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Archives de Catégorie: Pour les grands et les petits

Sherlock, Lupin et moi / Irène Adler

25 lundi Déc 2017

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits, Traduit de l'italien

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Irene Adler - Sherlock, Lupin et moi Tome 1 : Le Mystère de la dame en noir.

Sherlock, Lupin et moi. 1. Le mystère de la dame en noir / Irène Adler*. Traduit de l’italien par Béatrice Didiot. Editions France Loisirs, 2017. 265 pages

Eté 1870, Sherlock Holmes, Arsène Lupin et Irene Adler font connaissance à Saint-Malo. Les trois amis espèrent profiter de leurs vacances en bord de mer, mais le destin en a décidé autrement. Un corps s’est échoué sur une plage voisine et les trois camarades se retrouvent au beau milieu d’une enquête criminelle. Un collier de diamants a disparu, le mort semble avoir deux identités et une sombre silhouette rôde, la nuit, sur les toits de la ville.
Trois détectives ne seront pas de trop pour résoudre l’énigme de Saint-Malo !

L’idée n’est pas nouvelle, mais elle est menée avec assez de brio pour la rendre crédible : prendre 3 personnages de fictions et nous plonger dans leur enfance et, en l’occurrence, dans leur rencontre afin d’aller à leur rencontre, de les découvrir sous une autre facette, tout en nous proposant une enquête criminelle.

Ce n’est pas la seule raison pour laquelle ce roman m’a plu. Il se déroule à Saint-Malo, cité que j’affectionne particulièrement pour sa beauté et son style. En nous plongeant dans la fin du XIXème siècle, les atouts s’ajoutent à ceux des protagonistes, en la personne de cette cité et des facettes qu’elle propose : ses remparts, la plage, les îles toutes proches mais également le charme un peu suranné de la période : les lieux de villégiatures, la bienséance, la maréchaussée et les petits truands pour ne citer que ces éléments.

Je ne me faisais néanmoins peu d’illusions quant au contenu mais je dois avouer que les auteurs savent avec brio nous distiller des informations concernant ces 3 jeunes gens, sur leurs caractères déjà bien définis et leurs conditions familiales aux uns et aux autres. Ils laissent en suspens des interrogations concernant ces jeunes gens comme leurs familles, tout en menant de main de maître la résolution de l’énigme qui se présentent à eux. L’histoire n’est pas niaise et se tient.

Un bon opus qui donne envie de découvrir les autres titres proposés.

 

*Brisons le secret : Pierdomenico Baccalario et Alessandro Gatti

La petite patrie / Claude Jasmin. Julie Rocheleau, Normand Grégoire

01 mercredi Nov 2017

Posted by uncoindeblog in Auteurs québecois, Pour les grands et les petits

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années 40, histoire, Montreal, quartier populaire, Québec, roman graphique

Normand Grégoire et Julie Rocheleau - La petite patrie.La petite patriehttps://i0.wp.com/moncoinlecture.com/wp-content/uploads/2017/10/Qu%C3%A9bec-en-novembre-2017.jpg

La petite patrie : d’après l’oeuvre de Claude Jasmin / Scénario de Normand Grégoire et Dessin et couleur de Julie Rocheleau. La Pastèque, 2015. 86 pages.

Publié en 1972, La petite patrie de Claude Jasmin est un roman autobiographique québécois qui a connu un vif succès. Chronique d’un quartier populaire de Montréal, il nous offre le regard d’un enfant de huit ans sur le monde qui l’entoure à l’aube des années 40 : la guerre, la religion, les jeux de ruelles, l’amour et la mort… Julie Rocheleau et Normand Grégoire nous offre une adaption du populaire roman de Claude Jasmin, un livre qui nous rappelle notre enfance et l’insouciance qui s’y rattache.

La petite patrie /Claude Jasmin. Typo, 1999. 134 pages.

Dans le style vif et familier qui lui est propre, Claude Jasmin évoque les souvenirs de son enfance montréalaise: la vie d’un quartier populaire, ses ruelles, son école primaire et son brouhaha quotidien. L’auteur y révèle son extraordinaire capacité à revisiter les souvenirs de toute une époque pour les fondre à son histoire intime. Désormais célèbre, ce roman autobiographique a connu un franc succès populaire, en partie grâce à son adaptation télévisée.

