de Gaudi qui l’incite à visiter les lieux juste avant que les crimes soient commis. Une enquête palpitante dans les lieux touristiques mythiques de BARCELONE.

On ne peut pas réellement parler de déception tant le scénario m’a semblé tout droit sorti d’un excellent polar. On y trouve une histoire qui se tient, une situation, une ville dont le coeur palpite autour d’un artiste de génie, mais, je me suis rapidement rendue compte, que je connais sans doute bien mal Gaudi, tout comme la ville de Barcelone ou simplement la culture espagnole. Du coup je ne suis pas réellement entrée dans cette bande dessinée.

Je dois avouer que le graphisme m’a également laissé un peu froide. Je suis tout à fait consciente du travail effectué afin de donner un rendu à l’oeuvre de Gaudi, une âme devrais-je dire, ainsi qu’à Barcelone, mais je suis restée totalement à quai.

On ne peut pas gagner à chaque fois et je le regrette d’autant plus que j’aime beaucoup les éditions Paquet qui proposent des artistes au trait différent de ceux que j’apprécie usuellement.

Un avis mitigé ici mais qui a su apprécier le dessin et exprime mieux que je n’ai su le faire ses doutes relatifs à cette BD.

La maison des chagrins / Victor del Arbol

31 dimanche Août 2014

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'espagnol

≈ Poster un commentaire

La maison des chagrins / Victor del Arbol. Roman traduit de l’espagnol par Claude Bleton. Actes Sud, 2013 (Actes Noirs). 476 pages.

Une violoniste virtuose commande à un peintre brisé le portrait du magnat des finances qui a tué son fils. Elle veut déchiffrer sur son visage la marque de l’assassin. Pour cautériser ses propres blessures, elle ouvre grand la porte de la maison des chagrins dont personne ne sort indemne. Un thriller viscéral qui conduit chaque être vers ses confins les plus obscurs.

C’est un puzzle que nous propose Victor del Arbol. Même si je ne m’en suis pas rendue compte au cours des premiers chapitres, trop absorbée à essayer de comprendre les liens entre les personnages, apparaissant un chapitre après l’autre, décrit avec force détails tant physique que psychologique (de l’instant devrais-je préciser), mais sans réellement donner au lecteur tous les éléments pour saisir qui ils sont vraiment.

Très vite, on comprend que tous ses personnages sont des êtres brisés d’une manière ou d’une autre mais il nous manque les détails de ces vies brisées, la recherche de la relation entre eux. On se dit que ce n’est pas possible, qu’ils ont forcément un point commun sinon qu’elle serait le but pour les retrouver dans cette histoire ? Mais leur passé, les vicissitudes de l’existence semble leur être leur point d’achoppement.

La lassitude me gagnait. Mais, voilà que l’auteur abat ses cartes et les évidences m’ont sauté aux yeux bien plus vite qu’à ceux des personnages suivis jusque là, avec leur accablement et leurs désespoirs liés aux absents. Le jeu de cartes s’écroulent et laissent apparaître les travers et les erreurs des uns et des autres. Les personnages vivants ou morts n’ont pas forcément l’apparence que l’auteur ou leurs proches nous avaient donné. La vérité s’écrit sous nos yeux et entraîne avec elle la chute et le chagrin des uns et des autres.

Tous les personnages ont un point commun : leur tristesse, le malheur qui les domine. La vengeance reste le souffle qui permet à tous de survivre. La violence est présente à chaque page, dans chaque existence et les relie comme les liens qui peu à peu vont voir le jour sous cette plume brillante et néanmoins terrible.

N’en déplaise aux âmes sensibles cet ouvrage peut être lu par un grand nombre de lecteurs. Victor del Arbol saura également vous charmer par son savoir descriptif, sa poésie des mots et des souvenirs qui permettent à ses personnages d’affronter le quotidien comme la réalité de l’existence. Un beau roman qui éclate dans toute sa force brute à la moitié de l’ouvrage et dont vous ne pouvez alors plus vous détacher pour connaître les liens et le devenir de tous ses destins croisés.

 

Les minutes noires / Martin Solares

27 mercredi Oct 2010

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'espagnol

≈ Poster un commentaire

https://i0.wp.com/www.decitre.fr/gi/39/9782264050939FS.gifLes minutes noires / Martin Solares. Traduit de l’espagnol par Christilla Vasserot. 10/18, 2010 (Domaine Policier). 466 pages. 2,5*

Dans la petite de ville de Paracuàn au Mexique, le meurtre d’un journaliste suscite l’émoi de la population et de la police locale.
Chargé de l’enquête, Ramòn Cabrera, dit le Grizzli, met le nez dans une sale affaire vieille de vingt ans, d’autant plus complexe que ses confrères ne tardent pas à lui mettre des bâtons dans les roues. Il y a des histoires qu’il ne vaut mieux pas déterrer et des secrets à ne pas révéler. Parmi lesquels ce fait divers sordide accusant un tueur de petites filles qui terrorisa la région dans les années soixante-dix…
Le noir portrait d’un Mexique opaque et mystérieux, en proie à la corruption généralisée et à l’atmosphère poisseuse, prompte à faire resurgir les pires des cauchemars.

