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Archives de Catégorie: Traduit de l’anglais (Nouvelle Zélande)

Les luminaires / Eleanor Catton

22 mardi Mar 2016

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Eleanor Catton, fièvre de l'or, Nouvelle Zélande

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Les luminaires / Eleanor Catton. Traduit de l’anglais (Nouvelle Zélande) par Erika Abrams. Buchet Chastel, 2015. 984 pages

Nouvelle-Zélande, 1866. En pleine ruée vers l’or, l’île voit débarquer sur ses côtes tout ce que la vieille Europe compte d’ambitieux et de désespérés. Parmi eux, Walter Moody, un jeune britannique ruiné bien décidé à trouver fortune accoste au port d’Hokitika, sur la côte Ouest, après un éprouvant voyage. Mais une étrange assemblée l’attend dans le petit hôtel où il a trouvé refuge. Là, dans une atmosphère des plus tendues, douze hommes du cru tiennent une réunion secrète pour tenter d’élucider des faits étranges qui agitent la communauté depuis plusieurs semaines.
Un riche notable a disparu, une prostituée a tenté de mettre fin à ses jours, et on a découvert une immense fortune dans la maison d’un pauvre ivrogne, mort lui aussi. Moody succombe bientôt à l’irrésistible attrait du mystère et se retrouve plongé dans un entrelacs d’intrigues et de destins vertigineux. Formidable restitution des grands romans anglo-saxons du XIXe siècle, Les Luminaires est une narration ambitieuse dont la structure emprunte à l’astrologie pour livrer un inoubliable roman d’amour, une histoire de fantômes, de pouvoirs et d’énigmes insolubles campés dans une Nouvelle-Zélande ou la fièvre de l’or est reine.

Comment avais-je pu oublier dans un coin cet éditeur qui m’a rarement déçu ? Alors effectivement l’éditeur ne fait pas le contenu mais il fait des choix éditoriaux et…. et voilà….

Ce livre fut pour moi un monstre. Un monstre enchanteur, chronophage. J’ai la chance de lire assez vite, prise par le besoin de dévorer les histoires lorsque j’en commence une, mais avec ce roman, vous n’aurez pas d’autre choix que de prendre votre temps. En raison de son volume, de la densité de son premier chapitre (près de 400 pages), du nombre de personnages et des éléments qui se télescopent, du foisonnement des faits et des interrogations suscitées. C’est sans doute un tour de force de la part de cette jeune auteur de parvenir à conserver notre intérêt alors que nous en savons si peu et que le milieu qu’elle a imaginé / retranscrit est loin de nous être familier, tout en ayant une part de « magie ».

La ruée vers l’or. L’OR. Le mot magique qui fait et défait des vies, des destins, lance les hommes à l’assaut de territoires inconnus, les plongent dans la boue à la quête de paillettes ou de pépites pour les plus chanceux. L’or qui est sensé donner la même chance à tous. Eleanor Catton nous entraîne sur la piste de cet or dans un coin de la Nouvelle Zélande, Hokitika, petite ville qui s’est construit à partir de rien et qui est devenu le nouveau lieu de la quête enfiévrée.

Décès naturel ou aidé par une dose de laudanum, disparition inexpliquée d’un jeune homme déjà riche, une fille su soir que tous se dispute mais qui accorde avant tout ses faveurs à l’opium, une malle qui apparaît puis disparaît au rythme des appareillages ou des quidam présents au port, un naufrage, des promesses d’héritage, des cicatrices, des autochtones, un chinois avide de venger la mort de son père…. J’en oublie ? Oui, certainement ! C’est touffu, étonnant, parfois épuisant pour le lecteur qui s’interroge sur ces invraisemblances (qui n’en sont pas), ce mélange des genres. Alors oui, il faut prendre son temps pour découvrir les faits qui un à un vous seront expliqués. A part, peut être un ou deux… Mais, n’est-ce pas un peu à vous, lecteur, de laisser aller votre imagination ?

Genesis / Bernard Beckett

03 mercredi Nov 2010

Posted by uncoindeblog in Traduit de l'anglais (Nouvelle Zélande)

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https://i0.wp.com/www.decitre.fr/gi/92/9782070622092FS.gifGenesis / Bernard Beckett. Traduitde l’anglais (néo-zélandais) par Laetitia Devaux. Gallimars Jeunesse, 2009. 186 pages. 3*

Anax est prête à affronter le jury.
Pendant cinq heures, face à trois examinateurs, elle va montrer qu’elle connaît parfaitement son sujet. Mais plus elle en dit, plus elle referme son propre piège… Vous êtes sur le point de plonger dans un roman fascinant. Un thriller futuriste d’une ingéniosité stupéfiante. Et le meilleur… est pour la fin !

 

Roman pour la jeunesse. Là je crois que l’éditeur y va un peu fort et je ne suis pas certaine que ce roman trouve son public réel. Enfin peut-être que je me trompe !

Néanmoins, rien n’est assuré qu’en axant sur la philosophie, l’argumentation fasse mouche. Ah moins que nos amis du marketing n’ait espéré renouveler le succès du Monde de Sophie ? Franchement, aucune hésitation en ce qui me concerne. A l’ouvrage  que je vous présente va ma préférence, car les longueurs en sont absentes.

Le fait de l’avoir écrit sur un modèle de science fiction permet sans doute ce côté destiné à la jeunesse, qui me convient parfaitement d’ailleurs. Et oui, tout le monde ne peut pas être une inconditionnelle de la philosophie, surtout lorsqu’on a eu en classe littéraire, un prof plus occupé à vous faire gratter du papier plutôt qu’à dialoguer (bah oui pour moi ce cours reposait sur l’échange avant tout et pas seulement sur des énumérations de concepts dans lesquels je ne me retrouvais pas ou avec lesquels je n’étais pas d’accord) Après cet apparté sur mon année lycéenne, je reviens à l’objet de ce billet :)))

En glissant le lecteur dans la peau d’Anax, Bernard Beckett le met au plus près de son personnage, de ses sentiments et des événements qui s’enchaînent. Tout en présentant son personnage passant son examen, l’auteur la confronte à différentes réflexions ; certaines auxquelles elle avait déjà réfléchi, qui se trouvent parfois bousculées par le contexte ou d’autres totalement nouvelles qui sont le fait de ses propres observations par rapport aux remarques, absences de réactions de ses examinateurs ou simplement par le fait que, confrontée au stress de la situation elle voit certains événements différemment.

En nous plongeant dans un futur ou la guerre, la renaissance d’une civilisation et la place de l’être humain est repensée en catégories, l’auteur agit fort intelligemment et permet, sans brusquer, d’amener des notions philosophiques tout en jouant sur la curiosité de ses lecteurs avides de savoir le devenir à la fois d’Adam (dont on connaît la date de décès) mais également du résultat de ce rite de passage qu’est l’examen.

Effectivement la chute apporte de nombreuses surprises même si certaines étaient sous jacentes.

 

Même si le roman m’a plu, mon enthousiasme n’est pas celui de Chiffonnette ou de Cuné que je vous invite à relire ou à découvrir.

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