J’ai tout d’abord découvert cette bande dessinée au travers d’un article de presse. L’encensement était total et je n’ai donc pas su résister à la tentation lorsque je l’ai vu. Malheureusement mes souvenirs des éloges envers ce roman graphique étaient tels qu’en dépit d’un agréable moment de lecture, d’un graphisme sensible et rendant bien le quotidien de ces familles à l’aube de la seconde Guerre Mondiale, je ne comprenais pas vraiment les propos dithyrambiques (peut-être est-ce juste ma mémoire qui me joue des tours) qui m’avaient fait noter cette référence.

Bref j’ai décidé de dénicher le roman à l’origine de cette adaptation graphique, persuadée qu’ils me manquaient des éléments. Et, je ne le regrette absolument pas. En effet, les souvenirs de Claude Jasmin sont merveilleusement bien rendus dans son roman et au fil des pages, les choix d’adaptation et illustrations de Julie Rocheleau et Normand Grégoire s’éclairent réellement. Sans être une inconditionnelle du dessin de Julie Rocheleau, ses personnages à la physionomie ronde et simple me renvoient à des personnages enfantins et propres à certains illustrés de cette période. Le choix des couleurs parfois proches du sépia, ou jamais agressives complètent la palette graphique pour rendre l’image de cette année 1939.

L’ouvrage de Claude Jasmin (paru l’année de ma naissance) retrace avec un amour inconditionnel cette petite patrie, les ruelles de son enfance. Les petites joies, les drames imaginaires ou réels. Le quotidien de ces familles si proches et particulièrement de ces enfants heureux des moments partagés et des saisons. L’auteur raconte merveilleusement l’amour de ces enfants pour l’hiver et l’été. Deux saisons aux antipodes mais où la vie à l’extérieur rendait le quotidien toujours plus brillant pour ces têtes blondes. Il n’omet pas pour autant le temps scolaire, et ses enseignants plus ou moins heureux de leur métier. La part belle est également faite à ces petits métiers aujourd’hui disparus : le livreur de glace, le marchand des 4 saisons, le rémouleur et tant d’autres.

J’ai finalement passé de beaux moments de lecture et découvert la facette du Montréal des années 40 grâce à ces auteurs. Pour boucler le tout, il me reste à découvrir l’adaptation télévisée qui, aux dires d’une blogueuse québécoise, risque d’avoir pas mal vieillie. Je vais tester et, peut être vous raconter tout cela….

Famille nombreuse / Chadia Chaibi Loueslati

17 lundi Juil 2017

Posted by uncoindeblog in #Un peu de lecture, Pour les grands et les petits

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Chadia Chaibi Loueslati, Famille nombreuse, France, quotidien, roman graphique, Tunisie

Chadia Chaïbi Loueslati - Famille nombreuse.Famille nombreuse / Chadia Chaibi Loueslati. Marabout, 2017 (Marabulles). 192 pages

Chadia Chaibi Loueslati signe ici son premier roman graphique. Elle raconte l’histoire de sa famille et de ses parents, le Daron et Omi, qui ayant quitté la Tunisie, sont venus s’installer en France dans les années 1960. C’est une saga familiale, la découverte d’un pays et de toutes ses bizarreries culturelles et administratives au travers de l’épopée d’une famille immigrée. La ténacité et le courage, l’humour et la chaleur de cette famille nombreuse, le talent de l’auteure font de ce livre une œuvre originale et passionnante.

Tout. J’ai tout aimé dans ce beau roman graphique et autobiographique de Chadia Chaibi Loueslati. Moi qui n’était pas une fervente du noir et blanc (même si je l’appréhende beaucoup moins aujourd’hui), j’ai totalement adhéré à son trait, à ce choix de couleurs agrémentés de jaune flashy qui met en exergue des détails ou simplement souligne les planches.

Histoire d’une famille d’origine tunisienne dont le père est initialement venu pour un travail (balayeur pour la RATP), qui fait la navette pour retrouver sa famille pendant ses congés et voit sa famille s’agrandir ; Omi (la maman) gérant au quotidien tout. Année 72 : le regroupement familial permet à la famille de se retrouver en France dans un taudis. La vie idéale, meilleure, n’est pas tout à fait là, mais les espoirs demeurent et, opiniâtre et économe la famille souhaite acheter un appartement. Les déconvenues continuent. Mais c’est sans compter sans la force d’Omi qui saura récupérer son bien et va continuer avec force à trouver le bien idéal pour accueillir la famille qui croit toujours.

