Le lézard lubrique de Melancholy Cove / Christopher Moore. Traduit de l’américain par Luc Baranger. Gallimard (Série noire), 2002. 362 pages.
Un Gozilla qui n’aime pas le blues depuis que son bébé a été tué par Catfish, le bluesman. Un flic, fumeur de joints. Une schizophrène, ex-actrice de films de série Z post-apocalyptiques et une serveuse qui ferait pâlir d’envie « L’Homme qui valait trois milliards ». Un restaurateur qui porte les prénoms de Lovecraft et rêve « d’observer une indicible créature venue de la nuit des temps s’élever de ténébreuses profondeurs abyssales pour venir dévaster la civilisation et se repaître de chair humaine ». On reprend depuis le début ?
Un très grand MERCI à Fashion pour le prêt. Son avis est dans son blog (juste vu quelques lignes, je n’ai pa su retrouver le billet complet :-(((. )
Dans cette sympathique station balnéaire qu’est Melancholy Cove tout n’est que « luxe, calme, et volupté ». Heu, je m’égare… en fait tout ne semble pas des plus idéal dans cette station balnéaire où septembre marque le départ des touristes et le retour au calme habituel. En fait bon nombre des habitants semble présenter un mal être : 1 500 d’entre eux sont suivis par la psychiatre de la ville (la population quasi complète ??) qui distribue allègrement antidépresseurs et psychotropes.
Une suite de petits évènements sans lien les uns avec les autres à la base vont bouleverser cette petite vie/ville si tranquille ; à savoir : une minuscule fuite d’une centrale nucléaire, le recrutement d’un chanteur de blues, et une mère de famille retrouvée pendue – à la base nous sommes dans un polar, même si le côté loufoque des personnages aura parfois tendance à nous le faire oublier ;-D –
Suite au décès mentionné, une patiente de la psy, cette dernière se culpabilise et décide de remplacer par des placebo tous les médicaments parfois distribué un peu à la légère semble-t-il. L’arrivée de notre « lézard », Steve (« parce-qu’il a une tête a s’appeler ainsi » (sic)), que l’on découvre quelque peu, heu…, lubrique (cela va sans dire, mais vu sa période d’abstinence, cela peut s’expliquer) va provoquer du remue-ménage dans cette bonne ville et chez les habitants quelque soit leurs positions sociales ou habitudes religieures. Je ne vous en dirais pas plus sur l’histoire, mais tout semble abracadabrant : les noms des personnages (Irving Karcher dit le nettoyeur, dit l’arraignée par exemple), de la ville, des situations toutes plus loufoques les unes que les autres.
En dépit de ces cocasseries, de quelques disparistions digestives, l’enquête sera rondement mené et je ne résite pas à cet extrait (repris en début de chapitre et intitulé La pression sociale) d’Alice au pays des merveilles/ Lewis Carrol, comme quoi les fous ne sont pas forcément ceux qu’on croit :
– Mais je refuse d’aller au pays des fous, fit remarquer Alice.
– Oh mais tu ne peux y échapper, répondit le chat. On est tous fous. Moi je suis fou, tu es folle.
– Comment sais-tu que je suis folle ?
– Tu l’es forcément, dit le chat. Sinon, tu ne serais jamais venue jusqu’ici.
Citer Lewis Carol dans un billet sur le lézard lubrique, ça c’est fort! 🙂
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C’est dans le livre !!! D’un autre côté cela traduit bien la situation de certains personnages, notamment l’ex actrice de cinéma (une sorte de Xena, reine de la jungle). Les fous ne sont pas toujours ceux que l’on croit ; en tout cas elle est assez lucide pour ne pas dire ce qu’elle voit sachant pertinemment que les autres la croyant dingue, cela ne fera qu’amplifier ce sentiment…Pas certaine d’être claire, mais tant pis vous n’aurez plus qu’à le lire :-))
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ah voilà un livre qu’il faut que je lise absolument !!!!! @fashion : tu me le prêterais à moi aussi dit ? 😉
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:-DDD
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C’est normal que tu n’aies pas retrouvé de billet, je n’en ai pas fait! :))) J’adore ce bouquin et je suis bien contente de l’avoir fait lire à une ârtie de la blogoboule… Emeraude, je te le prête si tu es sage! 😀
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Oui j’ai vu que tu l’avais juste cité dans un article + un nombre important de fois au cours de conversations :))) Effectivement l’auteur (comme une certaine S. Plum) peut te dire Merci !!!
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ah oui, c’est succulent et loufoque, ce roman!
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J’adhère à la définition.
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Ah oui, je suis très tentée par ce livre bizarroïde moi aussi !
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Un petit mot à/pour Fashion ;-D
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Moi j’aime bien les trucs bizarres, alors je vais l’emPALer !!
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Oui c’est zarbi mais sympa :)))
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j’ai adoré& ce bouquin d’ailleurs j’ai une critique en gestation sisisisi… jje l’avais mis sur la liste swap polar et je l’ai reçu ô joie… c’était aussi réjouissant que le titre le prévoyait j’avoue que l’ex star post apocalyptique m’a été aussitôt sympathique :-)))) sans parler de Steve bien sûr….
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L' »ex star post apocalyptique » (Xena pour moi :)) je la trouve sensationnelle. J’adore son entrainement et lorsqu’elle se rend dans le magasin de bricolage ouarff !! Après cela aucun lecteur ne peut s’imaginer qu’elle est folle et pourtant… (à vous de découvrir la suite …). J’attends ton billet afin de me replonger quelques minutes dans le livre.
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C’est peut-être chez Amanda que tu l’avais noté? Moi en tous cas c’était là-bas! 😉 Et donc je le garde dans ma LAL! 😀
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Tu dois avoir raison Lucile. Fashion nous en avait tellement parlé que j’ai dû me tromper. Je vais modifier mon billet à bon escient assez rapidement. Merci.
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Je n’ai pas encore celui-ci, mais j’ai adoré du même auteur « Le sot de l’ange » et compte bien poursuivre avec ses autres romans !! :-))
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Ah si les autres romans sont de bonne facture je vais peut être m’y essayer. Vile tentatrice !!
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Je l’ai lu (suite à l’envoi de Stéphanie qui voulait pallier à ce manque béant à ma culture) et j’ai adoré ce moment complètement déjanté!!!! J’ai bien aimé le « réveil » des personnages du roman!
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Il manquait également à ma culture jusqu’à la semaine passée. Je pense qu’on adore ou qu’on déteste (pas de juste milieu)
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Quelle surprise en visitant ton blog après quelques jours de désertion ! Tu as eu du mal à partir, mais maintenant on ne t’arrête plus 🙂 Super !
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Merci Meria, mais comme tu le vois des petits contretemps. Et en fin de semaine prochaine je vais vous abandonner pour le soleil donc il faut que je m’active pour vous préparer quelques billets. Avec le Salon du livre ce n’est pas gagné :((
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