
J’avoue que les filles m’avaient tellement fait l’article que je me demandais bien ce que j’allais pouvoir dénicher dans ce bouquin, ayant, comme il se doit, totalement oublié les billets, si ce n’est que qu’ils étaient enthousiastes et que certaines les glissaient dans des colis, enveloppes, etc…. Les premières pages furent une bonne surprise pour l’adepte des différentes sagas liées aux garous, vampires & co que je suis…
Une écriture et du vocabulaire plus riche qui nous change de la saga qui m’avait ramené à la période midinette, une meute et une femme ayant une place assez importante qui vous rappellent la série de Patricia Briggs (c’est quand la suite de la traduction en français ???),. Bref de quoi se mettre en tête que le genre s’est enrichi ces dernières années avec un public d’aficionados. Alors quoi de neuf, me direz-vous ?
Et bien c’est résolument à un public adulte que Kelley Armstrong s’adresse : les scènes de sexe sont autre chose que la pseudo nuit de noces de vampires bien connus, celles de meurtres sont dignes de certains thrillers avec tueurs en série, et l’histoire si elle nous parait « évidente » n’est le fait que de notre passion du genre. Bien entendu, finement, l’auteur a introduit moult détails originaux : elle s’intéresse davantage à son héroïne, Elena, partagée entre sa vie de loup-garou et l’idéal de vie de madame tout le monde. Orpheline dont le parcours est loin d’une enfance idyllique qu’on lui prêterait lorsqu’elle aborde sa facette de gentille jeune femme épanouie, carrière, reconnaissance professionnelle et compagnon formidable d’écoute et de gentillesse.
Mais comme tout un chacun elle a un côté beaucoup moins lisse, et là, franchement débordant du fait de sa seconde nature, de son ancien amant Clayton qui joue un rôle d’aimant pour elle.
En replongeant Elena au sein de la meute qu’elle a voulu fuir, l’auteur en profite pour nous narrer comment elle est devenue loup-garou, pour décrire et expliquer son passé et histoire ainsi que ceux des personnages qui gravitent dans ce roman.
Alternant ces épisodes et ceux du présent, K. Armstrong sait nous tenir en haleine, faisant se succéder scènes de drame, et d’autres plus introspectives ou plus heureuses. Elle joue avec bonheur sur les relations contrastées des deux protagonistes et sur l’humour de leurs propos. La suite… dès que j’ai 2 minutes :).
Morsure / Kelley Armstrong. Traduit de l’anglais (Canada) par Mélanie Fazi. Bragelonne, 2007 (L’ombre de Bragelonne). 430 pages. 4*
Un voyage excitant à la frontière de la sauvagerie et de la féminité.
Elena se coule hors de son lit, prenant bien soin de ne pas réveiller son compagnon. Il ne supporte pas qu’elle disparaisse comme ça au beau milieu de la nuit. Quelle femme normale pourrait avoir tant besoin de retrouver la solitude des rues sombres et mal famées de la ville ? L’énergie contenue déchire ses muscles – elle ne peut plus attendre. Elle se glisse dans une ruelle, ôte ses vêtements et se prépare à la Mutation…
Elena fait tout ce qu’elle peut pour être normale. Elle hait sa force, sa sauvagerie, sa faim, son désir, ses instincts de chasseuse et de tueuse. Elle aimerait avoir un mari, des enfants… et même une belle-mère. En tout cas, c’est ce qu’elle voudrait croire. Et voilà que la Meute a besoin d’elle. Cette Meute qu’elle chérit et déteste tout à la fois est la cible d’une bande de déviants sans pitié. Ils mettent l’existence de la Meute en danger, enfreignant les lois du clan.
La loyauté du sang ne se discute pas. Et au cours de son combat, Elena découvrira sa vraie nature… Découvrez l’imagination stupéfiante de la nouvelle reine du frisson !
J’en garde un excellent souvenir par contre j’avais un peu moins aimé la suite. Il faudrait que je me rachète morsure tiens, car c’était Stéphanie qui m’avait prêté son exemplaire.
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Oui elle l’a beaucoup fait circuler d’après ce que j’ai pu comprendre 🙂 son enthousiasme était grand, non !
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Ahlalala, Clayton… J’ai DEVORE ce roman !
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MDR. Je crois que tout est dit avec ton DEVORE lol
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Ca a vraiment l’air formidable … Pas trop envie de sombrer dans la névrose « Depuis S. Meyer je rejette les héros dont la température corporelle est de 37 degrés », n’empêche que celui là a l’air de sortir du lot (et puis c’est Bragelonne). Si je le croise de nouveau par hasard je l’ajouterais à ma PAL !
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Cela n’a rien à voir avec des « héros dont la température corporelle est de 37 degrés » (j’adore !) donc un petit coup d’oeil, pourquoi pas !
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Dans ma PAL en poche
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Y’a plus qu’à , alors … 😀
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Déjà noté celui-là… Et je vois qu’il est sorti en poche, tant mieux! :o)
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Oui notre porte-monnaie nous dit merci dans ce cas :o)
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il va faloir que je me penche sur cette auteur
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Je ne suis pas la dernière – ouf – parfois j’ai vraiment l’impression d’être la seule à ne pas avoir lu les « succès ».
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Il est sorti en poche et du coup je me le suis racheté (j’avais lu celui de stephanie je crois) mais j’ai toujours la suite en attente… je ne lis pas assez la preuve est faite…
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Tu relis trop – la preuve est faîte – ouais les bavardes de FB me l’ont dit et tu t’en caches peu sur ton blog lol Ah le temps , le temps pour toutes nos activités culturelles (papotages, ciné, lectures, DVDs etc…) nous manque ;-D
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Une bonne surprise pour moi ! Je trouve Elena est différente des héroïnes habituelles de bit-lit, j’aime beaucoup ça 🙂
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Oui c’est assez sympathique. Cela nous change de certaines têtes à claques, lol
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