Du rire aux presque larmes, l’auteur nous raconte le quotidien de cette famille et rend un vibrant hommage à ses parents, courageux et travailleur. Une famille ballottée entre les traditions et la vision française. Le regard des voisins, de l’administration sur cette famille trop(?) nombreuse. Débrouillarde, volontaire Omi fait tourner tout son petit monde du mieux qu’elle peut, parfois un peu militaire mais comment faire avec un salaire, un 5 pièces  et des enfants toujours plus nombreux. Chacun des membres de la famille sont présentés avec affection, défauts et qualités ne sont pas oubliés, au grand déplaisir des frères et soeurs qui veulent s’immiscer dans la narration de leur soeur. Tout cela rend cette BD toujours plus vivante et drôle.

Hâte de découvrir la suite.

L’excellent billet de Stéphie.

Culottées : Des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent / Pénélope Bagieu

16 dimanche Juil 2017

Posted by uncoindeblog in #Un peu de lecture, Pour les grands et les petits

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BD, faits marquants, femmes, Pénélope Bagieu

Pénélope Bagieu - Culottées Tome 1 : Des femmes qui ne font que ce qu'elles veulent.Culottées : Des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent. 1 / Pénélope Bagieu. Gallimard, 2016.143 pages

Margaret, actrice « terrifiante », spécialisée à Hollywood dans les rôles de méchante ; Agnodice, gynécologue de l’Antiquité grecque qui dut se déguiser en homme pour exercer ; Lozen, femme apache, guerrière et chamane ; Annette, sirène australienne qui inventa le maillot de bain féminin… Pénélope Bagieu brosse avec humour et finesse quinze portraits de femmes, combattantes hors normes, qui ont bravé la pression sociale de leur époque pour mener la vie de leur choix.

De temps en temps je picorais une ou plusieurs histoires proposées par Pénélope Bagieu sur le blog proposé par Le Monde. Je n’étais pas vraiment régulière et me promettais pourtant d’y retourner, découvrant bien souvent des personnalités quasi inconnues. Bref, je n’ai pas résisté à cette version papier. Oui je reste accroc à ce vieil outil (en dépit des heures passées sur mes outils électroniques tant au niveau perso que professionnel), et ai redécouvert, dans un format que je juge plus aéré les 15 portraits présentés dans ce 1er volume avec des doubles pages concluants chacun, agrémentant le tout.

Alors oui certains me diront qu’ils n’aiment pas le graphisme de Pénélope Bagieu, qu’elle ne traite que des éléments positifs de ces personnalités. Mais pour ma part, je trouve que tout son art est justement de savoir aller à l’essentiel. Elle ne se présente pas en tant qu’historienne, mais reprend à travers le temps et le monde, des histoires de femmes qui prennent leur vie en mains, cherchent une issue que ce soit pour elle, leur pays ou la condition féminine. Toutes n’ont certainement pas la même valeur aux yeux des féministes, mais ces portraits sont attachants et nous permettent en moins d’une 10aine de pages de nous intéresser à ces femmes et si nous le souhaitons, de nous attacher à leurs pas, leur histoire via d’autres publications.

Un trait vif, de l’humour, de la véracité-crudité nécessaire, le tout sous une couverture pastelle. Non je n’ai pas retenu le nom de toutes ses femmes, mais je sais déjà que je reprendrais ma lecture et vais la poursuivre avec les 15 autres portraits proposés.

Le tableau hanté. 1. Paul. 2. Iphigénie / Aline de Pétigny

12 dimanche Fév 2017

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits

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 Le Tableau Hanté - T2 - IPhigénie illustré par Stéphanie Léon

Le tableau hanté. 1. Paul. 2. Iphigénie / Aline de Pétigny. Illustrations de Stéphanie Léon. Editions Pourpenser, 2014 (Collection Rêve d’araignée) 125 + 125 pages.

Lorsque Juliette et Théo achètent un vieux tableau chez l’antiquaire, ils ne savent pas encore qu’ils ne rentreront pas seuls à la maison.

2 courts volumes dont le 1er peut se lire indépendamment. Le 2nd faisant référence à des événements présents dans « Paul » il est plus aisé de connaître l’épisode initial. Ce volume, s’il revisite quelques aspects du fantastique ne m’a pas semblé aussi abouti que le second où les références (spoiler) aux voyages dans le temps sont bien menées et donnent de nombreuses explications à l’ensemble.

