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Pourquoi pars-tu, Alice ? Nathalie Roy. Libre Expression, 2017. 300 pages
Alice Dansereau, quarante-trois ans, en fait trop pour tout le monde : épouse attentionnée, mère exemplaire, bénévole impliquée, enseignante dévouée, gestionnaire de la maisonnée, coursière, chauffeuse de taxi, etc. Lorsque son conjoint annule à la dernière minute leur voyage d’amoureux, elle prend une décision qu’elle n’aurait jamais cru pouvoir assumer : tout laisser derrière pour s’offrir un moment à elle. Avec pour seul bagage sa carte de crédit, ses lunettes de soleil et son cellulaire, elle s’enfuit sur le scooter de sa fille. Combien de temps sera-t-elle absente? Jusqu’où ira-t-elle? Elle l’ignore pour l’instant, mais en traversant le pont Pierre-Laporte en direction de la route 132 Est, elle sait qu’elle devra faire le point sur sa vie et sur son avenir. Des centaines de kilomètres plus loin, et au fil de rencontres inattendues, Alice réalise qu’elle s’est longtemps oubliée. Elle se découvre passionnée, un peu rebelle, et aura envie d’exploser. Cet été sur la route changera sa vie à jamais.
Ce roman commençait assez bien pour moi mais je n’ai finalement pas trouvé ce que j’y cherchais / souhaitais lire. Et oui, souvent on se fait des idées et l’auteur parvient à répondre à nos attentes ou à nous entraîner là où on ne l’attendait pas mais l’originalité fait que l’on adhère à ses idées, son style etc. Mais cette fois cela n’a absolument pas fonctionné pour moi.
Qu’est-ce-je t’attendais ? Je l’ignore moi-même mais l’instant de rébellion passée, le folie douce de partir en scooter m’avait fait espérer davantage qu’un pâle remake d’histoires somme toute banales, même si Nathalie Roy y ajoute un conflit familial avec la soeur de l’héroïne, un groupe de jeunes qui l’invitent à se produire sur scène au cours d’une festival, et tente d’épicer le tout ici ou là de quelques anecdotes croustillantes. Sur une excellente idée : la remise en question de la ménagère, mère trop à la disposition de ses proches et de son travail, qui décide de se lancer seule dans une escapade improvisée et de remettre à plat sa vie, l’auteur refait quasi une banale crise de la quarantaine.
Le point le plus positif pour moi fut de refaire avec son héroïne une partie de la route que j’ai suivi lors de ma première visite québécoise et de mon rapide tour de la Gaspésie. J’y ai retrouvé des instantanés, des visuels, même si la saison n’était pas la même.
Comme je le dis parfois : à lire à la plage, sans rien en attendre.
un peu dommage, mais au vu du résumé, c’est ce que je craignais. Comme tu dis, pour la plage!
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