 

Bon je dois avouer que je suis moyennement convaincue par le style de l’auteur. A mon sens, il existe réellement des longueurs et des chapitres qui auraient pu être éliminés ; ces coupes permettant de donner un élan à l’ouvrage qui parfois semble patiner : je pense notamment aux deux témoignages, celui du neveu du commissaire et celui de l’enquêteur privé appelé en renfort, mais ce ne sont pas les seuls.

Dommage car il est toujours appréciable de découvrir des auteurs autre qu’anglo-saxons et, même dans un contexte sombre d’aller au-devant d’une ville (même imaginaire) dans un pays où les histoires ne sont pas les plus récurrentes ; en l’occurrence, ici, le Mexique. Une ville mais aussi le quotidien, et la puissance de la corruption à tous les niveaux que l’auteur nous fait partager, découvrir. C’est certainement sur ce point, sans concessions, que l’auteur est des plus intéressants tout au long de cette histoire qui se déroule à vingt ans d’intervalle.

En effet, tout commence de nos jours et l’assassinat d’un jeune homme va permettre à Martin Solares de nous plonger 20 plus tôt dans le même commissariat, avec des protagonistes plus jeunes et n’ayant pas toujours les mêmes fonctions.

On suit l’enquête et les meurtres de ces enfants mais surtout le quotidien de cet homme, Vincente Rangel, qui essaie de dépasser d’une tête tous ses collègues volontairement et involontairement. Sa perspicacité et sons sens de l’enquête font de lui un réel inspecteur par rapport à ses confrères bien prompts à d’abord encaisser les enveloppes et à profiter de l’existence et des pouvoirs que leur fonction leur apporte. Mais ce personnage si moral soit-il est parfois obligé de plier pour ne pas rompre. Néanmoins on se doute bien que son combat est perdu d’avance car nul trace de super héros dans un quotidien connu où politiciens, hommes plus ou moins puissants tiennent la vie des autres entre les leurs.

Alors oui, sur ce point est quelques autres ce policier dénote un peu et on parvient à lui trouver du charme. Mais les faiblesses signalées précédemment font que je ne suis pas parvenue à dévorer ce policier ou à m’intéresser réellement à l’enquête. Il faut également préciser que, contrairement à ce que font d’autres auteurs, le lecteur n’a pas toutes les cartes en mains et ne peut donc pas suivre totalement le fil de la pensée des enquêteurs.

De plus le basculement entre les deux périodes m’a fait un peu perdre le fil dans l’enquête contemporaine dont la clé se trouve dans le passé.

L’ombre du vent / Carlos Ruiz Zafon

08 jeudi Oct 2009

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'espagnol

≈ 22 Commentaires

Dévoré. Oui on peut simplement dire que je l’ai dévoré ce livre commencé samedi en fin de journée, dont les pages tournaient quasi toutes seules. Samedi soir, 200 pages lues. Un aller retour en métro vers le ciné et hop, presque 100 pages de plus avalées. Retout à la maison et dimanche soir il était fini.
Et alors ? Et bien depuis, j’ai laborieusement rédigé un  billet mardi, et ne parvenais pas à me décider à écrire celui-ci. Quoi d’autre ? Je sais que mes soirées de ce début de semaine furent occupées mais je ne suis pas encore parvenue à ouvrir un autre livre. Vous l’aurez compris, il était temps que je réagisse et que je me penche sur mon clavier.

Sans doute l’avez-vous déjà tous lu, mais vous me connaissez à présent, je suis bien souvent tardive dans les lectures par trop prisées ! ;-D Merci à Xiane pour ce prêt.


 L’ombre du vent
/ Carlos Ruiz Zafon. Roman traduit de l’espagnol par François Maspero. Le Livre de Poche, 2009. 637 pages
. 4,5 *
Dans la Barcelone de l’après-guerre civile,  » ville des prodiges  » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours.
Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon – Daniel Sempere, le narrateur – dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d’occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y  » adopter  » un volume parmi des centaines de milliers.
Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets  » enterrés dans l’âme de la ville  » : L’Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d’apprentissage évoquant les émois de l’adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l’Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s’emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.