Si néanmoins « Paul » peut se lire seul c’est parce que la thématique principale de l’histoire trouve une résolution, même si le dernier chapitre prête à laisser sous-entendre une suite (confirmée) : la disparition des objets paraît fort peu probable.

Si la narration se situe au niveau des enfants, qui vivent et nous font partager leurs aventures, les dialogues et situations ne sont pas toujours en adéquation avec l’âge mentionné.  Nos deux jeunes héros si intelligents, débrouillards soient-ils, restent des enfants et la présence des parents, ou adultes de manière générale, est à la fois anecdotique et parfois peu crédible. Ainsi, la disparition des objets dans leur maison ne semblent pas le moins du monde faire sourciller les parents de Juliette et Théo. Bref quelques invraisemblances que, sans doute de jeunes lecteurs ne penseraient pas à relever s’ils sont pris dans l’histoire et avides de connaître la suite des mésaventures de ces enfants. Juliette et Théo ne sont pas particulièrement attachants en dépit des bonnes relations frère et soeur affichées.

Ainsi que je l’ai mentionné le 2nd volume m’a davantage convaincu. Les explications, en dépit de la notion de fantastique, sont là et la chute correspondait bien mieux à mes attentes.

Comment reconnaître les dragons ? / Véronique Cauchy, Lili la baleine

02 mercredi Nov 2016

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits

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apprentissage, dragon, illustrations, lecture jeunesse

Comment reconnaître les dragons ? / Véronique Cauchy, Lili la baleine. Larousse, 2016. 32 pages.Véronique Cauchy-François et  Lili la Baleine - Comment reconnaître les dragons ?.

Reconnaître un dragon, rien de plus facile, surtout quand il a reçu une bonne éducation

Une couverture en relief qui laisse présager douceur et plaisir de lecture. Un dragon sur son fauteuil d’acteur et sous les feux croisés des spots en 1ère page qui fait face à un portrait tout en dents de notre personnage principal. Tout laisse à penser que l’ensemble peut être à la fois beau, drôle et intéressant.

Et la réponse fut un grand  oui pour moi. Les illustrations sont à la fois tendres et brillantes au niveau des coloris, détaillées grâce à un grand format. L’enfant peut apprendre en s’amusant en décrivant un dragon comme il pourrait le faire avec un personnage classique, mais voilà qui est beaucoup plus intéressant, non ? Comme les enfants, Tout-feu-tout-flamme (notre ami dragon) se lave, n’oublie pas ses dents, veut grandir et doit donc pour cela bien manger et surtout finir son assiette. Cela lui permettra d’avoir des muscles d’acier – J’ai cru voir ma nièce nous montrer ses muscles lorsqu’elle rentre de vacances et qu’elle nous dit qu’elle a bien mangé et plie son bras pour nous montrer ses muscles 🙂 –

Le dragon ne joue pas au foot mais au feutt, mais il ne doit absolument pas tirer la langue à ses copains sous peine de les bruler un tantinet. Il doit apprendre à regarder des deux côtés pour traverser sinon il provoque des accidents et doit apprendre la politesse et continuer à aller à l’école afin de lire de belles histoires que bientôt il pourra déchiffrer seul.

Et oui, les enfants ne sont pas les seuls à apprendre des choses, les dragons si grand, si gros soient-ils, doivent eux-aussi, suivre les consignes et les enregistrer. 30 pages pour rappeler tout cela avec un personnage à la fois fantastique et qui semble pourtant si proche des plus jeunes.

Le dernier arpenteur des sables / Jay Hosler

29 lundi Août 2016

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits, Traduit de l'anglais (Etats-Unis)

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découverte, famille, histoire graphique, insecte, Jay Hosler, scientifique, union

Le dernier arpenteur des sables / Jay Hosler. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Adèle Carasso. Editions Cambourakis, 2015. 319 pages.

Un petit groupe d’intrépides scientifiques s’apprête à quitter Coleopolis à la recherche de nouvelles formes de vie. Menée par Lucy, coléoptère refusant de soumettre sa soif de connaissance aux dogmes prêchés depuis des années par les autorités de la cité, l’expédition n’est pas du goût de tout le monde. Le machiavélique professeur Owen est prêt à tout pour s’approprier et falsifier les résultats de l’incroyable découverte bientôt faîte par Lucy. Le monde est bien plus grand et riche qu’on ne l’enseigne à Coleopolis, l’histoire et la science officielles pourraient bien s’en trouver ébranlées à tout jamais.

Une BD en noir et blanc prise un peu au hasard car je n’en avais jamais entendu parler et, réellement, une excellente surprise. Il est certain que je m’interrogeais : comment l’auteur allait-il me rendre intéressante une histoire d’insectes ? Non ce n’est pas une histoire de Maya l’abeille, à la sauce coléoptère, mais un récit fouillé, imaginatif et qui tient la route. Jay Holser rend hommage à des films, des auteurs, des scientifiques etc, mais sans que cela soit pesant, en poursuivant son histoire tout en faisant quelques clin d’oeils. Ceci est une sorte de pendant de la conquête spatiale pour l’homme, mais au niveau de la terre pour ces insectes dont nous ignorons pour la plupart l’existence où que nous connaissons si mal.

La narration tourne autour de 6 personnages, incluant le méchant de l’histoire : le professeur Owen. Au fil des pages, et de l’exploration qui se déroule tout d’abord dans le désert, puis dans un espace fort lointain (lié aux actes malveillants du professeur Owen), nous en apprendrons davantage sur chacun d’entre eux, sur leur place dans la cité de Coleopolis, mais également sur les dogmes des dirigeants de cet univers. Nos héros ne sont pas avares d’erreurs, d’ignorance et de caractères bien trempés, ce qui agrémentent cette histoire et nous permet de découvrir un monde ignoré de ces êtres minuscules : oiseau, coccinelle, araignée, serpent, fourmi etc et même  ces Chroma-gnons qui resteront une chimère pour Lucy. Un autre monde à explorer mais qui se situe à une taille telle qu’il serait difficile à l’auteur de nous en rendre compte.

Un bon moment de lecture qui prouve que la réflexion et la cohésion de groupe font la force.

Un avis, celui des Buveurs d’encre

L’homme qui tua Lucky Luke / Matthieu Bonhomme

10 vendredi Juin 2016

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits

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70 ans, Bonhomme, hommage, Lucky Luke, Morris, Ouest

L’homme qui tua Lucky Luke / Matthieu Bonhomme. Lucky Comics, 2016. 64 pages

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Nul besoin de 4ème de couverture, tout est dit dans le titre et dès la 1ère page de cet album. Point final ? Non bien entendu, mais il est certain que ce titre a suffi à susciter mon intérêt pour le personnage de Morris qui fête ses 70 printemps. Je suis loin d’avoir cet âge canonique, mais je me suis régalée des aventures de ce cowboy, enfant, grâce aux collections de mes cousins. Cette petite madeleine revisitée fut donc la bienvenue….

Car oui je confirme cet épisode est excellent. Matthieu Bonhomme rend hommage au créateur tout en revisitant la série, en créant une histoire plus mature avec son propre graphisme et son sens de la couleur. Adulte car je crois que c’est la 1ère fois dans cette série que le sang apparaît dans une case large et, lorsque l’on reconnait les habits de Lucky Luke, le frisson n’est pas loin.

Pas de Dalton à l’horizon dans ce volume, mais on y retrouve les grands thèmes de l’ouest : l’attaque de la diligence, les indiens, l’or, le shérif, la fille au grand coeur et le duel. Mais tous ses éléments sont habilement amenés et l’auteur pose des questions concernant le cowboy solitaire ; il va, au cours de ces pages,  rencontrer un alter ego un peu plus âgé, image de ce qu’il pourrait devenir. Lucky Luke égare son pistolet : comment le tireur le plus rapide de l’ouest va-t-il pouvoir s’en sortir et surtout se battre en duel ? Son cheval, le fameux Jolly Jumper disparait également. Vraiment le monde de Luke n’est plus le même que celui du passé. Reste l’humour de son cheval qui, s’il ne parle pas dans cette aventure n’en reste pas moins un animal d’une rare intelligence. Lucky Luke pour sa part, croit toujours en la justice et est prêt à défendre tout homme quel que soit sa nature ou sa couleur de peau. De nombreuses facettes donc pour cette BD non dénuée d’humour, dans la quête de ce héros pour du tabac ; on peut y voir un homme dont l’unique faiblesse peut remettre en question son titre de « tireur le plus rapide de l’ouest » (même s’il s’agit d’une suite de faits).

Rassurez-vous, la dernière page verra notre homme repartir sur sa monture, colt sur la hanche, un brin d’herbe au bec, répondant ainsi aux derniers risques d’une addiction. Mais avant cela il aura résolu une affaire de vol et de famille. Le héros reste ce qu’il est. Quant à savoir qui a tué Lucky Luke, je vous laisse le découvrir par vous-même.

Très intéressant billet avec des références que je n’ai pas.

Le fantôme de Gaudi / El Torres, Alonso

22 dimanche Mai 2016

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits, Traduit de l'espagnol

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Alonso, Barcelone, El Torres, Gaudi, meurtres en série

Le fantôme de Gaudi / El Torres (scénario), Jesus Alonso Iglesias (dessin). Traduit de l’espagnol par Michel Casas. Paquet (Calamar), 2015. 126 pages

Les tueurs en série sont généralement sortis de l’imaginaire des scénaristes d’Hollywood, non ?Pourtant, Barcelone est la proie d’atroces meurtres dans des lieux bien précis: les célèbres créations de l’architecte Gaudi. Et les policiers n’ont pas le moindre indice. Une simple caissière a fait une curieuse rencontre. Le sosie de Gaudi qui l’incite à visiter les lieux juste avant que les crimes soient commis. Une enquête palpitante dans les lieux touristiques mythiques de BARCELONE.

On ne peut pas réellement parler de déception tant le scénario m’a semblé tout droit sorti d’un excellent polar. On y trouve une histoire qui se tient, une situation, une ville dont le coeur palpite autour d’un artiste de génie, mais, je me suis rapidement rendue compte, que je connais sans doute bien mal Gaudi, tout comme la ville de Barcelone ou simplement la culture espagnole. Du coup je ne suis pas réellement entrée dans cette bande dessinée.

Je dois avouer que le graphisme m’a également laissé un peu froide. Je suis tout à fait consciente du travail effectué afin de donner un rendu à l’oeuvre de Gaudi, une âme devrais-je dire, ainsi qu’à Barcelone, mais je suis restée totalement à quai.

On ne peut pas gagner à chaque fois et je le regrette d’autant plus que j’aime beaucoup les éditions Paquet qui proposent des artistes au trait différent de ceux que j’apprécie usuellement.

Un avis mitigé ici mais qui a su apprécier le dessin et exprime mieux que je n’ai su le faire ses doutes relatifs à cette BD.

Le manuscrit perdu de Jane Austen / Syrie James

23 mercredi Mar 2016

Posted by uncoindeblog in Pour les grands et les petits, Traduit de l'anglais (Etats-Unis)

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hommage, Jane Austen, manuscrit

Le manuscrit perdu de Jane Austen / Syrie James. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Luc Rigoureau. Hachette, 2014 (Black Moon). 400 pages

« Samantha McDonough mène la vie sans surprise d’une bibliothécaire sans histoire. Un jour, elle fait une surprenante découverte. Un livre, déniché dans une petite librairie, qui va changer sa vie. Car entre ses pages se cache une lettre vieille de deux cents ans. Une lettre signée par l’une des plus grandes romancières anglaises : Jane Austen. Voilà Samantha lancée sur la piste d’un manuscrit perdu, dans une course contre le temps, qui va la guider tout droit entre les murs d’un manoir magnifique, et entre les bras de son séduisant propriétaire ».

Joli tour de force que d’écrire un roman dans un roman. Et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit d’un « écrit » de/(à la manière de) Jane Austen. Autour, en guise de fil conducteur, Samantha, une amoureuse de l’écrivain, qui préparait des travaux universitaires consacrés à Austen et qui se retrouve à travailler dans une bibliothèque de fonds anciens. Une petite visite en Angleterre et pif-paf-pof, lavoilà en possession d’un brouillon d’une lettre de Jane et sur la trace d’un ouvrage disparu.

Je prends des raccourcis, mais il est vrai que l’auteur n’y va pas par quatre chemins pour parvenir à ses fins. Cela n’en reste pas néanmoins charmant, cela permet de présenter des éléments de la romancière avant de nous lancer en compagnie de Samantha et d’un jeune lord anglais dans la quête de ce brouillon.

« Le livre de » Jane Austen est plaisant à lire, le tout est finement amené et renvoie le lecteur à son sujet. Syrie James maîtrise le tout à merveille, sait rebondir sur ses éléments, reprendre les us de l’époque. Sans doute, mon esprit finira-t-il un jour pas s’embrouiller et je ne saurais plus si ce roman est bien de Jane Austen.

Comme l’introduction un peu forcée, la chute est évidente et visible dès les premiers instants de lecture. Cela n’en reste pas moins un très agréable moment de lecture.

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