Comment ne pas tomber sous le charme de ce livre qui vous fait découvrir le Cimétière des Livres  ! Quel programme pour tous les lecteurs que nous sommes. On s’imagine dans une bibliothèque géante mais déjà Carlos Ruiz Zafon nous entraîne dans un autre hémisphère. L’ouvrage choisi par Daniel, l’enfant que nous allons suivre, est celui d’un auteur quasi maudit ! Car très vite nous apprenons que ce livre « L’ombre du vent », si saisissant pour son lecteur est quasi introuvable car tous les exemplaires sont détruits par un curieux personnage. L’auteur nous plonge alors dans un univers fantastique, mais là ne s’arrête pas sa verve. Il est prêt à aborder tous les genres : l’histoire, l’amour, le poète maudit, un zest de Roméo et Juliette, du policier etc… Un fourre tout ? Pas du tout.
Tout l’art de l’auteur est là – même si j’ai noté quelques longueurs sur la fin  -.
Sa plume glisse et nous entraîne à la suite de Daniel qui grandit, est confronté à la vie ; à la sienne comme à celle de Julian Carax (l’auteur) qui suscite son intérêt, l’aide à grandir, à s’affranchir de son père grâce à son envie de connaître l’histoire de cet auteur dont les ouvrages semblent être le reflet. Progressivement nous allons nous acheminer vers un jeu de miroir mais pris dans la lecture c’est assez tardivement que l’on en prend conscience. Mon seul regret dans ce jeu de reflet est de retrouver en guise de conclusion
« (…) ce sourire triste qui accompagnait toute sa vie comme une ombre. (…) » Daniel n’est ni Julian, ni son père et pourtant il ne s’affranchit pas totalement alors que l’on pourrait s’attendre à une fin « plus heureuse ». La présence de la mort présente à chaque instant dans ce livre, masquée ou non est-elle la raison de cette fin réaliste ? Je ne sais.

« (…) Bea prétend que l’art de la lecture meurt de mort lente, que c’est un rituel intime, qu’un livre est un miroir où nous trouvons seulement ce que nous portons déjà en nous, que lire est engager son esprit et son âme, des biens qui se font de plus en plus rares. (…) » page 632

« (…) Chaque livre, chaque volume que tu vois, a une âme. L’âme de celui qui l’a écrit, et l’âme de ceux qui l’ont lu, ont vécu et rêvé avec lui. Chaque fois qu’un livre change de mains, que quelqu’un promène son regard sur ses pages, son esprit grandit et devient plus fort. (…)
Quand une bibliothèque disparaît, quand un livre se perd dans l’oubli, nous qui connaissons cet endroit et en sommes les gardiens, nous faisons en sorte qu’il arrive ici. Dans ce lieu, les livres dont personne ne se souvient, qui se sont évanouis avec le temps, continuent de vivre en attendant de parvenir un jour entre les mains d’un nouveau lecteur, d’atteindre un nouvel esprit. (…) Chaque livre que tu vois ici a été le meilleur ami de quelqu’un. (…) »
pages12-13

L’ombre de l’oiseau-lyre

23 dimanche Août 2009

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'espagnol

≈ 6 Commentaires

L’ombre de l’oiseau-lyre / Andrés Ibañez. Roman traduit de l’espagnol par Antoine Martin. Au Diable Vauvert, 2006. 519 pages
Qui est réellement Adénar ? Le prince qu’il prétend être, ou un pauvre fou aux souvenirs troublés ? Sa quête aventureuse va le conduire à rencontrer un milliardaire de quatorze ans et autres personnages extravagants, et à pénétrer les mystères du vieux palais Turpestis, jusqu’à découvrir le secret de la cité de Floria…
Dans ce roman envoûtant, où les fées croisent des psychiatres, où les mages rencontrent des fonctionnaires kafkaïens, où les alchimistes fréquentent des clubs anglais, Andrés Ibañez mêle l’univers des contes au récit fantastique et à la science-fiction, pour rendre un magnifique hommage à la littérature et au merveilleux.

Ce livre est tout d’abord un titre enchanteur et une superbe envolée au niveau de la couverture (seule mention trouvée OFF/ Paris) ; bref de quoi attirer tout lecteur qui se respecte, plus particulièrement, quand une lectrice et une future lectrice en discutent devant vous. Vous l’aurez compris, je me suis laissée influencer et suis loin de regretter le temps passé en compagnie de l’imaginaire d’A. Ibañez.
Il a su créer avec une certaine harmonie des pages parcourues par l’histoire d’Adénar, le prince qui a perdu 1) son imagination dirons-nous dans son monde, 2) sa mémoire dans ce nouveau monde dans lequel il se trouve « projeté ».
Il mêle avec joie les images du fantastique et du féérique, à des images d’un monde contemporain pourvu d’un gouvernent libéral en apparence, mais qui se révèle beaucoup plus totalitaire qu’il n’y paraît, où tout est loin d’être harmonieux et où l’opulence pour tous n’est, comme dans toute société, que l’apanage de certains. Il fait la part belle aux personnes éclairées qui réfléchissent par elle-même, s’intéressent à leur passé et futur, conscient que leur présent, de leurs actions et réflexions parfois philosophiques ou simplement sensées. Le tout se trouve relié par le passage de la vie d’enfant-ado à celle d’adulte grâce à la quête de son personnage principal.
Un joyeux fourre tout pour les yeux de certains mais qui va parvenir à vous accaparer au fil des pages qui nous entraînent dans cet espace irréel et magique. Bref si vous êtes un peu désarçonné par les premiers chapitres, je n’aurai qu’un seuil conseil : tenter coûte que coûte de poursuivre votre lecture.
Par contre, tout comme Chiffonnette, l’Epilogue (« consistant » en pages) ne m’a pas satisfait et laisse réellement une impression d’inachèvement. De nombreuses questions restent en suspens. Je veux bien que notre imaginaire soit sensé trouver la suite, mais certaines attendaient réellement la plume de l’auteur.

Où il est question d’un loup, d’un tigre et d’un chat sauvage…

06 lundi Avr 2009

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'espagnol

≈ 2 Commentaires

… une vraie ménagerie me direz-vous ? Pas vraiment. Plutôt l’esprit fertile d’un jeune enfant, souffrant de la séparation de ses parents et qui, ballotaient par les événements et la recherche de stabilité de sa mère dans sa situation domestique, financière puis affective  se voit la suivre en compagnie de sa jeune soeur.

Quelques errances qu’il canalise par son imagination pendant que sa soeur elle, joue les malades (chez la grand-mère maternelle) ou s’isole dans ses jeux enfantins ou sa collection de reptiles et batraciens. Moins visible que son frère, la narration se faisant par les yeux de cet enfant dont nous connaissons uniquement la description physique et l’âge, elle n’en demeure pas moins avec la mère les éléments dominants de cette histoire.
Histoire en partie autobiographique dont les souvenirs flous se juxtaposent à l’imaginaire, qui nous lancent dans une aventure de quelques chapitres : Des jours sombres tout d’abord, auxquels Des jours clairs vont succéder, en conservant une forme d’écriture similaire dans lequel ce côté fou m’a tout d’abord intrigué, amusé parfois mais, un monde dans lequel je ne suis pas parvenue totalement à entrer – j’ai tout d’abord cru à des histoires tribales cf ce tigre qui apparaît dès le premier chapitre m’a fait penser à l’identification à un animal (souvenir du film La forêt d’Emeraude, sans doute (aller jusqu’à 1’46)) qui permettent aux jeunes de passer à l’âge adulte avant de réaliser, en avançant dans ma lecture, que vu l’âge du narrateur cela ne correspondait pas – .
Contrairement à bon nombre de lecteurs de cet opuscule, j’ai été ravie que la narration ne soit pas plus longue car la lassitude aurait pu me gagner. 
L’ouvrage n’en reste pas moins original par son traitement du point de vue enfantin de la séparation, mais ce n’est pas un livre qui me donne envie de le relire.

Merci à Loula pour le prêt ;-D ; son billet est ici.

Les oreilles du loup / Antonio Ungar. Traduit de l’espagnol (Colombie) par Robert Amutio. Les Allusifs, 2008. 130 pages
Du haut de ses arbres et de ses cinq ans, un garçon farouchement libre, crinière rousse au vent et ses chaussettes jaunes bien remontées sur son pantalon rouge, guette les ombres du monde des adultes et le fantôme fou de son père.
Bringuebalés dans la tourmente de la séparation de leurs parents, sa petite s?ur et lui entament avec leur mère une errance entre ta savane et la ville, ta jungle et les plateaux de ta cordillère des Andes, en quête de survie, d’une éclaircie. Les sensations et images isolées qu’il perçoit avec ses yeux de tigre, la force de la violence et du malheur, mais surtout celle de l’amour et de ta beauté, composent le portrait impressionniste d’une Colombie sensuelle et meurtrie.

Articles récents

  • Le chasseur de lapins / Lars Kepler 21 juin 2018
  • Un clafoutis aux tomates cerises / Véronique de Bure 18 juin 2018
  • Trilogie des ombres. Tomes 1 et 2 / Arnaldur Indridason 16 juin 2018
  • La fille sauvage / Jim Fergus 13 juin 2018
  • La vie est un millefeuille à la vanille / Lars Vasa Johansson 11 juin 2018

Commentaires récents

WordsAndPeace dans Si tu passes la rivière / Gene…
Karine:) dans La petite patrie / Claude Jasm…
Mal de mère –… dans Mal de mère / Rodéric Val…
La chèvre grise dans Trilogie des ombres. Tomes 1 e…
Ankya dans Le pensionnat des innocentes /…

Catégories

Archives

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné
    • uncoindeblog
    • Rejoignez 28 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • uncoindeblog
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre